Colombie : 1 500 000 de pesos déjà payés pour assassiner Gustavo Petro
Selon le rapport qui a servi de base pour dénoncer un plan d’assassinat de Gustavo Petro, celui-ci aurait déjà été payé à 3 tueurs à gages qui auraient commis une attaque pendant l'une des journées "Petro Escucha" dans la municipalité de Dos Quebradas à Risaralda. En outre, on savait qu'il y aurait une alliance entre les politiciens régionaux, les militaires et les paramilitaires de la bande "La Cordillera" qui sont impliqués.
Le rapport a été révélé par le média Question Publique mardi après-midi et précise que les personnes chargées d'attaquer le candidat du Pacte historique seraient 2 femmes. En outre, trois autres tueurs à gages qui auraient déjà reçu 250 millions chacun seraient également impliqués dans l'opération. Au total, le paiement serait de 500 millions, 250 versés maintenant et le reste une fois l’assassinat exécuté.
Les informations de l'équipe de sécurité de Gustavo Petro ont été révélées par une source qui a déjà été vérifiée et qui aurait des informations privilégiées sur l'ordre du jour de la tournée du candidat dans l'Axe du café. Selon ce qui a été révélé, il serait l'un des proches des tueurs à gages qui ont été embauchés.
"a) Fin mars, le fils d'un ami de la source, un tueur à gages de "La Cordillère", a demandé à son père : Pour qui allez-vous voter ? Le père répondit : Pour Petro.
b) Ce qui lui a fait se dire : C’est original, pour Petro parce qu'il "a déjà la paille" (la paille, ce sont les deux cotons qu’on met dans les narines des morts)"...
d) Que pour Petro, des "Parceras" (femmes tueurs à gages), 2 semble-t-il,, avaient déjà été payées 500 millions chacune.
e) et qu'il y a aussi trois "Parceritas", auxquelles ils ont déjà avancé 500 millions à chacune, et le solde pour eux et leurs familles, 500 millions supplémentaires à chacune à le "travail accompli". C'est-à-dire qu'il y aurait déjà 2 500 000 000 de payés".
h) La structure de "La Cordillère" de la municipalité de Santa Rosa, si nécessaire, est également prête à participer à l'attaque.
Il convient de mentionner que le sénateur Roy Barreras a rapporté, sur ses réseaux sociaux, qu'ils ont demandé, à plusieurs reprises, une réunion avec le directeur de la police nationale pour l'informer de ces révélations, mais sans succès parce que le fonctionnaire a refusé de les recevoir.
Cette situation est extrêmement préoccupante pour plusieurs secteurs politiques et sociaux, car il s'agit d'une menace directe et de la révélation d'un plan d'attentat que a été la police n’a toujours pas pris en considération et qui a ravivé la douleur du meurtre de six candidats à la présidence dans l'histoire récente du pays, dont beaucoup menacent ce que certains secteurs appellent "l'establishment".
Traduction de Françoise Lopez pour Bolivar infos
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