Cuba: Coup d'Etat doux à Santiago, même scénario, mêmes objectifs, même échec
Par Raúl Capote Fernández
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Les images ne mentent pas bien qu'aujourd'hui, les nouvelles technologies, surtout l'intelligence artificielle soient capables de falsifier la réalité. Les photos et les vidéos qui arrivent de divers endroits de la planète où ont eu lieu ce qu'on appelle des « protestations pacifiques », « des marches d'opposants, », «des sit-in », des « tranchées », etc.… semblent des copies conformes les unes des autres.
En Iran, en Ukraine, au Venezuela, au Nicaragua, en Bolivie, etc, les torches humaines, les "guayas" (fils d'acier tendus d'un côté à l'autre de la rue), les "miguelitos" (engins artisanaux faits de clous et de morceaux de tuyaux jetés dans les rues pour dégonfler les pneus des motos et des voitures), les "activistes pacifiques" armés de masses en bois, de lance-pierres, de bazookas artisanaux, de cocktails Molotov, de dizaines d'armes artisanales, se répètent.
Les mêmes armes artisanales, les mêmes vêtements, les mêmes pancartes, les mêmes inscriptions, l'extrême violence, le scénario est le même, la même main tire les fils.
Des groupes criminel mobilisés grâce à de l'argent, des adolescents et des jeunes de familles à problèmes, mal soignés, en rupture scolaire, captés à travers les réseaux sociaux, des gamins à la recherche d'aventures regroupés dans des groupes WhatsApp et Facebook qui suivent certains influenceurs, incités par des agents bien camouflés de la contre-révolution dirigés par l'ambassade yankee ou depuis l'étranger, surtout depuis Miami, agissent dans les rues contre des objectifs préfixés pour provoquer le chaos.
Ils pillent des magasins, brûlent des institutions, agressent les forces de sécurité, frappent, tuent, détruisent et sèment la terreur.
Pendant ce temps, les grands médias, coordonnées avec les réseaux sociaux, construisent un récit du désordre, de la violation des droits de l'homme, de la criminalité des forces de sécurité, de l'illégitimité des Gouvernements victimes de l'attaque, etc.…
D'autre part, une forte campagne diplomatique se déchaîne pour condamner les Gouvernements et défendre les « opposants. »
Cuba a vécu la violence de cette stratégie au printemps, 2021, avec des éléments et des variables très similaires. Le Gouvernement des États-Unis a profité d’une situation économique difficile, dont la pandémie de COVID–19, pour intensifier le blocus économique, commercial et financier. Des protestations, encouragées de l'étranger ont eu lieu. Des pannes, des problèmes de transport, une pénurie de produits de base, une forte campagne dans les médias digitaux et les réseaux sociaux ont amené les gens à un état approche de l'état de choc.
Le désespoir, savamment géré, l'état de choc, font agir les gens de manière irrationnelle. Il suffit d'une étincelle pour provoquer un incendie impossible à arrêter.
À Cuba, il y a eu des protestations du 11 juillet, pas si importantes ni si intenses que l'ont dit les grands médias et les réseaux sociaux, mais c'est une réalité dont les services spéciaux des États-Unis ont profité pour imposer leur ordre du jour de « coup d'État doux. »
De petits groupes d'activistes contre-révolutionnaires ont gardé leur distance et diriger, donner des ordres aux gamins par téléphone, portable interposé, certains adolescents à qui ils apprenaient et à qui il demandaient de détruire des voitures, d'attaquer la police, de briser des vitrines, de lancer des pierres et des cocktails Molotov.
Il a été ainsi, c'est évident, parce qu'ils ne se sont même pas cachés pour le faire, parce que les principaux « chefs » du coup d'État se trouvaient à Miami.
Ils ont essayé, dans le cadre de la stratégie du coup d’Etat doux, d'organiser des barrages de rue, de tendre des fils d’acier et de brûler des pneus de voitures, mais il n'y sont pas arrivés.
L'action opportune du peuple révolutionnaire a empêché les actions programmées pour arriver à un état de violence extrême qui amènerait une situation d'ingouvernabilité, de réussir. Il suffit de se souvenir des appels constants de la contre-révolution à la désobéissance civile, à la barbarie, mais surtout à l'intervention militaire des États-Unis.
Ces tentatives se sont renouvelées récemment. Santiago de Cuba en fût l'épicentre. Ils ont choisi un quartier pauvre non par goût, mais pour « chauffer » la rue. Ils cherchaient, en profitant de la situation difficile que traverse le pays, à capitaliser le mécontentement et à lancer le peuple contre la Révolution.
Les médias, surtout les réseaux sociaux, se sont chargés de construire le récit du « désespoir », de l'opposition au « régime », du désenchantement et de la violence. Ils voulaient voir couler le sang.
Déstabiliser le pays, provoquer le chaos, focaliser les protestations pour construire une fausse réalité de ce qui se passe à Cuba, et surtout, fabriquer le prétexte pour « l'aide humanitaire ». Nous avons déjà ce qu'elle est, amenée à la pointe des missiles et des baïonnettes des « marins », exprimée dans des villes détruites, dans des milliers de morts, et dans la perte absolue de la liberté et de la souveraineté.
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