Venezuela : Des représailles des Etats-Unis si le dialogue avec l’opposition n’avance pas
"Le porte-parole impérialiste qui intimide les Vénézuéliens et les Vénézuéliennes dans la lutte pour notre terre, pour notre avenir, pour la Grande Patrie en laquelle nous croyons et que nous sommes en train de construire n'est pas né". C’est ce qu’a affirmé le président de la République, Nicolás Maduro, qui a condamné l'acte d'intimidation du Gouvernement de Joe Biden qui menace d'imposer de nouvelles sanctions si le processus de dialogue avec la plate-forme unitaire n’avance pas.
Ces mots ont été prononcés lors de l'accueil de la mobilisation civique et militaire qui a eu lieu ce jeudi 13 avril pour commémorer la Journée du sauvetage de la dignité nationale et le 14e anniversaire de la milice bolivarienne.
Par l'intermédiaire d'un porte-parole du département d'État, le Gouvernement des Etats-Unis a déclaré mercredi qu'il "examinerait et ajusterait" le paquet de sanctions si le président vénézuélien "ne négocie pas de bonne foi, ne tient pas ses engagements ou augmente la répression des activistes politiques", rapporte Europa Press.
« Hier, un porte-parole yankee est venu menacer le Venezuela, il est venu dire que si le Venezuela n'avance pas dans les dialogues politiques avec le secteur de la Plate-forme Unitaire, ils feront des représailles et prendront des sanctions contre notre pays. Je dis au porte-parole yankee: le Venezuela doit être respecté, nous n'acceptons pas les menaces du Gouvernement des Etats-Unis", a déclaré le Président depuis le palais de Miraflores, situé à Caracas.
Il a souligné que "le Venezuela n'accepte les menaces de personne » et il a noté qu'au cours des deux dernières décennies, le peuple "a donné assez de démonstrations de courage, de dignité, de patriotisme et d'amour pour la Grande Patrie ».
En ce sens, le chef de l'État a souligné que "nous sommes debout avec nos propres efforts et nous continuerons à avancer avec nos propres efforts", fidèles à l'héritage émancipateur et rebelle de Guaicaipuro, du libérateur Simón Bolívar, d'Antonio José de Sucre et de Rafael Urdaneta.
« Impérialisme, ravale tes mots. Le Venezuela suivra son cours au XXIe siècle sans chantage ni menaces, en construisant sa grandeur et sa démocratie", a-t-il déclaré.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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