Colombie : Un coup d'Etat contre Gustavo Pétro en préparation
Avec l'arrivée à la présidence de Gustavo Pétro et du Pacte Historique de nouvelles réalités sont en train d'émerger avec des institutions qui cohabitent avec les vieilles formes et les vieux instruments du pouvoir oligarchique qui se refuse à mourir et à se retirer de la scène politique en résistant et en faisant du sabotage pour bloquer les nouvelles institutions et les processus de changement.
La revue Semana, de tendance notoirement néonazi, a dessiné, dans son édition d'aujourd'hui, 14 janvier 2023, un cadre de coup d'Etat avec des embrouilles de hauts gradés des forces armées, avec des réunions, des débats, des positions, des stratagèmes et des propositions destinés à déstabiliser le Gouvernement du président Pétro suite à la mise en place récente de la stratégie de Paix totale qui danse la plus récente avancée, a établi un feu bilatéral temporaire et national avec plusieurs organisations de guérilla et avec d'autres structures de la criminalité en relation avec le para-militarisme et le trafic de drogue.
Sans aucun doute, le cessez le feu bilatéral et la mesure la plus importante stratégiquement dans l'éradication de la violence grâce à des actions humanitaires pour garantir le droit à la vie des populations les plus vulnérables dans ces territoires où la pression et la brutalité s’enseignent dans les communautés afro, indigènes et paysanne, comme dans le Bajo Calima, Docordó, Medio Baudó, Tumaco, Arauca et Putumayo.
La demande de levée des mandats d'arrêt contre les membres, des urabeños et des Pachencas est un autre rendez-vous manqué du président avec le procureur général de la nation et un autre foyer de sabotage en tête d'une liste de l'extrême droite uribiste qui se consacre à poser des pièges dans le les roues de la paix totale, comme nous l'avons pu le voir avec le cas de la libération des membres de la Première Ligne emprisonnés grâce à des montages judiciaires du bureau du procureur, de la police, de l'armée et des juges corrompus qui prolifèrent dans les officines du pouvoir judiciaire soi-disant indépendantes.
Les officiers de l'armée liés à l'ancien général fasciste Eduardo Zapateiro et évidemment à Uribe Vélez, liés aux massacres, aux détournements et à l'extermination des dirigeants sociaux et des membres des FARC réincorporés, selon Semana, sont en train de se réunir et d'organiser des réseaux sociaux pour intensifier le blocage du cessez-le-feu bilatéral grâce a des actions offensives dans les territoires dans lesquelles la résistance de la guérilla est présente. La Fudra Omega, (dans le Yari, Caquetá, Meta et Guaviare) et la troisième division de l’armée dans le Cauca, sous les ordres du général John Jairo Rojas, un fanatique de l'extrême droite, néonazi uribiste, compagnon de Zapateiro et de l'ancien général Leonardo Barrero (ancien candidat uribiste au poste de gouverneur du Cauca, un allié connu des mafias de la drogue) sont les deux blocs militaires les plus importants chargés du sabotage du cessez-le-feu bilatéral. La Fudra Omega est un appendice direct du Commandement Sud des États-Unis, responsable de la déforestation de la forêt amazonienne car des officiers de l'armée de cette structure de guerre, se sont enrichis en autorisant de façon criminelle la déforestation des parcs naturels Tinigua, Macarena, Lindosa et Chiribiquete en plus d'être chargés du plan Artemisia destiné à protéger l'Amazonie qui a été un échec absolu, ce qui a favorisé sa suspension par la ministre de l’environnement.
La troisième division de l'armée, présente dans le Cauca et dans le sud-ouest du pays, fait partie des réseaux de trafic de cocaïne par le Naya, Buenaventura, Guapi, Timbiquí, Gorgona, Izcuande, Tumaco et le Pacifique. Des officiers de cette unité militaire participent directement au trafic de drogue vers l'Amérique centrale, le Mexique et les États-Unis.
Sans aucun doute, le cessez-le-feu bilatéral est un pas important dans la construction de la paix totale qui demande le soutien de toute la société civile aussi bien au niveau national que régional. C'est pourquoi il est prioritaire d'adopter des protocoles correspondant pour que ne se répète pas les schéma décidés avec les FARC de Timochenko parce que ceux-ci ont impliqué la destruction de la résistance de la guérilla révolutionnaire dans un processus contrôlée par le schéma de la paix néolibérale du santisme.
C'est pourquoi la participation des communautés est cruciale grâce a la confrontation de surveillances et de comités de contrôle social du cessez-le-feu bilatéral pour dénoncer opportunément le sabotage et l’action criminelle des militaires et des politiciens corrompus dont, comme dans le cas du département du Méta les actions contre la paix de l'actuel gouverneur de ce département, Monsieur Zuluaga, chef de la corruption à Villavicencio et associé des paramilitaires organisés dans les Puntilleros et le Bloc Meta sont de notoriété publique, selon diverses organisations des droits de l’homme.
Le président Gustavo Pétro doit persévérer dans ses actions pour atteindre la paix totale. Nous devons tous soutenir chacun de ses parents malgré certains faux-pas qui peuvent être résolus comme c'est prévu pour la réunion que la délégation de paix du Gouvernement dirigée par Danilo Ruedaaura aura ce 15 janvier avec la délégation de le l’ELN à la table de négociations qui fonctionne à Caracas. Les rendez-vous ratés et les mauvaises compréhensions ne doivent pas affecter l'ordre du jour établi avec cette organisation de guérilla pour éradiquer la violence.
Il faut être en alerte face à toutes ces embrouilles putschistes de l'extrême droite qui a déjà annoncé des grève des camionneurs et d'autres activités illégales destinées à détruire le Gouvernement progressiste du Pacte Historique.
Il faut que le mouvement social s’organise et se mettre en marche car c'est la seule façon d'arrêter cette voie vers le coup d'Etat qui, sans aucun doute, est soutenue et financée par le Gouvernement des États-Unis.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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