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Cuba: Étudier la médecine à Cuba, un rêve possible grâce à Fidel
Par Johandra Amaró
Pour les docteurs Manuel Cardoso Luis, Isildo Povelina Alberto et Mara Krisnayana de Jesús Brás, récemment diplômés de l'Université des sciences médicales de Cienfuegos (UCM), étudier à Cuba a été possible grâce au commandant en chef Fidel Castro Ruz, qui aurait eu 97 ans ce dimanche.
Les trois jeunes résidents de Luanda, la capitale de l’Angola, rentreront chez eux dans les prochains jours et, dans une interview exclusive accordée à l'ACN, ils ont exprimé leur gratitude au peuple de la plus grande des Antilles et au dirigeant historique de la Révolution, pour avoir conçu un programme qui leur a permis de se former professionnellement et de grandir en tant qu'êtres humains.
Cardoso Luis qui, pendant ses années d'étude a été membre du Conseil des Nations de l'UCM, a déclaré qu'avant son arrivée sur l'île, il avait un peu entendu parler de Fidel par son père, mais une fois ici, il a confirmé la grandeur du dirigeant révolutionnaire.
« Je suis une preuve vivante de la grande fraternité entre les deux pays, je suis venu à 22 ans, encore un enfant, et je pars en étant devenu un homme organisé, comme il convient à n'importe quel professionnel, parce que nous sommes le miroir de la société ; de plus, j'ai appris le vrai sens de la solidarité et de l’humanisme, » a-t-il avoué.
« Quand j'étais petit, je voulais être beaucoup de choses, puis j'ai grandi, je visitais les hôpitaux de mon Luanda, où il y a beaucoup de médecins compétents, je voyais qu'il manquait quelque chose dans les soins aux patients et je me suis dit : je vais être médecin pour changer cela et aider les gens, » a-t-il noté.
« Avoir la vie de quelqu'un entre les mains est une grande responsabilité. Le système de santé cubain a la prémisse de prévenir d'abord et de traiter ensuite, c'est essentiel pour éviter que les gens arrivent dans un état grave dans les hôpitaux ou meurent ; c'est une pratique incroyable que je voudrais socialiser, et devenir spécialiste en chirurgie, » a-t-il expliqué.
À propos de son passage à Cienfuegos, il a déclaré se sentir comme un autre fils de la ville: « L'université était incroyable, tout comme l'échange avec les gens dans les communautés car même s'ils vous voient dans une blouse blanche, ils ne vous regardent pas en fonction de votre âge ou de votre apparence, mais en fonction du simple fait d'être médecin.
Le cas du docteur Povelina Alberto était quelque peu différent, il aspirait clairement à devenir ingénieur ; cependant, le jour où il a reçu la bourse pour venir dans la nation des Caraïbes, il a compris quel était le point fort de la formation académique et a opté pour la médecine, un domaine dans lequel Cuba est une référence mondiale.
« Je suis d'abord allé à l'École latino-américaine de médecine fondée par Fidel Castro où il y avait des élèves de presque toutes les nationalités et j'ai appris l’espagnol que j'aime beaucoup ; puis à Cienfuegos j'ai trouvé un très bon village et je me suis fait des amis, c'est pourquoi l'idée de partir me rend un peu triste.
Ici la plupart font du sport, il y a des programmes que j'aimerais reproduire en Angola, par exemple contre la sédentarité, pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées, car l'exercice aide physiquement et mentalement, » a-t-il souligné.
De son côté, le docteur Mara Krisnayana de Jesús Brás a déclaré qu'elle connaissait la vie du commandant Fidel, « mais je n'avais aucune idée de l'ampleur de son travail, c'est pourquoi cette rencontre était un coup de foudre ; tout le monde est gentil, solidaire et attentif, des enseignants, du personnel de la bourse et des camarades d'étude jusqu’à la population.
J'ai vraiment aimé l'expérience à l'UCM, c'était un beau processus où on m’a rééduquée et j'ai commencé à valoriser la vraie vie, d'un autre point de vue, a-t-elle déclaré, visiblement émue.
Lorsque nous avons commencé à aller dans les polycliniques et à être en contact avec les patients, j'ai pensé que ce serait difficile, mais ils m'ont très bien accueilli, ils m'ont parlé, m'ont laissé les examiner ; je veux me spécialiser dans le domaine de la gériatrie, » a-t-elle résumé.
Pendant leur séjour à la Perle du Sud, ils ont maintenu un lien étroit avec la délégation de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples avec lequel ils ont participé à desretraites aux flambeaux, des défilés du 1er mai, à la Journée internationale de la femme, tout en célébrant la Journée de l'Afrique et les anniversaires de la libération de l’Angola.
Manuel, Isildo et Mara reviennent à Luanda après sept ans et apportent de nouvelles connaissances ainsi que la certitude d'avoir reçu une formation de qualité dans un secteur marqué par l'empreinte de Fidel.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
Source en espagnol :
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