Cuba : Blocus = émigration : 50 spécialistes contre Bob Menéndez
Au mois de mai, 20 membres du congrès du parti démocrate des États-Unis ont demandé au président Joe Biden de lever les « sanctions » contre Cuba et le Venezuela.
Leur argument : plus d'asphyxie économique de ces nations, plus d'immigration illégale vers les États-Unis. Et la plupart de ce qui ont signé cette lettre représentent des districts situés sur la frontière avec le Mexique.
Bob Menéndez, également membre du parti démocrate, mais de son la plus à droite, a protesté contre cette initiative. Revenir sur les « sanctions », affirme-t-il, serait une trahison des « valeurs démocratiques » des États-Unis.
L'immigration en hausse, ajoute-t-il, n’est la conséquence d'aucune sanction mais celle du « joug de brutales dictatures », de la répression, de la « mauvaise gestion » et des « pots-de-vin généralisés » à Cuba et au Venezuela.
Les 20 membres du Congrès n'ont pas répondu à Menéndez mais 50 économistes membres de l'académie, l'ont fait. Ils lui ont demandé deux cesser « de diffuser son faux récit » et de cesser de soutenir les « mesures cruelles » qui « causent une profonde souffrance, alimentent les urgences humanitaires et incitent beaucoup de gens à émigrer aux États-Unis. »
Bob Menéndez À insister : « l'embargo » n'affecte pas la population, mais le « régime » qui le prend comme excuse pour justifier son échec. La question vient de Pérou : ne faudrait-il pas en finir avec l'excuse, et ainsi démontrer « l'échec » ?
Mais Menéndez n'est pas en mesure de trouver une autre "excuse" que celle qui explique les lingots d'or trouvés chez lui et qui le défend des très graves accusations de corruption qui pèsent sur lui. Alors... bonne chance Bob !
Traduction Françoise, Lopez pour Bolivar infos
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