Venezuela : Des gens sans parole
Le chef de la délégation du Gouvernement du Venezuela au processus de dialogue de Paix, Jorge Rodriguez, a appelé instamment mardi des secteur de l’opposition à respecter les accords signés au Mexique en septembre dernier. Lors de son intervention à la session de ce mardi de l'Assemblée nationale, celui qui est également président du Parlement a affirmé que s'ils ne respectent pas ces accords, il n'y a aucune raison de poursuivre le dialogue avec ces secteurs politiques du pays.
« Si je crois en quelque chose, c'est dans la parole donnée. Ces représentants de la droite vénézuélienne, ont signé un accord social à Mexico en présence du Gouvernement des États-Unis du Mexique, des pays accompagnant comme le royaume des Pays-Bas et la République Fédérale de Russie avec l'aval des États-Unis, parce qu'il faut le dire, c'est ce qu'ils ont demandé en premier, ils ont demandé l'autorisation à leur maître aux États-Unis. S'ils ne respectent pas la restitution des 3 200 000 000 de dollars que nous avions décidée, il n'y a pas de raison de poursuivre un dialogue avec des gens sans parole, », a déclaré Rodriguez.
« Il y a une signature, vous le savez et neuf de plus ont signé, ils respectent, il n'y a rien de plus triste qu'un homme sans parole, » a ajouté le parlementaire. « Si je mets ma signature sur un document, mon obligation morale, éthique et spirituelle est de respecter et de faire respecter ces accords. »
« Il n'y a rien de plus détestable que de signer un papier en sachant ou un soupçon, non qu'il n'allait pas pouvoir respecter cette engagement. Nous ne demandons pas qu'on donne de l'argent à personne, nous demandons qu'il rende ce qui a été volé, qu'ils rendent ce qu'ils ont enlevé aux hôpitaux, au système électrique national. Mettez-vous vos menaces où vous voulez. »
Le département d'État menace de maintenir les sanctions
Lundi dernier 16 janvier, le Gouvernement des États-Unis a répondu au président du Venezuela Nicolás Maduro qu'il laisserait « intacte » sa politique de sanctions contre le pays jusqu'à ce que des pas concrets aient été faits pour ceux qu’il appelle « le retour de la démocratie. » Un porte-parole du département d'Etat a déclaré que «tant que Maduro et ses partisans continueront à réprimer le peuple vénézuélien et a détourner des ressources pour des pratiques corrompues, nous, nous continuerons à faire pression sur le régime grâce à des sanctions. »
Le porte-parole du département d'État, a appelé instamment Maduro à s’asseoir avec la Plate-forme Unitaire d'opposition pour, selon ses propres mots, « résoudre les problèmes du Venezuela et rétablir la démocratie et l'État de droit » dans le pays. De plus, il a insisté sur le fait que « notre politique de sanctions contre le Venezuela reste intacte. Nous continuerons à imposer des sanctions au Venezuela pour soutenir le retour de la démocratie. »
Jorge Rodriguez a dit à ce sujet : « Ce pays va continuer à avoir de la croissance indépendamment de leurs menaces. Ils continuent à donner des instructions pour maintenir les sanctions et le blocus du Venezuela parce que nous allons continuer à avoir de la croissance. »
« S’ils se radicalisent, c'est ce que nous saurons, nous, nous radicaliser. »
Il faut rappeler que l'accord signé au Mexique prévoit la restitution de plus de 3000 000 000 de dollars qui appartiennent à l'État vénézuélien et ont été détournés par les États-Unis et leurs alliés dans les banques de plusieurs pays. Ceux-ci seront utilisés pour réparer des écoles, pour le système de santé et pour les services, en particulier pour le système électrique.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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