Pérou : Mobilisations pour demander la dissolution du Congrès
Les mobilisations pour demander à nouveau la r dissolution du Congrès, de nouvelles élections, la démission de la présidente de fait , Dina Boluarte et la libération du président Pedro Castillo continuent ce mercredi au Pérou malgré l'état d'urgence déclaré par le Gouvernement.
Des secteurs de la population ont réalisé des manifestations pacifiques dans des régions, comme Puno, Cusco, Tacna, Lima (la capitale), Apurímac, Arequipa, entre autres.
Ils ont dénoncé le fait que la répression policière ne cesse pas. Et jusqu'à présent, le nombre de morts est de 8.
Dans la matinée, le ministre de la défense Luis Alberto Otárola a annoncé l'établissement de l'état d'urgence dans tout le pays pour 30 jours. Par cette mesure sont suspendus des droits, comme le libre déplacements, la liberté de réunion et l'inviolabilité du domicile.
À ce sujet, la coordinatrice nationale des droits de l'homme a prévenu que cette décision aggrave le risque de violation des droits de l’homme.
« Nous rappelons que la suspension des libertés n'est efficace que dans des situations concernant des personnes impliquées directement dans des actions de violence, », a-t-elle écrit sur Twitter.
Les mobilisations ont commencé après que le Congrès ait destitué Castillo après qu'il ait annoncé la dissolution temporaire de celui-ci, et que Boluarte ait prêté serment en tant que présidente.
Des secteurs de la société péruvienne se sont aussi déplacés jusqu'au siège de la direction des opérations spéciales de la police pour exprimer leur soutien à Castillo et exiger sa libération.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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