Équateur : Lasso a réussi sa mission de destruction du pays
L'ancien candidat à la présidence espère que la « mort croisée » résoudra la crise politique actuelle de façon démocratique avec des élections anticipées.
L'ancien candidat à la présidence rival de Guillermo Lasso aux dernières élections Andrés Arauz a été d'accord avec l'ancien président Rafael Correa pour dire que la décision de Lasso est « illégale », mais il pense que « la mort croisée est une opportunité pour le peuple équatorien qui peut revenir aux urnes. Comme la mort croisé était présente dans la Constitution de Montecristi, elle nous permet d'évacuer cette crise politique de façon démocratique, de sorte que les Equatorien puissent s’exprimer en allant de façon juste à un processus électoral anticipé. »
Celui qui était ministre sous le gouvernement de Rafael Correa a souligné qu'il y avait des risques dans le processus de mise en place du mécanisme de la mort croisée : « Il y a des risques, un risque de dérive autoritaire de Lasso, que le processus électoral ne se concrétise pas si on ne lui assigne pas le budget convenable, qu'il veuille abuser de cette période pour gouverner par décret-loi en mettant en place des lois qui profitent directement à sa poche, » a affirmé Arauz et il a ajouté que Guillermo Lasso est un banquier et que par conséquent, il peut « mettre en place des mesures qui profitent encore plus à son lucre personnel. »
C'est pourquoi il a dit que le président « a réussi son ordre du jour qui était de détruire l'Équateur, ses institutions et ses services publics pour l'amener à une privatisation de fait et générer des opportunités de lucre pour ses amis qui sont au Gouvernement et pour lui. »
La mesure adoptée par Lasso, en plus d'obliger à anticiper les élections, permet au président, après une sentence favorable de la Cour Constitutionnelle, de pouvoir signer des décrets-loi d'urgence économique jusqu'à ce que les nouvelles autorités prennent possession de leur charge. Le président, d'autres part, a affirmé qu'il ne se présenterait pas à ces élections anticipées.
La présidente du Conseil National Electoral de l'Équateur, Diana Atamaint, a déclaré jeudi dernier que l'institution qu'elle dirige prévoit de convoquer des élections anticipées pour le 20 août prochain.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
Source en espagnol :
URL de cet article :