Argentine: Rencontre entre Lula et Fernandez : des paroles aux actes
Par Sebastián Rodríguez Mora*
Alberto Fernandez et Lula ont repris des relations entre l'Argentine et le Brésil après la sombre époque de Bolsonaro. Mais l'ordre du jour d'intégration rencontre certaines difficultés.
« Une relation qui n'aurait jamais dû s'arrêter. » C'est ainsi que Luis Inacio Lula Da Silva a décrit lundi au Salon Blanc de la Maison Rose, plus de 20 ans après avoir fait le même voyage à Buenos Aires, lors de son premier mandat de président, la sorte d'union entre l'Argentine et le Brésil. Ce à quoi il aspire, c'est de recomposer ce qui a été détruit, ce qui a été perdu, ce qui a été oublié pendant les dernières années de Bolsonaro, et aussi de Temer après la destitution de Dilma Rousseff. Ce qui n'aurait jamais dû être arrêté, c'est l'intégration régionale. On peut résumer à cela tout ce qui a été dit entre Lula et Alberto Fernandez lors de la rencontre préalable au sommet de la CELAC qui commence mardi à la première heure. Mais cette intégration, qu'implique-t-elle ?
Après la signature des accords bilatéraux à laquelle ont participé, Sergio Massa, Carla Vizzotti, Daniel Filmus et leurs homologues brésiliens sont venus le discours des deux présidents et une conférence de presse, presque sans concession. Le ton optimiste des questions des Brésiliens et des étrangers a contrasté avec la possibilité de définir concrètement des décisions politiques et économiques, qui viennent de Brasilia et de Buenos Aires. Il convient peut-être d'entendre que cette rencontre ouvre, comme l’a dit Lula lui-même dans l'une de ses interventions, les bras du Brésil à l'Argentine pour trouver la façon d'intégrer mieux ce qui est déjà indissoluble. Nous pourrions le résumer à trois choses: une politique–le rejet de l'extrême droite en Amérique latine–et deux économiques–la monnaie commune et les investissements-
Alberto Fernandez, presque au début de son allocution, a dit, sans beaucoup de subtilité que « Bolsonaro est passé par le Brésil et Macri est passé par l'Argentine, les défis que nous avons sont très semblables. » Le président continue à s’attaquer au plus récent ancien président, dans un mouvement propre à ceux qui sont en campagne. La comparaison prend encore plus de puissance quand, quelques minutes plus tard, Lula a fait des excuses pour les « grossièretés » que le président sortant du Brésil a dites sur notre pays et qu'il a affirmé que son comportement pendant la pandémie était un « génocide ». À son tour, il a demandé que l'Argentine ne permette pas que l'extrême droite arrive au pouvoir aux élections de 2023. Dans ce cumul de définitions, les deux membres les plus importants de la réunion régionale ont tracé une frontière visible sur laquelle travailler à partir de mardi au sommet de la CELAC. Intégration signifie aussi définir ce qui ne doit pas arriver dans ton espace commun.
Dans le domaine économique, l'abstrait et le concret. La monnaie commune est peut-être la plus haute des inspirations que Lula et Alberto Fernandez partagent étant donné les difficultés que cela expliquerait dans le scénario d'aujourd'hui avec des monnaies aussi différentes dans leur comportement. Plus bas et un peu plus près du sol, parallèle celui-ci et en forme de tube, la seconde étape du gazoduc Nestor Kirchner cherche un financement pour dépasser la localité de Salliqueló dans la région de Buenos Aires. L'objectif qui circule déjà et qu'Alberto Fernandez, ami Anne Mor, ce lundi et que le gaz de Vache Morte intègre le réseau national du Brésil. Pour cela, le BND devrait entrer en action pour le construire. Les limites factuelles de l'intégration : unir un tuyau à l'autre à travers la frontière, unir le commerce extérieur des deux pays en une même monnaie.
Alberto Fernandez a déclaré : « Nous ne savons pas comment fonctionnerait » une monnaie commune « dans le pays ou dans la région », mais nous savons comment fonctionnent « les monnaies étrangères et ce qui est nocif dans tout cela. » Lula a tiré directement sur le dollar et les « difficultés » qu'il cause à certains pays comme celui que, pendant ces heures, il est end train de fouler. La recherche des deux présidents passe par là, en ce jour officiel de rétablissement des relations bilatérales. Une journée de couture officielle, de suture diplomatique, de sincères remerciements. L'avenir est autre parce que en lui, 2 + 2 ne font pas toujours 4. Essayons autre chose semble être le mandat présidentiel conjoint. On verra ce qui se passera quand les équipes de travail commenceront avec les clauses restrictives.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos.
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