Cuba: L'ère post-Castro
Por Arleen Rodríguez Derivet
Fidel riait beaucoup des plans de ses ennemis « pour l'ère post-Castro ». Un jour il a dit que pendant qu'ils parlaient de ce moment, lui, il travaillait pour ce moment.
Et voyons s'il a gagné de nouveau. À peine une semaine avant son 96e anniversaire et alors qu'il est déjà absent depuis plus de sept ans, son nom s'élève à nouveau comme le monument qu'il a expressément interdit qu'on lui fasse.
Des Cubains de tout âge qui sont sortis se battre contre une catastrophe accidentelle sans penser aux risques ont élevé son nom et l’ont cité comme s'il était toujours présent en personne.
On a voulu le rendre responsable de tout ce qui nous manque (technologie, fournitures, marchandises, luxe…) c’est-à-dire des choses, beaucoup de choses, infiniment de choses qui nous ont tellement manqué qu'elle nous presque tués. Mais son nom ne résonne pas quand on parle de tout ce qu'il nous lègue (santé, éducation, culture, science, conscience, courage, unité) qui est tout ce qui nous sauve.
Pris dans une obsession maladive de tuer et de vaincre un ennemi qui n'ont même pas pu vaincre après sa mort - et qui est mort quand il l’a voulu et non quand ils l'ont voulu - les créateurs de ce dessein lapidaire pour une ère, sans le savoir, élèvent aussi constamment des monuments à la mémoire de Fidel.
Il le faut chaque fois qu'il parle du régime Castro–cannelle comme si il ne pouvait pas dire Cuba 100 faire référence aux normes des deux frères convaincu la légende biblique d’Abel et de Cain jusqu'à à la transformer en symbole de son contraire.
Ou comme si l’ils reconnaissaient l'esprit des Castro dans tout ce que la nouvelle direction du pays fait avec plus de passion que de ressources, presque par miracle.
Ah, nos adversaires de l'étranger, ignorants et arrogants, mélange fatal qui ne nous laisse pas voir. Ah, nos adversaires de l'étranger, ignorants et soumis, ridicule mélange qui ne les laisse pas être.
Le meilleur de l'ère post–Castro, c'est qu'elle amène beaucoup de norms et une diversité terrible de gènes. Des Blancs, des mulâtres, des noirs, des femmes et des hommes, des jeunes et des vieux. Des professionnels, des ouvriers, des intellectuels, des artistes, des sportifs, des paysans, des patrons, des entrepreneurs à leur compte, des investisseurs étrangers et même des émigrés de toutes les époques.
Fidel avait aussi l'habitude de dire que la politique était un jeu d'échecs à 500 pièces. Je n'ai aucun doute sur le fait que son jeu le plus brillant a été de créer l'unité comme destin inéluctable de « l’ère post-Castro. » Échec et mat.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
Source en espagnol :
https://www.resumenlatinoamericano.org/2022/08/13/cuba-la-era-pos-castro/
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http://bolivarinfos.over-blog.com/2022/08/cuba-l-ere-post-castro.html