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Venezuela : Elections, mensonges et réalité

2 Juin 2024, 16:08pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Par Omar Rafael García Lazo

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar infos

 

L'auteur aborde la situation qu’affronte la République Bolivarienne face aux prochaines élections et les manœuvres de l'opposition pour les faire échouer.

 

Après plusieurs péripéties, mesures et contre-mesures des groupes d'opposition au chavisme et au Gouvernement dirigé par Nicolas Maduro, la campagne électorale au Venezuela arrive à son état finale.

 

Cette campagne a été marquée depuis le début par l'intervention directe des États-Unis, et de l'Union européenne destinée à obtenir, cette fois grâce aux élections, ce qu'ils ont essayé d'obtenir depuis 1998 : renverser la Révolution Bolivarienne.

 

Après les élections de 2018 au cours desquelles le président actuel, Nicolas Maduro, a été réélu, le Venezuela a subi un ensemble d'agressions de divers sortes. Seule Cuba a subi une attaque aussi intégrale et systématique dans les années 60.

 

En 6 ans, la République Bolivarienne a résisté au blocus économique, commercial et financier, à des sabotages des infrastructures électriques et pétrolières, à des attaques contre la monnaie destinées à créer l'instabilité financière et l'inflation, à des mesures d'ingérence contre les exportations de pétrole, au vol des actifs vénézuéliens dans d'autres pays, entre autres choses.

 

Sur le plan politique, les efforts pour isoler le Venezuela, bien qu'ils n'aient pas eu le soutien espéré, ont demandé de gros efforts aux dirigeants chavistes pour défendre la souveraineté et la dignité du pays, renverser les conséquences économiques de ces actions et démasquer les responsables de ces manœuvres hostiles et leurs acolytes.

 

Sur le plan médiatique, la Révolution Bolivarienne a dû démentir d'innombrables calomnies et mensonges destinés à fracturer l'unité du processus, à discréditer l'alliance civique et militaire et à déformer la réalité.

 

Le Gouvernement dirigé par Maduro, s'est lancé dans la restitution de l'esprit de résistance par la population ébréché ar le plan ennemi destiné à semer le découragement et la fatigue à cause des carences induites et des mensonges fabriqués.

 

Sur le plan militaire, le terrorisme, les plans et les tentatives destinés à assassiner des dirigeants et  les tentatives d'invasion ont aussi été des actions que la Révolution a vaincues. En même temps, la menace de l'utilisation de la force avec des exercices militaires dans les zones frontalières terrestres et maritimes ainsi que l'intervention partiale et opportuniste des États-Unis dans le différend territorial entre le Venezuela et le Guyana font partie des plans contre-révolutionnaires.

 

Les coûts sociaux, économiques et politiques de cette offensive de Washington sont visibles, mais le Venezuela a résisté et a vaincu la stratégie de déstabilisation. Pour cela, les mesurer économiques destinées à garantir la souveraineté alimentaire, le renforcement de l'industrie pétrolière, la substitution aux importations, l'augmentation de l'investissement étranger et la réduction progressive de l'inflation ont été des mesures fondamentales. Ce qui, uni à un travail politique permanent et un travail d’interaction directe du Gouvernement et du Parti Socialiste Uni avec le peuple, a permis de surmonter l'étape de résistance et de projeter le pays vers le futur.

 

C'est dans cette situation de sauts qualitatifs et quantitatifs qu’auront lieu les élections présidentielles en juillet prochain.

 

Réalité contre mensonges

 

L'opposition vénézuélienne n'a pas réussi, tout au long du processus révolutionnaire chaviste, à coordonner une alternative politique solide, cohérente et représentative du secteur de la population opposé à la Révolution.

 

C'est énorme faiblesse, est en partie due à l'absence de véritables intérêts politiques nationaux et à la prévalence d'aspirations de groupes, de désirs de pouvoir, d'appétits économiques et de soumission à l’étranger.

 

C'est ainsi que la construction d'une candidature unique a été une dette dans cette campagne électorale, même si il les médias nous font croire le contraire.

 

On a assez parlé de Maria Corina Machado. Son passé criminel l’a disqualifie dans n'importe quel pays, pas seulement à cause de ses violations constantes de la loi et de ses liens avec le vol des actifs nationaux, mais parce qu'elle a trahi son pays en étant complice de manœuvres subversive et interventionnistes de puissances étrangères, en particulier des États-Unis.

 

Les dernières révélations indiquent que Corina cherchait du soutien n'importe où au point de demander au libéral Mauricio Macri de droite et au génocide Benjamin Netanyahu du soutien pour renverser le Gouvernement vénézuélien.

 

« Après la disqualification politique légale, irréversible et compréhensible de cette dame qui, de plus, transpire la violence et la mort par tous ses pores, son groupe politique a cherché des alternatives pour présenter un candidat qui puisse capitaliser « l'héritage » de Corina et chercherait à unir toutes les forces d'opposition. Il n'y a pas réussi. »

 

La contre-révolution compte aujourd'hui neuf candidats, dont le représentant de María Corina, ce qui démontre non seulement ce qui précède, mais aussi le manque de légitimité de chacune des propositions.

 

Dans un effort antidémocratique et désespéré, la stratégie médiatique des opposants financés par Washington et Bruxelles, cherche à amener la joute électorale à une polarisation anti-Maduro avec le candidat de Machado comme unique option valable, rendant ainsi opaque les adversaires anti-chavistes dont certains sont opposés à la violence, à la déstabilisation, et à la tendance anti-nationale de Maria Corina Machado.

 

Les résultats des sondages, les énoncés de propagande et des médias, les déclarations de politiciens vénézuéliens et étrangers et la couverture de la presse occidentale de la campagne du candidat de Maria Corina valident cette hypothèse.

 

Le discours de la contre-révolution a été plein d'un récit destiné à faire appel aux émotions et utiliser en sa faveur les effets des carence en camouflant à tout moment ses véritables intérêts et son passé terroriste et violent. Quand elle souligne son respect de la légalité de la Constitution, le cynisme se répand en cataractes.

 

L'un des objectifs de cette immense de cette intense manœuvre médiatique et de provoquer un haut degré d’incertitude.

 

Souligner la polarisation entre deux candidats et glisser, de plus en plus fortement, l'étrange possibilité d’une victoire de l’opposition constituent des étapes destinées à préparer le terrain pour une fois constaté l’échec de la contre-révolution, revenir rapidement à l'ordre du jour de déstabilisation et de violence à l'intérieur, et à l'extérieur, à l’hostilité et aux agressions économiques, politiques, médiatiques et diplomatiques.

 

« Le 28 juillet, l'avenir du Venezuela n'est pas la seule chose qui se joue. La région, sans le Venezuela chaviste serait moins indépendante et plus vulnérable aux appétits des États-Unis qui, après leur affaiblissement progressif en tant que puissance hégémonique, regardent avec plus d'intérêt qu'auparavant l'Amérique latine et les Caraïbes. »

 

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2024/06/01/venezuela-elecciones-mentiras-y-realidades/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/06/venezuela-elections-mensonges-et-realite.html