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Colombie : 3 dirigeants indigènes dans le Gouvernement de Gustavo Pétro
Le président élu de la Colombie, Gustavo Petro, a nommé mardi trois dirigeants sociaux et défenseurs des droits de l’homme des communautés indigènes pour faire partie de son futur cabinet.
Dans un message diffusé sur Twitter, Petro a révélé qu’il avait choisi la dirigeante Léonor Zalabata Torres du peuple arhuaco comme ambassadrice devant l’Organisation des Nations Unies (ONU) à New York.
Il a aussi fait savoir qu’il avait choisi l’avocate embera de la commission de la vérité, Patricia Tobon pour la direction de l’unité des victimes et le sociologue Giovanni Yule, de la communauté nasa, pour l’unité de la restitution des terres.
Les médias disent que Zalabata est une dirigeante indigènes du peuple ika de la Sierra Nevada de Santa Marta qui a été l’une des rares femmes de cette communauté qui a pu aller à l’université dans les années 70.
Entre autres responsabilités, elle a été commissaire aux droits de l’homme pour la confédération indigène Tayrona, à la commission nationale des droits de l’homme et des peuples indigènes de Colombie.
Bien que sa formation soit dans le domaine sanitaire (elle est diplômé en odontologie sociale », son travail a été centré sur la défense des droits de l’homme et des droits des peuple indigènes.
Pendant le dialogue de paix avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie–Armée du Peuple (FARC–EP) elle a exigé l’arrêt des hostilités contre sa communauté.
Des médias locaux ajoutent que Yule a été conseiller du conseiller régional indigène de la Cauca (CRIC) et qu’Il est actuellement actif en politique dans le Mouvement Alternatif Indigène et Social (MAIS).
Il a été gouverneur de l’abri de Huellas à Caloto et est un dirigeant connu pour avoir participé aux protestations anti néolibérales de la grève nationale qui a duré plusieurs mois en 2021.
Juriste spécialisée en droit constitutionnel, Maria Patricia Tobon s’est formée comme avocate en droit ethnique territorial. Sa préparation lui a permis de participer à la conception de normes et de politiques publiques pour les peuples indigènes.
Elle fait partie de la commission de la vérité de Colombie, une institution de la justice de transition créée après l’accord de Paix de 2016 entre les FARC–EP et le Gouvernement de Juan Manuel Santos.
À partir de 2006, elle a été consultante et conseillère dans des processus d’organisation indigènes, afro descendants, des organisations de droits de l’homme et des agences des Nations Unies, sur des problèmes en relation avec le droit des peuples indigènes.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
Source en espagnol :
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