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Venezuela: Campagne médiatique contre  les élections

27 Juillet 2024, 17:21pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Par Hedelberto Lopez Blanc

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar Infos

 

Face aux élections générales qui auront lieu dimanche 28 juillet au Venezuela, les Etats-Unis et les nations occidentales ont déchaîné une féroce campagne contre la Révolution Bolivarienne, contre son candidat Nicolás Maduro et en soutien à l’opposition de droite à laquelle ils attribuent la victoire grâce à de constants sondages biaisés.

 

Infobae, El País, CNN, BBC, France24, Deutsche welle, Bloomberg, EFE, AP et toute l’immense machinerie des médias hégémoniques occidentaux se consacrent depuis des mois à souligner qu’il y aura fraude aux élections. Ils mettent constamment en avant la figure de María Corina Machado, la « victoire certaine » de l’opposition et essaient de dénigrer la chavisme grâce des informations fausses et nocives.

 

Sur les 10 candidats en compétition pour la présidence, 2, Edmundo González Urrutia de la Plateforme Unitaire Démocratique (PUD, extrême-droite) et Enrique Márquez du Parti Centrados, ont refusé de signer l’accord de reconnaissance des résultats des élections, ce qui ouvre la voie, si Maduro gagne, à la possibilité d’appeler immédiatement à manifester contre le Gouvernement pour essayer d’entraîner le pays dans une spirale de violence.

 

Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a déclaré: « Presque tous l’ont signé mais ce secteur d’extrême-droite ne l’a pas fait. Pourquoi? Parce que, en tant que procureur général de la République j’alerte sur cela, parce que l’ordre du jour de ce secteur d’extrême-droite n’est pas la paix, n’est pas le dialogue, n’est pas le débat, n’est pas la voie électorale. »

 

Il a ajouté que ce secteur minoritaire ne représente pas la volonté de justice démocratique d’être en paix et l’a prouvé quand il a participé aux tentatives d’assassinat du président de la République Nicolás Maduro, aux tentatives d’attaques contre des casernes de l’Armée, au coup d’Etat raté d’avril 2002 contre Hugo Chávez et aux sanglantes guarimbas qui ont eu lieu entre 2014-2017.

 

L’opposition de droite a toujours qualifié de « fraude électorale » les plus de deux douzaines d’élections qui ont eu lieu au Venezuela depuis 1999 et n’a affirmé qu’une seule fois que les élections avaient été « propres »: quand elle a obtenu la majorité au Parlement en 2015.

 

Le Venezuela possède l’un des systèmes électoraux les plus sûrs, les plus rapides et les plus informatisés au monde, auquel de nombreuses organisations internationales et d nombreux observateurs indépendants ont recours pour vérifier la véracité de l'acte, ce qui rend très difficile de frauder.

 

Le simulas re d’élections qui a eu lieu le 30 juin dernier a été qualifié de succès par le Conseil National Electoral (CNE) qui a souligné l’organisation, l’efficacité du système et la diversité des identités politiques du pays dans ces élections.

 

Comme cela a été prouvé, depuis que le dirigeant bolivarien Hugo Chávez Frías a gagné les élections de 1999, les Etats-Unis ont utilisé toutes sortes d’extorsions économiques, d’agressions, d’attaques armées et ont même tenté d’assassiner le président de la République pour renverser le Gouvernement vénézuélien qui, malgré ces conditions, a continué à lever les drapeaux de la souveraineté et de l’indépendance.

 

Pour les prochaines élections, ils mettent constamment en avant la figure de María Corina Machado qui a un long passé d’actions contre la République Bolivarienne qui a débuté en 2005 quand elle a rencontré à la Maison Blanche le président George W. Bush à qui elle a demandé son soutien pour renverser  Chávez.

 

En 2002, elle a signé le « décret Carmona » qui validait la tentative de coup d’Etat contre Chávez et plus tard, elle a été condamnée pour conspiration pour avoir reçu 53 000 dollars d’une ONG financée par les Etats-Unis. Pour ces deux charges, elle a été condamnée à 28 ans de prison mais Chávez l’a amnistiée. Ensuite, elle a soutenu et encouragé les guarimbas et a même demandé à l’OEA d’autoriser une intervention militaire au Venezuela .

 

Sur décision de Washington, Corina Machado a employé toute son énergie pour que Edmundo González de la Plateforme Unitaire Démocratique se lève avec une hypothétique victoire. Ce monsieur, selon le premier vice-président du Parti Socialiste Uni du Venezuela, Diosdado Cabello, collaborerait avec la CIA depuis qu’il a été étudiant dans une université privée étasunienne de 1976 à 1981.

 

Sur ses réseaux sociaux, González Urrutia a soutenu l’invasion de la Libye par l’OTAN  et l’ assasinat du président de ce pays, Mouammar El Kadhafi. Bien qu’il ait une carrière politique pauvre, il déclare dans son programme de campagne son intention de réviser les relations avec la Chine et l’Iran malgré les conséquences négatives que cette action aurait pour l’économie vénézuélienne.

 

En toute logique, le candidat d’extrême-droite jouit d’un large soutien des Etats-Unis et des médias hégémoniques qui ont mis en place une forte campagne destinée à faire monter la figure de González  et à créer le climat favorable à l’idée que le Gouvernement de Maduro prépare une fraude électorale.

 

Plusieurs sabotages d’infrastructures ont été commis récemment dans le pays (ponts frontaliers et systèmes électriques) et on a même évoqué l’assassinat éventuel du président actuel candidat du PSUV avec l’aide d’un groupes paramilitaires colombiens.

 

Le Venezuela et l’Amérique Latine doivent être en alerte parce que les forces de droite soutenues par Washington sont capables de faire n’importe quelle saloperie pour s’approprier les richesses de la nation bolivarienne et affaiblir l’intégration progressiste des pays de la région. L’Empire guette l’Amérique Latine.

 

Source en espagnol:

https://www.resumenlatinoamericano.org/2024/07/26/venezuela-campana-mediatica-contra-elecciones/

URL de cet article:

http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/07/venezuela-campagne-mediatique-contre-les-elections.html