Amérique latine : Déclaration conjointe du Guyana et du Venezuela sur le dialogue de paix
Le Guyana et le Venezuela ont déclaré ce qui suit :
- Ils ont décidé que le Guyana et le Venezuela, directement au indirectement, ne se menaceront pas et n'utiliserons la force mutuellement en aucune circonstance, y compris dans les circonstances découlant de toute controverse existant entre les deux Etats.
2. Ils ont décidé que toute controverse entre les deux Etats sera résolue conformément à au droit international et à l'accord de Genève du 17 février 1966.
3. Engagés dans la recherche du bon voisinage, de la convivialité pacifique et de l'unité de l'Amérique latine et des Caraïbes.
4. Ils ont pris note de l'affirmation du Guyana qu'il est engagé dans ce processus et dans les procédures de la Cour Internationale de Justice pour la résolution de la controverse frontalière. Ils ont pris note de l'affirmation du Venezuela de son absence de consentement et de son absence de reconnaissance de la Cour Internationale de Justice et de sa juridiction dans la controverse frontalière.
5. Ils ont décidé de poursuivre le dialogue sur toute autre problème d'importance mutuelle pour les deux pays en attente.
6. Ils ont décidé que les deux Etats s'abstiendront, en parole ou en fait, d'intensifier tout conflit ou tout désaccord découlant de toute controverse entre eux. Les deux Etats coopéreront pour éviter des incidents sur le terrain qui conduiraient à des tensions entre.eux. Au cas où un incident de ce type se produirait, les deux Etats communiqueraient immédiatement entre eux, avec la Communauté des Caraïbes (CARICOM), avec la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens (CELAC) et avec le président du Brésil pour l'arrêter, revenir dessus et éviter qu'il ne se répète.
7. Ils ont décidé d'installer immédiatement une commission conjointe, des ministres, des affaires étrangères et de Technicien des deux états pour traiter les problèmes mutuel. Une actualisation de cette commission conjointe sera présidé, présentée au président du Guyana, et du Venezuela dans un délai de trois mois.
8. Les deux Etats ont décidé que le premier ministre Ralph E. Gonsalves, président tournant de la CELAC, le premier ministre, Roosevelt Skerrit, président en exercice de la CARICOM et le président Luiz Inacio Lula da Silva du Brésil continueront à s'occuper de ce problème en tant qu'interlocuteurs et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutierrez, en tant qu’observateur avec l’assistance permanente des présidents Irfaan Ali et Nicolas Maduro.
Pour éviter tout doute, le rôle du premier ministre Gonsalves se poursuivra même après que Saint-Vincent et les Grenadines ait cessé d'assumer la présidence tournante de la CELAC dans le cadre de la Troïka de la CELAC+1 et le rôle du premier ministre Skerrit se poursuivra en tant que membre du bureau de la CARICOM.
9. Les deux Etats ont décidé de se réunir de nouveau au Brésil dans les trois prochains mois, ou à un autre moment convenu pour considérer tout affaire qui aurait des implications pour le territoire en litige, y compris l'actualisation de la commission mixte.
10. Nous remercions les premiers ministres, Gonsalves et Skerrit le président Lula , et son employé personnel Celso Amorim, tous les autres autres premiers ministres de la CARICOM présents, les fonctionnaires du secrétariat de la CRICOM, la Troïka de la CELAC, et le chef du secrétariat PTP de la CELAC à Saint-Vincent et les Grenadines, son excellence le docteur Douglas Slater pour le vol qu'ils ont joué dans le succès de cette réunion.
11. nous remercions, le gouvernement et le peuple de Saint-Vincent et le grenadine pour leur aimable facilitation et pour le hospitalité dans cette réunion.
En date du 14 décembre 2023,
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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