Pérou : Le forum de Madrid promet de combattre la « tache rouge » dans la région
Lors de cette rencontre, on a affirmé que « les institutions péruviennes défendent de façon exemplaire et ferme leur démocratie et leur Constitution. » Le forum de Madrid a clôturé jeudi sa deuxième rencontre régionale à Lima où le conglomérat d'extrême droite a donné son aval à l'action de l'État péruvien sous la gestion de Dina Boluarte et a conclu, entre autres choses, qu'il fallait combattre la « tache rouge », en Amérique latine.
Eduardo Cader, directeur du forum de Madrid, a lu le document final après deux jours de délibérations dans la capitale péruvienne où se trouvaient l'ancien chancelier, brésilien Ernesto Araújo, la porte-parole de VOX à Madrid,Rocío Monasterio et le maire de Lima, Rafael López Aliaga, entre autres.
« De Lima, nous disons à tous les peuples du monde que nous ferons rétrécir la tache rouge qui couvre notre région, que nous défendrons les libertés et les droits là où nous en jouissons encore et que nous reconquérons tous les espaces de liberté qui nous ont été arrachés. »
Au forum de Madrid, on a affirmé que « le Castro–communisme n'a pas arrêté de s'approprier toute notre région en alliance avec le crime organisé, avec le trafic de drogue et avec des puissances hors du continent. »
Bien que les organismes électoraux des pays où il y a eu des élections présidentielles pendant ces dernières années, aient confirmé la légalité de ces élections comme en Colombie ou au Brésil, par exemple, le groupe appelé à « prévenir les fraudes électorales. »
« Prévenir, détecter et dénoncer les nouvelles méthodes de fraude électorale mises au point par le forum de Sao Paulo qui incluent l’utilisation de la technologie de dernière génération pour altérer les résultats et le financement illégal en provenance du crime organisé et du trafic de drogue. »
Le Pérou comme bastion
Depuis la première journée lors de laquelle le président de VOX, Santiago Abascal, a déclaré que le Pérou, « donne une leçon au monde entier » jusqu'à ce jeudi où des représentants de plusieurs institutions latino-américaines ont qualifié le pays de « phare d’espoir », ils ont souligné son rôle actuel dans la région.
Nous encourageons (le peuple péruvien) à rester ferme dans sa défense de la démocratie, des libertés et de son État de droit, », a affirmé Abascal sur une vidéo. « Ils sont en train de combattre contre l'ingérence, », a-t-il ajouté.
Ensuite, sans évoquer explicitement le Pérou, Abascal, a affirmé que « ni l’embrasement des rues ni la violence ne vont affaiblir notre volonté de persévérer dans notre objectif : nous voulons des nations libres, des institutions solides et la prospérité pour nos peuples. »
Au Pérou, les protestation contre Boluarte qui a pris le pouvoir après la destitution de Pedro Castillo par le Congrès ont fait presque 70 morts dont 49 sont le produit des affrontements avec les forces de sécurité publique.
Une dénonciation de la répression de l'État qui n'a pas été mentionnée par le forum de Madrid qui, en revanche, a affirmé : « Les institutions péruviennes défendent de façon exemplaire et ferme leur démocratie et leur Constitution »face à « l'offensive de la gauche. »
« le forum de Madrid soutient que, si la démocratie péruvienne tombe suite à cette attaque, aucune nation ibéro-américaine ne sera saine et sauve. Au contraire, si le Pérou résiste, il deviendra une inspiration et un exemple de lutte pour tous les secteurs démocratiques dans la région. »
Lors de la clôture de l'événement, le directeur de la fondation Disenso, Jorge Martín Frías, a rejeté la proposition du groupe de Puébla, d’avancer les élections au Pérou, une revendication généralisée dans le pays, comme le confirment les sondages d’opinion.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar, infos
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