Mexique: AMLO évoque l’arrestation de Fidel et du Che dans son pays
Le président Andrés Manuel López Obrador a rappelé aujourd'hui lors de sa conférence de presse matinale l'arrestation de Fidel Castro et Ernesto Che Guevara au Mexique alors qu'ils préparaient l'expédition du yacht Granma.
Cette anecdote est née d'une analyse de la violence et des enlèvements au Mexique, un sujet introduit par un journaliste qui comparait les différentes stratégies appliquées par le président mexicain et le président salvadorien, Nayib Bukele.
En montrant des statistiques sur la façon dont les homicides du crime organisé et les enlèvements ont baissé au Mexique par rapport aux Gouvernements de Carlos Salinas de Gortari jusqu'à Enrique Peña Nieto, il a rappelé qu'ils ont même enlevé Fernando Gutiérrez Barrios, ancien secrétaire à l'Intérieur et à la Sécurité, en 1997.
Là, il a rappelé l'anecdote de Fidel et du Che car c’est Gutiérrez Barrios qui les avait arrêtés tous deux quelques mois avant le départ du yacht Granma vers les côtes de Cuba.
L'événement s'est produit dans la nuit du 21 juin 1956, à Polanco, lorsque Fidel et Che ont été arrêtés par une équipe de policiers commandée par le capitaine de l'époque qui a rédigé une accusation contre les révolutionnaires et ils les ont gardés derrière les barreaux pendant près d'un mois à la fin duquel ils ont été libérés grâce à l’intervention de Lázaro Cárdenas.
Fidel avait alors 29 ans mais ce qui est intéressant, c'est qu'à la fin de tout ce processus, Gutiérrez Barrios est devenu son ami.
López Obrador a rappelé que déjà à cette époque, il y avait de tout, jusqu’à enlever un fonctionnaire du type de Gutiérrez Barrios, et les victimes étaient invitées à signer devant un notaire public, ouvertement, pour remettre leurs biens et leurs actes et que rien ne se passait.
À l'époque de l'ancien président Felipe Calderón (2012-2018), cette situation a atteint son apogée, a déclaré le président et il a défendu sa position d’accolades, pas de balles, mais pas de rester les bras croisés, et il a déclaré que le meilleur antidote pour mettre fin à la violence est d'éliminer les causes qui la génèrent, mais il n’a pas critiqué Bukele.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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