Mexique : Les orateurs du sommet de droite critiquent la « mondialisation progressiste »
Eduardo Verástegui a fait une pause dramatique dans son discours prononcé en espagnol et en anglais est a sorti : « ceux-là, je les appelle des loups dans une peau de mouton. » Les écrans ont brillé plus fort. Les deux filles de religieuses et le reste des assistants ont battu des mains bien que l’ancien jeune premier de séries télévisées n'ait pas évoqué les mauvais gouvernement « socialistes » d'Amérique latine mais la droite des partis.
" Depuis trop longtemps, nous, les conservateurs de la région, avons été abandonnés, » a-t-il affirmé comme si Donald Trump ou Jair Bolsonaro n'avaient été qu'un mauvais rêve.
" Aujourd'hui, nous sommes entreprenons un voyage pour soutenir et nous allier avec les autorités conservatrices du Mexique et d'Amérique latine pour défendre la démocratie et la liberté, » a déclaré l'acteur mexicain Verástegui à l'inauguration de la CPAC après avoir annoncé sur Twitter que dans son message, il allait répondre au président local Andrés López Obrador qui avait qualifié les assistants à cette rencontre de « fascistes, racistes, classistes, discriminateurs, corrompus, sans scrupule moraux d’aucune sorte, partisans de la violence. »
Quelques minutes plus tard sont monté sur scène les patrons de la série.. Le couple formé par Matt et Mercedes Schlapp (présentée officiellement comme Mercy). « Mon mari yankee, » dit-elle avec son accent cubain de Miami. Le couple, à la tête de la Conférence Politique d'Action Conservatrice (CPAC) était en charge des problèmes de communication dans le Gouvernement et dans la dernière campagne de Donald Trump.
« Laisse-moi te dire, Eduardo, c'est comme un discours présidentiel, » a déclaré Mercy, émue et elle a déchaîné des applaudissements et des cris des « président ! président ! » destinés à Verástegui.
À la fin de la journée, Edouardo Bolsonaro, député et fils de celui qui est encore président du Brésil, a parlé des débuts de la lutte de son père qui, a-t-il assuré, a commencée « quand nous avons brisé le monopole de la gauche dans les rues. »
Ensuite, il s’est joint à l'annonce de la candidature de l'ancien chanteur Verástegui: « imaginez avoir un président qui en plus d'être intelligent est beau, comme lui. »
Le discours de Verástegui a été discrédité en partie par le message qu'a laissé le prix Nobel de la paix Walesa qui, contrairement au présentateur, a dit que le changement climatique est un problème réel et pas une question « idéologique » qui « limite la propriété privée et l’emploi » comme l’a déclaré l’acteur.
On attendait avec émotion les paroles de Steve Bannon qui ont été transmises par visioconférence. Il s'est centré sur l'une des obsessions des républicains étasuniens qui pensent que les élections qu'ils ont perdues leur ont été volées bien qu'ils n’en apportent pas de preuve. Bannon, le grand chef idéologique de l'ultra conservatisme dur a prévenu des risques du vote électronique, quelque chose que « le Mexique et le Brésil cherchent pour voler les élections, pour voler la souveraineté. »
Bannon a dit qu’ils « ne se tiendraient pas pour vaincus », qu'il continueraient à enquêter et à demander des comptes au « régime illégitime » de Biden et la même chose au Brésil : « regardez les rues du Brésil, les grands patriotes sont en danger pendant que les médias mondiaux se concentrent sur Lula » qu'il a traité de « délinquant transnational. »
La CP assez a réuni pendant deux jours des personnalités de l'extrême droite latino américaine et d'autres parties du monde. Parmi les plats de résistance, on a annoncé la présence de l'ancien conseiller de Trump Steve Bannon, de l'ancien ambassadeur des États-Unis au Mexique Christopher Landau, de Santiago Abascal, le chef de Vox en Espagne et de l'ineffable argentin Javier Milei.
Javier Milei, un incontournable des rencontres de droite.
L'événement a commencé tard il y a eu beaucoup de trous dans le programme entre une présentation et l'autre. Hors de l'auditorium se trouvaient des stands pour les médias et les organisations chrétiennes d'avocats et du Front National pour la Famille.
Ascension politiqsue
En 2019, Verástegui a été reçu par Donald Trump. Le prétexte était qu'il avait plaidé pour les rêveurs (les jeunes sans-papiers que on fait des études universitaires que le rouquin voulait déporter). Grâce à cette visite, Trump a dit qu'il traiterait de la problème « avec le cœur. »
L’arrivée de Verástegui à ce niveau s'explique, entre autres raisons, d'après l'expert Fred Alvarez, par le soutien que lui a apporté Raymond Leo Burke, un cardinal étasunien ultra conservateur très influent au Vatican jusqu'à ce qu'il soit devenu ennemi des réformes du pape François.
Que s'est opposé aussi à la vaccination contre le COVID-19 est affirmé qu'avec l'inoculation on implantait une puce. En août de l'année dernière, contaminé, il a été branché sur un respirateur et il a survécu.
Les hôtes au ouvrir la voie à une personnalité autrefois mythique : Lech Walesa, fondateur de Solidarnosc, prix Nobel et peu mémorable président de la Pologne qui vit à présent de conférences.
L'année dernière, Walesa avait mis une annonce pour demander un emploi parce que la fondation qui porte son nom s'était effondrée à cause de la pandémie.
Walesa a fait un discours de plaisanterie et a prévenu également qu'il dirait des choses qu'ils n'aimeraient pas : « Je suis de droite et je suis partisan de la mondialisation. »
Tout au long de la journée, l'immense majorité des orateurs a parlé des maux « de la mondialisation progressiste. »
Verástegui a récité l'ordre du jour de l'opposition mexicaine et de l’a traitée de (plus) conservatrice dure : de la défense de l’INE il est allé au « droit à la vie » un passant par les critiques du président Andrés Manuel López Obrador : « Je lui répondrai demain (aujourd'hui) à 6h, » a-t-il déclaré sur le ton d'un sauveur des âmes dont la parole encourage la société entière.
Pour que je vienne la victoire, le martyre doit exister. Verástegui a regretté: « Pendant trop longtemps, nous, les conservateurs de la région, avons été abandonnés. »
De la CP assez, on espère qu'on sortiront les outils destinés à mettre les choses en ordre et, dans l'une de celle-ci, on concocte même la paternité du nouveau aménagement qui portera le nom de Salvador Abascal: « La véritable droite est orpheline, pas la petite droite lâche, » à déclaré Verástegui.
Contre les libertés
Un peu avant 11h du matin, plusieurs dizaines d'activistes, la plupart jeunes , sont arrivés à la porte de l'hôtel où se tenais le conclave : « en haut, en bas, les fascistes au diable ! » Il y avait des Mexicains de Morena, des Brésiliens du MST, des groupes de solidarité avec Cuba et le Venezuela.
Non jamais bloqué l'entrée, ils ont chanté « Venceremos » et « Bella ciao » et, au bout d'un moment, se sont retirés en laissant à ceux qui étaient réunis la possibilité de dire : « Là, dehors, il y a ceux qui nous refusent la liberté d'expression. »
" Pratiquement toute l'Amérique latine est peinte en rouge, » a confirmé Carlos A. Ramirez, un politologue qui se présente comme « Pro Life Army. » et les manifestants dehors, a-t-il affirmé, sont la preuve qu'ils cherchent à « limiter nos libertés fondamentales parmi lesquelles la liberté religieuse et la liberté de culte. »
Un exemple ? « L’attaque actuelle de la Cour Suprême de Justice de la Nation contre la chrétienté… Une attaque frontale contre l'église » à cause de l'éventuelle résolution qui interdirait d'installer des crèches dans les locaux publics. « Amis, c'est à peine le début. »
Ramírez a participé à une table de « jeunes conservateurs » dans laquelle se trouveait aussi l'Équatorienne Memela Fiallo qui a projeté la photo de l’exécution d’un jeune prêtre en 1927 et s’est attiré une ovation quand elle a déclaré : « Nous sommes les petits enfants des chrétiens qu'ils n'ont pas pu fusiller. »
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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