Nicaragua : Message du président Daniel Ortega au peuple nicaraguayen
Chers frères nicaraguayens, chères familles nicaraguayennes, nous avons chanté notre hymne national qui nous rappelle et nous engage dans ces strophes où nous disons et jurons clairement : Notre glorieuse bannière bicolore n'est pas non plus tachée du sang des frères !
Ne le laissez pas se teindre à nouveau avec le sang de nos frères ! Qu'il ne soit plus jamais teint avec le sang de nos frères ! Et il y a le vote.
Voter ne tue personne. Le vote ne cause aucun préjudice à personne. Le vote n'appelle pas au terrorisme, à la guerre, il n'y appelle jamais ! Le vote n'appelle pas à des barrages routiers dans la patrie, à la paralysie de l'économie et à la destruction des familles. Le vote n'appelle pas à la torture publique.
Nous ne pouvons pas oublier après tant d'années de paix, nous ne pouvons pas oublier ceux qui ont semé la terreur, n'ont pas respecté notre hymne et s’en sont vantés en filmant la destruction, en filmant les meurtres, en défendant publiquement les barrages routiers. Ils n'avaient aucune honte, aucune dignité, aucun amour pour les familles ou la patrie, torturant les jeunes, les femmes, les collègues, les citoyens nicaraguayens, puis les arrosant d’essence, les déshabillant, les fouettant et enfin les incendiant, les brûlant. Nous l'avons tous vu ! nous l'avons tous vu ! nous le vivons tous !
Mais nous sommes parvenus à mettre fin au terrorisme et à rétablir la paix, et à stabiliser, et non seulement à stabiliser, mais aussi à avancer dans ce qu'est le bien-être, le progrès des familles nicaraguayennes, ce que notre peuple veut, ce que l'humanité veut. L'humanité ne veut pas de guerres, ne veut pas de sang, veut la paix, veut du progrès, veut du bien-être.
Et nous avons des lois, nous avons une Constitution qui établit la façon d'élire les autorités, tant les autorités nationales que les autorités départementales, que les autorités régionales dans ce qui est le système du régime d'autonomie de la côte caribéenne de notre pays, un régime unique dans toute l'Amérique latine et les Caraïbes, où ils élisent à chaque période fixée ils élisent leurs autorités, les membres de leur Congrès, leurs représentants à leur assemblée régionale, dans la région autonome de la côte des Caraïbes du Nord et dans la région autonome de la côte sud des Caraïbes.
Et ce jour-là, défiant ceux qui e,ncouragent le terrorisme, financent le terrorisme, financent la guerre, ceux qui ont semé la terreur, la mort, la destruction de l'économie, la destruction des centres de santé, la destruction des écoles, qui ont continué à conspirer et continuent encore à conspirer, ceux qui ne veulent pas la paix, ce sont des semeurs de mort, des semeurs d ehaine, des semeurs de terreur.
Bien qu'ils s'habillent comme ils s'habillent, ce sont des démons qui ne veulent pas la paix, qui ne veulent pas la tranquillité pour notre pays et qui optent pour la violence, la guerre, le discrédit, la calomnie, les campagnes... Et pour quoi ? Pour que le Nicaragua soit à nouveau impliqué dans des affrontements violents, dans des guerres, ces guerres qu’on a vécues tout au long de l'histoire... De terribles guerres !
Les guerres ne laissent pas d’écoles, les guerres ne construisent pas d'hôpitaux, les guerres ne construisent pas de routes, ne construisent pas de chemins, ne construisent pas de maisons ; les guerres paralysent l'activité productive dans le secteur agricole... paralysent l'économie !
N'allons pas très loin, avril 2018. Là, nous avons vu récemment ce que signifient une guerre, la violence, la terreur... L'économie paralysée ! Et non seulement ils portaient atteinte à l'économie nicaraguayenne, mais ils portaient atteinte également à toute l'économie de la région d'Amérique centrale, et au-delà, méso-américaine, parce qu'ils avaient arrêté le trafic international et se consacraient à assassiner, à tuer sur les barrages de routes, à torturer sur les barrages de routes.
Qui pouvait aller tranquillement au travail, à l'école, en ces jours terribles ? c'était des jours d'horreur ! C'est pourquoi il est si important de réaffirmer ce que nous disons tous et ce à quoi nous, la grande majorité des Nicaraguayens, nous engageons lorsque nous chantons notre hymne national, et nous disons : que ta glorieuse bannière bicolore ne soit pas tachée du sang de nos frères. Et nous leur disons à ceux qui encouragent et nourrissent ces guerres, ces actes de terrorisme.
S'il y a un acte qu'ils qualifient de terrorisme dans leur pays, ils y vont immédiatement, le capturent et même 'appliquent la peine de mort.
Précisément lors des dernières élections aux États-Unis, eh bien, il y a eu des accusations de fraude de la part de l'un des partis, et il y a eu un acte de violence, et un bon nombre de sympathisants, de militants de ce parti, sont allés prendre le Congrès des États-Unis.
Là-bas, à la télévision américaine elle-même, ils répètent ces événements qui ont eu lieu pendant ces jours, lorsque les gens entrent au Congrès, et que les députés, les sénateurs et le même vice-président de la République de l'époque, qui était à la tête du Congrès, fuient... ils fuient ! Et il y a eu des morts.
Maintenant, il y a les procédures, il y a les procès, ils sont déjà en prison depuis un bon moment, ils sont déjà en prison depuis au moins un an, un certain nombre de ces personnes qui ont participé à ces actes de terrorisme sont déjà en prison. Cela a été qualifié aux États-Unis d’actes de terrorisme, qui n'ont rien à voir avec les actes de terrorisme qu'ils ont financés ici dans notre pays en avril 2018.
Si ceux qui sont entrés au Congrès avaient également bloqué les routes aux États-Unis, avaient paralysé l'économie aux États-Unis ! là, ils auraient lancés l'armée, lancé les chars sur eux, ils auraient lancé l'aviation, pour tirer, pour tuer.
Mais bon, ce fait que les lois américaines elles-mêmes appellent terrorisme, a jeté en prison un certain nombre de citoyens nord-américains sympathisants, membres de l'autre parti et qui ont participé à ces protestations. Et ils ont aussi, en ouvrant une procédure contre celui qui était président des États-Unis qu'ils accusent d'avoir encouragé ces actions terroristes ; alors qu'ici, ils ont nourri, financé, organisé par l'intermédiaire de ceux qui vivent à genoux devant eux, ceux qui n'ont pas de patrie ici, au ici, au Nicaragua, ils ont déjà vendu leur âme à l'empire depuis longtemps, ils vivent à genoux en demandant des agressions contre le Nicaragua.
Eh bien, là-bas, aux États-Unis, cette procédure est ouverte et ils ont autant le droit d'ouvrir des procédures contre les terroristes que nous avons le droit, nous,les Nicaraguayens, d'ouvrir des procédures contre les terroristes et de défendre la paix. Parce qu'ils conspiraient, parce qu'ils ne voulaient pas que ces élections qui ont eu lieu aujourd'hui aient lieu.
Par conséquent, ces élections qui ont lieu aujourd'hui, nous venons de voter en ce moment, sont, Dieu merci, un signe, un engagement de l’immense majorité des Nicaraguayens, à voter pour la paix et non pour la guerre, et non pour le terrorisme.
De 1984 à ce jour, 49 élections ont eu lieu dans notre pays. Pourquoi ? parce qu'ici, nous devons élire le président et le vice-président, nous élisons également des députés nationaux et des députés départementaux, nous élisons aussi les députés à l’Assemblée Nationale et les députés aux assemblées départementales, nous élisons les députés au Parlement centraméricain. Nous le faisons dans ce qui est un processus électoral comme celui-ci aujourd'hui. Nous faisons ici des élections dans 4 domaines : présidence et vice-présidence, députés à l’Assemblée Nationale, députés aux assemblées départementales, et députés au Parlement centraméricain.
Ensuite, nous avons des élections municipales, lors desquelles nous élisons les maires, les maires adjoints et les conseillers municipaux. Ici, nous avons, nous, les Nicaraguayens, les familles en âge de voter, dans chaque municipalité, la possibilité d'élire le maire et l'adjoint au maire qui est la première autorité, et ensuite d'élire également les camarades qui seront au conseil municipal, qui est également une première autorité, car le maire pour être élu doit passer par le conseil municipal.
C'est un point d'équilibre où, également, dans ce qu'est la présidence, la vice-présidence, eh bien, on propose quelque chose, ou une initiative d'un certain secteur arrive, cela doit aller à l'Assemblée nationale, pour que l'Assemblée approuve des lois qui sont une obligation de l'Assemblée : approuver, discuter.
Nous avons eu ces élections dont j’ai déjà parlé, dans lesquelles 45 conseillers régionaux sont élus dans la région autonome des Caraïbes du Nord et 45 autres camarades, frères, dans la région autonome de la côte sud des Caraïbes.
Regardez combien d'élections : en 1984, en 1990, en 1994 pour les élections de la côte des Caraïbes du Nord et des Caraïbes du Sud ; en 96, des élections nationales. Et nous partons là en campagne électorale, en 1998, en 2000, en 2001, en 2002. Pourquoi ? parce que nous élisons ceux qui sont nos autorités nationales comme nous le faisons aujourd'hui, ceux qui sont nos autorités municipales et nos autorités dans les régions autonomes des Caraïbes du Nord et du Sud.
Cela nous donne un total, notez bien que dans tous ces processus électoraux de 1984 à ce jour, 49 élections ont eu lieu dans notre pays, 49 élections en tout, des élections nationales aux élections municipales, en passant par les élections régionales, les élections des conseillers, etc., etc. 49 élections !
Ce pays est un pays qui vit plongé dans les processus électoraux. C'est-à-dire que nous attachons une grande importance, une grande valeur au vote parce que, comme je vous l'ai dit, le vote n'appelle pas à la guerre, le vote n’appelle pas au terrorisme, le vote n'appelle pas à la destruction. Le vœu appelle à la paix, à la paix !
Et l'année prochaine, en 2022, nous aurons une autre élection, le 6 novembre 2022, nous aurons une autre élection, et avec celle-là, ça fera 50 élections qui auront eu lieu au Nicaragua de 84 à ce jour. Ces élections seront destinées à élire les maires, les maires adjoints dans les 153 municipalités de notre pays et les conseillers dans les 153 municipalités de notre pays.
Puis, le 5 mars 2023, les élections se poursuivront, et cette élection sera le numéro 51, l'élection des conseillers régionaux, de la région des Caraïbes du Nord et de la région des Caraïbes du Sud sur la côte caribéenne du Nicaragua, parce qu'ils ont leur régime d'autonomie.
C'est-à-dire que nous avons vraiment un indice et donc un respect, un engagement envers notre Constitution qui exige la tenue de ces élections, où l'arme puissante que porte notre peuple, l'arme puissante que vous portez tous, frères nicaraguayens qui votez aujourd'hui, votez et continuerez à voter dans tout notre pays, où vous pouvez opter pour les différents partis qui participent à ces élections.
L'un de ces partis a même déjà été au gouvernement en 1990 parce qu'il faisait partie d'une alliance, puis en 1996, ils sont partis seuls et sont arrivés au gouvernement, et ils ont été au Gouvernement et ont terminé leur mandat. Il ne nous est pas venu à l'esprit de chercher comment les renverser.
Ensuite, ce même parti s'est présenté aux élections de 2001, et ils sont également arrivés à la présidence ; quelles que soient les questions qui pourraient être posées sur ‘absence d'équité, l’absence de perfectionnement du système électoral, eh bien, ils étaient là, à la présidence. Ils ont été à la présidence pendant trois mandats consécutifs.
Puis, de nouvelles élections en 2006, et là, le peuple a pris sa décision. Et ensuite, une période de paix, de tranquillité, de stabilité, de compréhension, d'alliance, un grand accord national, une grande alliance nationale qui a donné une énorme stabilité au pays, et logiquement, avec stabilité, les conditions économiques, sociales et productives se sont améliorées. Mais évidemment, ce n'était pas du goût de ceux qui n'ont pas de patrie au Nicaragua, et la tentative de coup d'État terroriste de 2018 est arrivée, et ils pensaient déjà qu'ils allaient prendre le pouvoir de cette façon.
Puis, l'ordre a été rétabli, la stabilité a été rétablie dans tous les domaines, économique, social, politique, et l'économie a également été rétablie, grâce à la paix ! Regardez bien et écoutez bien, frères nicaraguayens, grâce à la paix !
Grâce à la paix, qui a ouvert les portes à différentes entreprises, à des initiatives, des formations, afin que l'économie puisse se développer davantage et mieux ; qui a permis la construction d'hôpitaux et de postes de santé après que les terroristes eurent détruit les hôpitaux et les postes de santé en avril ; qui a permis la reconstruction des centres d'études, des universités qui avaient été incendiés, détruits par les terroristes en avril ; qui nous a permis d'avoir déjà le domaine de la santé les conditions de base pour affronter la pandémie qui a touché le monde par la suite.
C'est-à-dire que lorsque les hôpitaux, les postes de santé, etc. ont été construits, personne n'imaginait que cette pandémie allait arriver. Mais cela a donné au Nicaragua une ressource puissante pour pouvoir s’occuper de la population et faire mieux face à la pandémie. Le système de santé accompagné de milliers de Nicaraguayens allant de maison en maison apportait même des informations pour faire face à la pandémie, des mesures pour faire face à la pandémie et un accompagnement pour s'occuper rapidement des cas détectés et détectés avec le virus.
Et ensuite la vaccination, la vaccination pour laquelle, après avoir eu d'énormes difficultés à avoir des vaccins, nous avons finalement obtenu une coopération internationale. Et là, nous reconnaissons que la coopération internationale a dépassé les positions idéologiques et politiques, car ici, nous avons eu des vaccins de peuples frères qui les ont livrés sans aucune condition comme l'Inde. Ils ont été les premiers à livrer des vaccins au Nicaragua ; comme les vaccins que nous parvenons à apporter, dans un échange amical, fraternel, de la République de Cuba, notre sœur, même des vaccins pour les enfants.
Les vaccins que nous avons également obtenus, dans les moments difficiles, par ce mécanisme qui existe, dans lequel sont placés des fonds de différents pays, y compris des États-Unis d'Amérique et d'Espagne. Nous remercions, logiquement pour la coopération qui vient des pays européens, des pays asiatiques, des États-Unis. Il viendra aussi des vaccins du Canada ces jours-ci.
Et nous voulons distinguer la Fédération de Russie qui, dès le premier instant, a livré des vaccins et a continué à envoyer des vaccins. Elle a ici un centre scientifique où elle a déjà prévu de fabriquer des médicaments et des vaccins ici pour combattre ce type de virus.
De même, le peuple hondurien, le Gouvernement du Honduras qui nous a fourni des vaccins, qui a immédiatement donné ces vaccins aux femmes enceintes, car aucun vaccin ne pouvait être administré aux femmes enceintes ni aux enfants.
Eh bien, nous avons réussi à bine avancer pour garantir que le Nicaragua, avec ces gros efforts de tout le système de santé, accompagné par le peuple nicaraguayen, accompagné par les autorités, accompagné par les différentes institutions, accompagné par la sécurité que donnent au pays, à la nation, l'armée, la police, eh bien, le Nicaragua réussit à affronter cette pandémie d’une façon vraiment extraordinaire er surprenante en multipliant de nouveaux hôpitaux, en construisant de nouveaux hôpitaux, en construisant de nouvelles écoles, en construisant plus de nouvelles routes vers des endroits où la population n’aurait jamais imaginé qu’une route pourrait arriver… tout ce qui a avancé dans cette situation !
Et les activités productives n'ont pas cessé, la production a plutôt augmenté, il a été possible de la soutenir, de donner des connaissances, de donner des intrants aux petites entreprises, aux moyennes entreprises, aux petits producteurs, aux producteurs moyens, et de leur permettre d'entrer avec plus de force dans les activités productives et de commercialiser les produits demandés par le peuple nicaraguayen ici même, les produits de base, et de plus, d'exporter ces produits. Cela, frères nicaraguayens, c'est grâce à la paix... grâce à la paix !
Alors aujourd'hui, 7 novembre, jour où notre héros national, le commandant Carlos, est tombé dans une embuscade là-bas, dans les montagnes du Nicaragua, en luttant pour la Paix... aujourd'hui, en ce jour, nous organisons ces élections et nous sommes sûrs que dans cette bataille, qui est une bataille historique dans laquelle nous devons choisir terrorisme, l’affrontement, la guerre ou la paix, nous sommes sûrs, frères, Nicaraguayens, que indépendamment des opiniosn politiques, idéologiques, religieuses de chacun, il y a là des partis que vous pouvez choisir pour voter et de cette façon, nous enterrons la guerre et donnons vie à la paix.
Traduction Appel corrigée par Françoise Lopez
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