Pérou : Un recours contre l’accusation contre Pedro Castillo
Le groupe parlementaire du parti Pérou Libre a annoncé aujourd’hui qu’il présenterait un recours contre la décision du congrès de considéRer comme recevable l’accusation du président Pedro Castillo pour trahison envers la patrie présumée.
Le recours judiciaire a été annoncé par le porte-parole du groupe, Waldemar Cerron , qui a indiqué que cette acceptation n’est pas légalE parce qu’elle a été faite alors que le délai établi pour l’approbation du rapport correspondant avait expiré.
A une question de la presse, il a répondu qu’il s’agit d’une contestation officielle à laquelle son groupe ajoutera des questions de fond quand ce sera le moment comme le fait que l’accusation invoque le code de justice militaire qui a été annulé il y a 16 ans.
Face aux critiques, la sous-commission contrôlée par un bloc d’extrême droite a décidé de déclarer la mention du code comme « une erreur matérielle » et de poursuivre la procédure.
L’accusation a été présenté par un groupe d’avocats et de parlementaires d’extrême droite selon lesquels Castillo a trahi la patrie pour avoir évoqué dans une interview le désir de la Bolivie d’avoir une sortie sur la mer.
Des juristes bien connus sont d’accord sur le fait que l’accusation, présentée comme soi-disant plus viable que la destitution pour incapacité morale qui demande la majorité qualifiée des voies de 87voix sur 130, manque de fondement.
Parallèlement, le bloc parlementaire d’extrême droite a en suspens une seconde tentative de destitution qui a échoué en décembre dernier, laissant isolés les membres de Rénovation Populaire, Force Populaire et Le Pays Avance.
Celui qui est à l’origine de la nouvelle motion, Jorge Montoya, a annoncé la semaine dernière qu’il la présenterai aujourd’hui mais il a retardé cette présentation jusqu’à la semaine prochaine et a reconnu qu’il a approximativement 30 signatures mais pas encore les 52 dont il a besoin pour que cette motion soit débattue.
Les tentatives pour déloger Castillo du palais du gouvernement sont soutenues par une forte campagne des médias ainsi que par des erreurs et des limitation du président et de graves accusations de corruption qui sont en cours d’examen.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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