Cuba: Lopez Obrador abordera avec Biden le problème de Cuba
Cuba figure sur la liste de sujets à aborder dans un futur dialogue entre les présidents du Mexique et des États-Unis, comme cela a été décidé au sommet de Palenque qui a eu lieu ce week-end dans cette localité de l'état du Chiapas.
Lors de de sa conférence de presse matinale, ce lundi, le président Andrés Manuel Lopez Obrador a expliqué : « Nous allons parler avec lui ( Joe Biden ) de ce problème, de ce que font les Gouvernements qui ont participé à la rencontre et avec lesquels j'ai déjà des discussions, sauf avec Cuba qui n'a pas de conversations bilatérales. »
Selon lui, la réunion de Palenque a servi à décider de promouvoir des actions bilatérales pour que les Cubains et des Étasuniens se mettent d'accord sur les problèmes en suspens, surtout ceux qui sont en relation avec le blocus.
« Cette mesure affecte beaucoup la population cubaine, indépendamment des différents qui existe pour des raisons politiques et idéologiques, la politique de blocus lui porte préjudice et c'est une violation flagrante des droits de l'homme, » a dit Lopez Obrador.
Le blocus, a-t-il ajouté, fait que Cuba ne peut plus s’approvisionner en aliments, acquérir du pétrole, des combustibles et d'autres biens parce que cette sanction l’en empêche. Alors, il est important qu'un dialogue soit réouvert, ça a déjà été possible à l'époque de l'ancien président Barack Obama qui s'est même rendu à La Havane.
« Mais maintenant, l'échange économique et commercial est fermé et il n'y a plus de dialogue bilatéral. Alors, nous envisageons que le Gouvernement des États-Unis le rouvre, et c'est l'un des sujets que je traiterai lors ma rencontre avec Biden et puisse-t-il débuter le plus rapidement possible pour des raisons humanitaires. »
Il a rappelé que « tous les Gouvernements du monde le condamnent. Chaque fois qu'il y a une assemblée à l'ONU, seulement un ou deux pays sur les 200 représentés par leur Gouvernement votent pour le blocus de Cuba, et ce sont ces deux ou trois qui torpillent et annulent la décision d'une majorité écrasante. C'est le résultat, a-t-il considéré, « d'un anachronisme ratifié aux Nations unie par le pouvoir de veto qui n'aide pas à résoudre les problèmes du monde et maintenant, avec la guerre d'Israël et du Hamas à Gaza, on le voit aussi avec les propositions destinées à arrêter le feu qui coûte la vie à des êtres humains. Comment cela est-il possible ? »
« Il faut changer la politique du monde en général et dans notre cas, cela nous importe beaucoup c'est pourquoi la rencontre de Palenque, qui a démontré les conséquences de la pauvreté et de l'absence d'opportunités, entre autres causes à cause des mesures de blocus, des sanctions pour des raisons politiques qui obligent des familles complètes à quitter leur pays a été importante et fructueuse. » « Il les oblige à passer par le détroit de Darién, Panama, l'un des endroits les plus dangereux de notre Amérique, occupé par des bandes de délinquants, une horreur qu'ils vivent avant d'arriver à la frontière avec notre pays, et ensuite vers le nord, a déclaré Lopez Obrador.
Il a précisé que « par le détroit de Darién passent 2000 personnes tous les jours, 6000 par la frontière du Mexique et 8000 par celle du Nord. Et c'est chiffres sont en augmentation. »
C'est pourquoi « nous nous sommes réunis avec les pays qui sont concernés par ce phénomène parce que c'est par ceux-ci que sortent ou que passent les migrants et nous appelons à prendre des décisions et à tous nous aider et à contribuer à maintenir le dialogue, comme le font, heureusement, les États-Unis et le Venezuela.
« Nous voulons la même chose pour le problème de Cuba, et nous proposons aussi une coopération économique pour le développement, de s'occuper des gens dans leur communauté d'origine, pour qu'il ne soient pas obligés d'émigrer, » a-t-il déclaré.
Il a conclu en affirmant: « La rencontre a été très bonne, et nous allons allons continuer à inviter tout le monde au Nicaragua, parce que cela va bien au-delà des drapeaux politiques et des positions idéologiques. C'est un problème humanitaire parce que ce qui est en train de se passer est très grave. »
Traduction Françoise Lopez Bolivar Infos
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