Venezuela : Le Conseil National Electoral refuse le cadeau de l'Union européenne
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar infos
Le président du Conseil National Electoral (CNE) du Venezuela, Elvis Amoroso, a exprimé ce lundi son rejet du fait que l'union européenne (UE) cherche à le contraindre et a exigé la levée des mesures coercitives imposées au pays.
Devant la presse, Amoroso a lu un communiqué dans lequel il condamne catégoriquement « les prétentions de l'Union européenne de me contraindre ainsi que le Pouvoir Electoral en essayant de faire croire à l'opinion publique internationale qu'ils sont en train de lever les sanctions coercitives unilatérales imposés à la République Bolivarienne du Venezuela. »
Il a souligné que le monde connaît les dégâts que les sanctions imposées ont causés à la population, et il a rappelé qu’elles « ont empêché que des patients avec un cancer, ou un diabète entre autres pathologies aient accès à des médicaments et ont empêché l'acquisition de vaccins pour les enfants et de matériel médical destiné à garantie la vie de ces patients. »
« En tant que président du Pouvoir Electoral et du Conseil National Electoral de la République Bolivarienne du Venezuela, j’exhorte l'Union européenne et les autres pays, comme par exemple les États-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni, à lever la totalité des sanctions coercitives unilatérales génocides imposées au peuple vénézuélien digne qui portent atteinte à ses droits de l'homme et à cesser la persécution qui pèse sur les entreprises qui font de gros efforts pour garantir, avec l’Etat vénézuélien, les médicaments et les aliments pour le bien-être des habitants de la République Bolivarienne du Venezuela, » a-t-il déclaré.
Il a également demandé l'arrêt « de tout autre mécanisme de chantage destinés à interférer dans le développement, libre et souverain du processus politique Vénézuélien. »
Il a expliqué que l'annonce faite cette ce jour, par l'Union européenne sur la levée des sanctions qui « ont été imposés à ma personne, je ne l'accepte pas parce qu'elle est immorale et contraire à mes valeurs en tant que citoyen. »
« Cette décision de l'Union européenne de lever seulement les sanctions qui pèsent sur moi est contraire au devoir que j'ai en tant que Vénézuélien: honorer et défendre la Patrie, ses symboles et ses valeurs, sauvegarder et protéger la souveraineté, la nationalité, l'intégrité du territoire, l'autodétermination et les intérêts de la nation, conformément à l'article 130 de la Constitution de la République Bolivienne du Venezuela. Il serait indigne et déloyal d'accepter ce cadeau de l'Union européenne, seulement pour moi et de laisser les 30 millions de Vénézuéliens être affectés par les sanctions et les blocus imposés par l'Union européenne et d'autres petits groupes de pays ennemis de notre nation car ce qui est correct, c'est de lever la totalité des sanctions imposées au peuple vénézuélien, » a-t-il noté.
Amoroso a alerté sur le fait que l'Union européenne persiste dans « pratique néo-coloniale », sans appliquer aucune correction à son « interventionnisme erroné contre le Venezuela, avec une sale manœuvre par laquelle elle cherche à éluder le rejet international croissant de l'application de ces mesures d'extorsion qui blessent les droits des peuples et la souveraineté. »
Pour finir, il a répété que tant que l'Union européenne persiste dans sa politique d'hostilité contre le Venezuela, « il lui est impossible d'engager un dialogue sincère, respectueux et productif avec le Pouvoir Electoral » et il a rappelé que ce système électoral est considéré comme l'un des meilleurs du monde.
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