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Venezuela : Les États-Unis ne respectent pas les accords et tournent le dos au peuple du Venezuela

19 Avril 2024, 18:28pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar infos

 

Le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, Jorge Rodriguez, a dénoncé mercredi le fait que les États-Unis ne respectent pas les accords signés entre les délégations des deux Gouvernements suite aux réunions qui ont eu lieu depuis juin 2023 au Qatar, en Italie et au Mexique et lors desquelles on a parlé d'énergie, de politique, de diplomatie et de migration.

 

« Les États-Unis, tournent le dos à l'immense majorité du peuple du Venezuela, à la majorité chaviste, à l'opposition, aux indépendants, du peuple du Venezuela. Le peuple du Venezuela doit élever la voix avec le plus de force possible contre ces sanctions criminelles et assassines, et ceux qui les ont demandées, a déclaré Rodriguez qui est aussi le chef de la délégation du Gouvernement aux dialogues, lors d'une conférence de presse dans laquelle il a démontré que la le pays du Nord ne respecte pas sa partie des accords.

 

Rodriguez a précisé tous les éléments associés aux réunions qui ont eu lieu à Doha, capital du Qatar, à Milan, Italie et à Mexico, « pour explorer et s'occuper d'une demande que fera au mois de mai, le Gouvernement des États-Unis au Qatar pour demander un pont, un lien qui nous permette d'engager des conversations dans le domaine de l'énergie, de la politique, de la diplomatie et de la migration. »

 

Rodriguez a souligné que les premières rencontres pour créer des ponts pour le dialogue ont eu lieu le 7 mai 2023 à Doha, et bien que « depuis le début, l'intention de la délégation des États-Unis ait été de chercher la levée des sanctions et des mesures coercitives unilatérales contre le Venezuela, » la délégation vénézuélienne a dit clairement dès le début qu'elle était disposée « à discuter, et que les sanction n'auraient jamais dû être imposées parce qu'elles sont illégales, illégitimes et contraires au droit international. »

 

A ce sujet, il a indiqué qu'il y a eu eu des réunions le 3  et le 4 juin à Milan, le 8 et le 10 juin à Doha, le 3 et le 4 août à nouveau à Milan et le 27 et 28 septembre 2023, et que les deux dernières ont eu lieu les semaines précédentes, dans la capitale mexicaine.

 

« Le 28 septembre 2023, le Venezuela et les États-Unis ont signé deux mémorandum d'entente : l'un sur la migration et l'autre sur des problèmes politiques, diplomatiques et de relations entre les Gouvernements, », a-t-il expliqué.

 

Rodriguez a donné lecture des deux mémorandum. Dans celui concernant les problèmes politiques, on signale que le Venezuela, « fournira, à des fins d'information, une copie du brouillon de l'accord politique négocié avec la plate-forme unitaire du Venezuela (PUV) » et annoncera avec la PUV la date de la prochaine ronde de dialogues.

 

Il a également souligné que dans les accords de la Barbade, il était clair que « ceux qui auraient violé les lois ou la Constitution du Venezuela, ou se trouveraient sous une mesure de disqualification pourraient engager un recours, mais que si le tribunal conclut que cette personne a demandé qu'une armée étrangère envahisse le Venezuela, qu'une force multilatérale soit créée ou aurait applaudi quand Trump a volé l'essence du Venezuela ou quand il était difficile d'amener des médicaments et du matériel pour combattre la pandémie du COVID–19, » elle ne pourrait être candidate à des charges publiques et politiques.

 

« Depuis que nous avons commencé à parler, le 7 mai 2023, jusqu'à maintenant, il y a eu eu neuf conspirations contre la paix de la République, contre des fonctionnaires de la République, y compris contre le président Nicolas Maduro, organisées en Colombie, et nous l'avons dénoncé à la délégation des États-Unis plusieurs fois, », a-t-il précisé, et il a rappelé l'opération « bracelet blanc » et les tentatives de déstabilisation en provenance de Colombie.

 

Nous, nous avions des engagements et nous les avons tous respectés, » et il a précisé que la partie vénézuélienne a signé avec ce qu'on appelle la PUV, l'accord du 18 octobre 2023, a condamné toute forme de violence, mais que l'extrême droite vénézuélienne non, que la partie vénézuélienne a invité l'Union européenne, a contrôlé le registre électoral et garanti l'accès libre, égalitaire et équilibré des candidats aux médias et aux réseaux sociaux.

 

Il a noté qu'en ce qui concerne le président Nicolas Maduro, il existe « une récompense frauduleuse sur sa personne, signée par un procureur sale, ivre, alcoolique, qui est maintenant en prison aux États-Unis. Le seul qui ne peut pas sortir tranquillement dans la rue, c’est Maduro, parce qu’il est allé s'inscrire le 25 mars et il y avait deux individus de Vente Venezuela prêts à le tuer. »

 

Quant à la date des élections, Rodriguez a souligné que cela ne concerne que le Gouvernement vénézuélien, les citoyens du pays et le système électoral, c'est pourquoi l'engagement que les élections se dérouleraient au second semestre 2024 a été signé avec la PUV.

 

Il a dénoncé le fait que les États-Unis s’étaient engagés à émettre une licence générale pour autoriser des opérations dans le secteur du gaz et du pétrole et des transactions concernant la Banque Centrale du Venezuela, mais qu’ils ne l'ont pas fait.

 

En ce qui concerne le mémorandum en matière de migration, Rodriguez a expliqué que le Venezuela a permis que, de façon ordonnée, on procède au rapatriement de Vénézuéliens que le Gouvernement reçoit à bras ouverts.

 

Il y a eu une inversion du flux migratoire parce que le Venezuela est en train de vivre une période importante de rétablissement économique et sociale, » a-t-il indiqué et il a souligné qu'en matière de migration, « le jour, même où l’avion D'EMTRASUR a été volé et brutalement et vicieusement taxé dans un aéroport de Floride, le Venezuela a déclaré l'accord migratoire non conforme.

 

« Nous, nous avons une parole. Si eux ne la respectent pas, c'est bien. Nous parlerons quand ils auront à nouveau une parole, une signature et nous suspendons les vols, », a-t-il déclaré.

 

Le président de l'Assemblée nationale a souligné que le Venezuela a démontré qu'au milieu des sanctions demandées par des individus comme Maria Machado, Julio Borgez, Leopoldo Lopez et d'autres sur qui repose la souffrance du peuple du Venezuela, le pays a démontré qu'il peut produire.

 

Nous avons démontré que nous pouvons produire la nourriture que nous consommons, nous avons démontré que nous pouvons obtenir un consensus, et des alliances avec des secteurs qui sont contre les sanctions qu'ils nous ont imposées, », a-t-il déclaré.

 

Il a également affirmé que le pays avancera, et il a appelé instamment les Vénézuéliens à « être sûrs que les élections auront lieu pendant ce prochain mois de juillet 2024. Le Venezuela a démontré qu’au milieu des plus sévères sanctions, nous avons eu de la croissance. »

 

Il ne peuvent pas menacer le Venezuela

 

Le président du Venezuela, Nicholas Maduro, s'est prononcé après les déclarations du chef de la délégation du Gouvernement aux dialogues et a répété qu'ils ne peuvent pas menacer le pays et qu'ils continueront à travailler pour continuer à avancer et à croître.

 

«Ils pensent qu'ils nous font peur. Il n'y a pas de sanction, il n'y a pas de menace qui, aujourd'hui, ait causé des dommages aux efforts destinés à construire un nouveau modèle économique de production. Parce qu'aujourd'hui nous ne dépendons de personne en ce monde, nous dépendons seulement de nos efforts, de notre travail, de l'union que nous avons, de notre intelligence, de nos plans, de notre sagesse, de la bonne volonté nationale, », a-t-il déclaré.

 

Et il a souligné que ce sont les grands noms (d’extrême droite) qui ont demandé « de nouvelles sanctions des Yankee » et que « là, le docteur Jorge Rodriguez l’a démontré aujourd'hui lors d'une conférence de presse extraordinaire, et que les Yankees pensent qu'ils peuvent menacer le Venezuela. Ils ne peuvent pas menacer le Venezuela. »

 

« Nous, nous n'avons pas besoin de licence pour avoir de la croissance, pour produire, pour travailler. Qui l’a dit ou est-ce que nous sommes des esclaves ? Ou est-ce que nous sommes une colonie ? À quel moment sommes-nous devenus une colonie Yankee ? Le Venezuela est un pays qui chemine grâce à ses propres pieds, qui pense avec sa propre tête, qui produit avec ses propres mains, et le nouveau modèle économique, diversifié, productif, continuera à être son tournant de croissance, », a souligné le président.

 

Il a également indiqué au Fonds Monétaire International (FMI) qui prévoit une croissance pour le pays de moins de 4 % que « elle va être de 8 % et nous serons le pays qui aura la plus forte croissance en Amérique latine. »

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2024/04/18/venezuela-presidente-de-la-an-ee-uu-incumple-sus-acuerdos-y-da-la-espalda-al-pueblo/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/04/venezuela-les-etats-unis-ne-respectent-pas-les-accords-et-tournent-le-dos-au-peuple-du-venezuela.html