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Argentine : La persécution politique contre Cristina Fernandez

25 Août 2022, 18:32pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Depuis 2019, Cristina Fernández La Fontaine processus judiciaire Contrelle dépourvu d'objectivité et de transparence enrobé dans  les vestiges du macrisme.

 

La vice-présidentes de l'Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, a demandé lundi à élargir sa première déclaration en tant qu'accusée lors d'une audience prévue pour mardi après avoir appris que le procureur fédéral Diego Luciani demandait une condamnation à12 ans de prison et son interdiction d'occuper des charges publiques.

 

Le procureur Sergio Mola a également lancé dans sa plaidoirie de sérieuses accusations contre l'ancienne présidente du pays (2007–2015) dans le cadre d'une procédure manquant d’objectivité.

 

L’ancienne présidente a allégué qu’elle affronte  un long processus de persécution judiciaire qui a commencé il y a un peu plus de trois ans et dans lequel, pendant cette journée, ont été présentées de nouvelles accusations qui n'étaient pas incluses précédemment dans la procédure.

 

Un peu avant de clôturer l’audience à laquelle Cristina Fernandez n'était pas présente, sur son compte sur le réseau social Twitter, elle a demandé plus d'espace pour faire ses déclarations et dénoncé la violation du principe de défense dans le procès par le procureur face a l'absence de preuves et de témoins.

 

Origine des accusations dans l’affaire « voies publiques »

 

Au mois de mai 2019 a débuté une procédure judiciaire contre Cristina Fernandez et 12 autres personnes accusées de faire partie d'une soit-disant association illégale qui détournait des fonds gouvernementaux pour exécuter des routes dans la province de Santa Cruz.

 

Concrètement, le procureur se centre sur la soi-disant réorientation d'au moins 51 travaux publics vers le patron Lázaro Báez dans la province de Santa Cruz à l'époque où Fernandez était à la tête du Gouvernement (2007–2015).

 

L’instruction, en charge du juge fédéral Julian Ercolini, a déterminé que presque 80 % des contrats pour les routes de la province avaient été accordés à Baez.

 

Le tribunal oral de la cour criminelle fédérale numéro deux (TNF deux) a donc accusé l’ancienne présidente des délits présumés d'association de malfaiteurs et d'administration frauduleuse des fonds publics.

 

Soi-disant preuves manipulées contre la vice-présidente

 

Le procureur Diego Luciani a réitéré tout au long de la procédure une série d'accusations qui ont été exposées et rebattues depuis 2019.

 

Les plaidoyer de Luciani sont fondés sur le fait que les entreprises de Báez ont obtenu des bénéfices dans les appels d’offres  mais les témoins n'ont rien remis en question dans les audiences qui ont eu lieu tout au long de ces trois années. La logique indique que Báez ea gagné plus d’appels d’offres en faisant des offres basses car il n'avait pas besoin de transporter des machines ni des personnes étant donné que son entreprise était une entreprise régionale.

 

L'exécution de paiements anticipés auxquels on applique des intérêts pour obtenir des crédits à la Banque Nation grâce à la garantie de certificats de travaux et des photos de quartiers sans pavés soi-disant pendant la période de gouvernement de Cristina Fernandez ont aussi été utilisés par le procureur pour l’inculper.

 

Le procureur a aussi montré des accords signés par l'Exécutif entre les provinces de Buenos Aires et de Santa Cruz  pour réaliser des travaux publics qui en réalité avaient été signés pendant la période présidentielle de Carlos Meinem (1989–1999) quand Nestor Kirshner était gouverneur de Santa Cruz (10009 91–2003).

 

Les relations des juges

La semaine dernière, ont été rendues publiques des photos sur lesquelles on voit le procureur Diego Luciani et le président du tribunal Rodrigo jimenez Uriburu dans la propriété Los Abrojos de l'ancien président du pays Mauricio Macri, jouer au foot dans la même équipe : Liverpool.

 

Ces images sont des preuves qu'il existe une relation extra professionnelle entre les deux personnalités et de celles-ci avec Macri (2015–2019), le principal promoteur de la faire des travaux publics.

 

Bien que les impliqués nient toute relation entre eux et affirment ne pas être des partisans de Macri, on sait que l'ancien président organise un tournoi de foot pour les plus de 42 ans auquel on n’assiste que sur invitation personnelle.

 

Il faut rappeler que Macri non seulement a encouragé les accusations contre Fernandez mais a donné des instructions à des organismes d'État pour déposer des plaintes et s’est prononcé publiquement en faveur de la procédure contre elle.

 

Persécution judiciaire

 

La persécution judiciaire dont est victime Cristina Fernandez depuis 2019 est un exemple évidemment de guerre juridique stimulée par des acteurs du pouvoir judiciaire, économique, par l'opposition politique et par les médias.

 

Le procureur orchestre un réseau de corruption et pour cela on a mis en place des mécanismes comme la stratégie qui consiste à relier  l’affaire avec d'autres comme celle des hôtels Hotesur-Los Sauces pour que Cristina Fernandez soit une figure centrale de diverses affaires de corruption qui en réalité nous sont pas en relation les unes avec les autres.

 

Mets l'affaire des Hotels a été jugée en novembre 2021 et on a conclu que le délit de blanchiment d'argent dont étaient accusés les soi-disant impliqués dont la vice-présidente n’existait pas.

 

D'autre part il s'agit de démontrer la relation entre Fernandez et l'affaire des cahiers de corruption, un soi-disant réseau de pots-de-vin en échange de contrats publics qui aurait commencé sous le mandat de Nestor Kirchner (2003–2007) il aurait continué sous celui de Fernandez.

 

Jusqu'à présent, le dossier est basé sur des déclarations de patrons d'entreprises de travaux publics repentis parce qu'ils ne veulent pas rester en prison et sur les annotations de l'ancien chauffeur de la planification Oscar  Centeno  qui a déclaré les avoir brûlées mais qui sont ensuite apparues dans les mains d’un journalistes avant les élections présidentielles de 2019.

 

Pourquoi jouir une réalité fictive sur cette affaire, les médias, à travers des insinuations, grâce au journalisme d'opinion, cherche à persuader le public de la culpabilité de la vice-présidentes.

 

Ainsi, Cristina Fernandez affronte l'étape finale d'une procédure judiciaire qui a été condamnée par le peuple, des entités, des organismes, des autorités et des gouvernements étrangers parce que c'est une procédure qui manque de transparence et qui est embuée par les vestiges macrisme.

 

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos

 

Source en espagnol :

https://www.telesurtv.net/telesuragenda/claves-proceso-lawfare-vicepresidenta-argentina-20220822-0039.html

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