Venezuela : Le Guyana viole le droit international en faveur d'ExxonMobil
La vice-présidente exécutive de la République, Delcy Rodriguez, a affirmé mercredi que la République coopérative du Guyana continue de violer le droit international et l'accord de Genève pour favoriser la société pétrolière transnationale ExxonMobil et d'autres sociétés similaires. C'est ce qu'elle a publié sur son compte sur le réseau social X, où elle a souligné que le Venezuela n’hésitera pas à défendre l’Esequibo Guyanais.
« D'autres irrégularités continuent d'être révélées concernant la relation « d’affaires » entre le Guyana et Exxon Mobil. L'avocat Christopher Ram a dénoncé dans l'un de ses articles les plus récents dans Stabroek News le fait que 276 000 000 000 de dollars du Fonds des ressources naturelles (NRF) destiné au paiement des impôts auraient dû être transférés à l'Autorité des revenus du Guyana (GRA) comme indiqué dans l'accord signé avec ces compagnies pétrolières qui travaillent illégalement dans les eaux à délimiter », a déclaré Rodriguez.
À ce sujet elle a affirmé que le Guyana continue de violer le droit international et l'accord de Genève pour favoriser Exxon Mobil et d'autres transnationales.
La vice-présidente a également partagé une note dans le média Kaieteur News sur le sujet.
Elle explique que le comptable public et avocat Christopher Ram ainsi que le procureur général et ministre des affaires juridiques du Guyana, Anil Nandlall, sont plongés dans un débat sur l'utilisation des fonds du Fonds des ressources naturelles (NRF) du Guyana pour répondre aux obligations fiscales contractées par ExxonMobil et ses partenaires du bloc Stabroek.
L’accord de répartition de la production (PSA) qui régit le bloc d'eaux profondes oblige les autorités guyanaises à financer les paiements d'impôts des entreprises en utilisant les revenus du pétrole stockés dans la NRF.
Dans le média guyanais Stabroek News, Ram souligne qu’on. a découvert dans les comptes du NRF qu'il détient 276 000 000 000 de dollars qui auraient dû être transférés à l'Autorité des revenus du Guyana GRA) pour le consortium dirigé par Exxon. À cet égard, l'avocat a exhorté les autorités compétentes à enquêter et à clarifier ce chiffre volumineux sur le compte du NRF.
Récemment, dans une lettre publiée dans Stabroek News, Ram a également accusé le Gouvernement du président Irfaan Ali d'être aussi complice que le précédent en permettant à ExxonMobil, qui « tient une comptabilité peu fiable » de dicter ses ordres et de retenir l'ensemble du bloc Stabroek plus longtemps que convenu.
Les trois principales compagnies pétrolières qui opèrent au Guyana gardent 87,5% des barils de pétrole produits et laissent ce pays avec à peine 12,5% des barils, tout en payant seulement 2% de redevances et ne paient aucune autre taxe, avec la circonstance aggravante de gérer une comptabilité peu fiable et d'être peu transparentes dans la publication des bonnes données sur la production du pétrole qu'elles extraient du sous-sol marin de l'Esequibo vénézuélien et de celui situé en face du territoire guyanais.
Traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos
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