Pérou : La procureur ouvre une enquête contre Dina Boluarte pour génocide.
La procureur de la nation du Pérou, Patricia Benavides, a fait savoir mardi qu'une seconde enquête allait être ouverte contre la présidente désignée Dina Boluarte après le massacre survenu à Juliaca, département de Puno (sud-est), lors duquel 17 personnes sont mortes, suite à la répression des forces de sécurité.
Dans des déclarations aux médias, Benavides a indiqué : « il y a une enquête d'investigation préliminaire correspondant aux événements survenus en décembre et aujourd'hui, nous prenons la décision d'ouvrir un nouveau dossier. »
Ensuite, le ministère public a diffusé un message sur Twitter pour confirmer que « la procureur de la nation a décidé d'engager une enquête préliminaire contre la présidente de la République, Dina Boluarte, le président du conseil des ministres, Alberto Otárola, le ministre de l’intérieur, Víctor Rojas, le ministre de la défense Jorge Chávez. »
Il a précisé que l'enquête préliminaire est ouverte pour les délits, présumé de « génocide, homicide, qualifié et blessures graves commis lors des manifestations au mois de décembre 2022 de janvier 2023, dans les régions d’ Apurímac, La Libertad, Puno, Junín, Arequipa et Ayacucho ».
NOTE de Bolivar Infos
Selon la tradition, Puno est le berceau de la civilisation inca : le premier Inca, Manco Capac, serait sorti des eaux du Titicaca sur les ordres du Dieu-Soleil pour fonder l'Empire inca.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Puno)
La ville de Puno est située à 3800 mètres d’altitude, les trois quarts des habitants sont des Indiens, pour une grande partie des Aymaras, descendant de la culture Tiahuanaco. Durant l'époque coloniale, elle était une zone de grande importance en raison de la richesse des mines d'or et d'argent. Les églises des villages comme Chucuito, Juli, Pomata, Zepita et Llave sur les rives du lac Titicaca, témoignent de ce passé colonial.
(https://peroutours.com/destination-puno-fr)
Les trois quarts des habitants sont des Indiens, pour une grande partie des Aymaras, d’où la qualification de « génocide ».
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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