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Amérique latine : Simon Bolivar, l'homme de la communication

9 Mars 2024, 16:35pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Par Fernando Buen Abad 

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

 

Simon Bolivar (premier novembre 1817)

 

Certaines versions disent que Simón Bolívar s'était procuré une presse à imprimer, non sans difficultés, car il devait compléter la lutte pour l'indépendance en luttant également pour l'indépendance de la pensée. Que l'indépendance géographique, économique et politique ne suffisait pas et qu'il fallait « l'artillerie de la pensée » pour renforcer le plan émancipateur des peuples indépendants. C'est ainsi.qu’est né le courrier de l’Orénoque, le 17 juin 1818. En pensant de façon indépendante.

 

Auparavant, avant, et après le renforcement de l'indépendance, une indépendance dans les communication était devenue nécessaire car il est évident que toutes les avancées sont insuffisantes si elles ne sont pas accompagnés par une révolution des consciences capable d'ouvrir les horizons de la praxis communicationnelle.

 

Toute l'indépendance économique n'est pas équivalente à l'indépendance idéologique parce que leur développement est inégal et combiné.

 

Il est clair que nous avons besoin d'une révolution d'indépendance en communication avec Bolivar, avec Marti, avec San - Martin… Avec Hidalgo, avec Morelos (dit avec tout le sérieux que cela implique) pour rendre indépendantes les marques éthiques qui ne peuvent être asservies à des intérêts de sectes et qu'il y ait moins d'extorsion, de pillage, d'esclavage et d'humiliation de la majorité. Il est évident que l'indépendance en communication est socialement nécessaire au moment de faire de la vérité la passion et la force morale des peuples. Il est évident aussi que nous ne pouvons pas appeler indépendance ces farce, et que, en tout cas, il faut les dénoncer pour qu'on comprenne à quelles intérêts elles sont soumises à quels intérêts elles rendent hommage.

 

Cette fusion de l'indépendance et de la communication est devenue un trait de caractère de la Grande Patrie. Par exemple, vers le 20, le 17 mars 1824, Simon Bolivar a été déclaré citoyen mexicain, à cause de son œuvre indépendant exemplaire et de l'importance d'avoir en lui un modèle de dirigeant en communication capable également d'inspirer la morale et l'éthique que son temps exigé, mais que, essentiellement, l'avenir immédiat est exigée et continue d'exiger. L'homme des indépendances devrait avoir toutes les nationalités et que le monde le sache. De la même façon que l'époque actuelle exige des stratégies et des médias indépendantistes, anti-impérialistes, avec des ordres du jour capables d'affronter les « faiblesses » politiques de ceux qui se laissent tenter par les séduction impériales à la mode. Nous avons besoin de confirmer les grandes révolutions indépendantistes, de sortir des stéréotypes et des craintes; nous avons besoin de révolutionner les méthodes du récit communicationnel et nous avons besoin de faire gagner du terrain à une esthétique révolutionnaire capable de s'orienter à partir de l'éthique. Avec la clarté et l'audace de Bolivar humaniste des indépendances.

 

Nous avons besoin d'une révolution d'un indépendance communicationnelle. Il est évident qu'aller vers Simon Bolivar n'implique pas de regarder seulement vers le passé, il ne s'agit pas de nostalgie stupide, cela implique de regarder le présent et l'avenir et il est évident qu'il faut reconnaître nos zones sombres et nos faiblesses théoriques et pratiques. Il est évident qu'il faut engager une nouvelle étape qui solde ce qui est en cours et qui avance vers des instances supérieures. Nous avons des ressources morales, des experts, des besoins et la clarté politique suffisante pour tracer un plan à court terme qui donne des résultats immédiat et qui soit mobilisateur.

 

Il est évident que ce qui doit être dit, et entendu ne peut être gêné par l'inefficacité, ni par la négligence. La révolution de l'indépendance communicationnelle a besoin d'un Simon Bolivar multiplié dans toute les épées symbolique qui marchent en Amérique latine pour affronter les retards et les esclavages idéologiques et avec des outils de communication pour de nouvelles victoires. Resterons-nous silencieux ? Dans une lettre en date du 9 août 1826, Bolivar expliquait  à Jose Antonio Páez l'importance de la chose imprimée et de la presse « en tant qu'artillerie de la pensée, éducateur des masses d'aujourd'hui et de demain, porte-parole de la création d'un nouvel ordre économique et de l'information internationale du point de vue de nos intérêts, procureur de la morale publique et frein des passions, vigilante contre tout excès et toute omission, coupable, catéchisme moral et des vertu civiques, tribunal spontané et organes des pensées lointaines. »

 

Une révolution de l'indépendance communication Nelle avec une nationalité continentale, avec un passeport humaniste. Parce qu'il est tellement dangereux qu'il nous vole les outils de production de la communication, comme il nous vole le champ symbolique. Quand les empires se rendent de mètres de ce territoire, il nous rendent esclaves, même dans ce que nous aimons, dans les mots que nous utilisons pour nommer ce que nous devrons vivre et comment nous devrons vivre et mesurer la vie. Et ils le font très probablement, au nom de la liberté, de la démocratie, de l'indépendance et de l'humanité. Les banques de l'empire disent être des institutions de la « confiance » quand elles sont des voleurs incontrôlable encore Blanc. Au nom des peuples, des milliers d’imposteurs gitent des blasons philanthropiques pour camoufler leurs usines d’esclavage.

 

Certains agents de l'impérialisme, infiltrés dans la Grande Patrie, sont désespérés et appellent à des interventions, des débarquements et des usurpations dans le but pervers de détruire toutes les victoires indépendantistes gagnées par nos peuples. L'idéologie de la classe dominante est une grande machine impérialiste de mensonges, d'impostures et de malversations en tout genre. Parfois, ils n'ont même pas besoin de mentir, il leur suffit de vous "apprendre" à "voir" le monde comme ils le voient pour vous aveugler. C'est la guerre cognitive.

 

Mets la révolution de l'indépendance, communicationnelle (avec le rapport MacBride dans la main) est une bataille radicale entre au moins deux manières irréconciliables de comprendre l'univers, la nature, la vie humaine et les relations sociales. Révolution  ou barbarie. C'est une révolution de l'indépendance, des goûts, des capacités, des talents, critiques, des émotions et de la façon de nous exprimer. Une révolution incessante, centimètre par centimètre, dans laquelle, souvent, la résistance la plus dure est celle que nous opposons nous-mêmes, dominés par les idées de ceux qui nous dominent. C'est pourquoi Bolívar, dans sa lettre de 1817 à Fernando Peñalver, lui demandait : « Envoyez-moi une presse à imprimer d'une manière ou d'une autre, c'est aussi utile que les fournitures ».

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2024/03/05/nuestramerica-simon-bolivar-el-hombre-de-las-comunicaciones/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/03/amerique-latine-simon-bolivar-l-homme-de-la-communication.html