Bolivie : Le chancelier défend la souveraineté de la Bolivie sur le lithium
Le chancelier Rogelio Mayta a défendu lundi devant le sous-secrétaire adjoint des États-Unis pour le Brésil et le Cône Sud, Mark Wells, la souveraineté de la Bolivie sur ses ressources naturelles comme le lithium far aux déclarations de la chef du Commandement Sud, Laura Richardson, qui a exprimé l'intérêt de son pays pour cette ressource.
« Nous lui confirmons (à Mark Wells) que la Bolivie a le désir d'avoir les meilleurs relations avec les pays et les peuples de la communauté internationale sur la base du respect de sa souveraineté et de son autodétermination, et que nous allons prendre les décisions nécessaires en Bolivie sur nos ressources naturelles pour obtenir leur meilleur usage au bénéfice de nos peuples et en particulier des grande majorité. »
Le 8 mars, devant une commission de la chambre des représentants, la chef de la mission militaire, étasunienne dans la région, a exprimé son inquiétude à cause de « l'activité maligne » de ceux qu'elle considère comme ses adversaires », en parlant de la Chine, parce qu’elle s'approprie les ressources naturelles, qui se trouvent en Bolivie, au Chili, en Argentine, en particulier le lithium.
« Je pense que pendant trop de temps, nous avons ignoré notre propre arrière-cour, et nous avons permis que la Russie, la Chine et l'Iran, des adversaires des États-Unis, fassent de grandes incursion dans notre région, », a prévenu à cette époque, Jimenez, qui a même dit : « Je pense que la Chine est notre plus importante menace » et a indiqué que « il ne va manquer que le militaire. »
Le 20 janvier, Yacimientos de Litio Bolivianos (YLB) et le consortium chinois CBC (CATL BRUNP & CMOC) ont signé un accord pour l'installation de deux usines avec de la technologie d'extraction directe du lithium, dans les salins de Potosi et d’Oruro avec un investissement supérieur à 1 083 000 000 de dollars.
Mayta considère que les déclarations de Richardson ont été un « faux pas inacceptable », et que le Gouvernement a fait « connaître sa protestation diplomatique », grâce aux démarches appropriés.
Lors de la réunion de ce lundi, selon lui, Wells lui a expliqué que les déclarations de Richardson ont été « à interprétées » et « sorties de leur contexte », et que « ils ne pensent d'aucune manière ce qui a été compris », à propos de « l'ingérence qui pourrait exister. »
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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