Venezuela: Anonymous, le plus grand réseau de logiciels malveillants du monde
Par Geraldina Colotti
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar Infos
On ne peut plus cacher l'ampleur de l'attaque informatique qui aurait dû couvrir le coup d'Etat au Venezuela en bloquant la transmission des données du CNE après les élections du 28 juillet. En effet, non seulement le magnat des réseaux sociaux, le bailleur de fonds libéral de Trump, Elon Musk, a directement menacé le président Nicolas Maduro, mais maintenant, Anonymous Venezuela s'est attribué la responsabilité des attaques. Le groupe de pirates a déclaré sur X qu'il avait développé « le plus important réseau de logiciels malveillants du monde », en collaboration avec CyberHunters pour lancer des attaques contre des sites et des portails du Gouvernement et des organisations qui s'occupent de la sécurité informatique.
Celui qui a encore des doutes sur l'orientation de ces pirates qu’ont a déjà vus à l’œuvre pendant les “guarimbas” précédentes et sur qui les finance–une orientation qui n'est pas « anarchiste » pour rien–peut regarder ce qu’ils attaquent au Venezuela : des plates-formes syndicales, ouvrières, communautaires et féministes, des sièges de mouvements et de partis socialistes. Combien de temps l'Europe continuera-t-elle à ne pas voir la véritable nature de ces entités soi-disant « libertaires »?
Et surtout, pourquoi, avec toute l'horreur que sème l'impérialisme dans le monde en commençant par le génocide en Palestine, ces « sympathiques » pirates se consacrent-ils à déployer « l'arsenal le plus important du monde pour lancer des attaques contre le régime de Caracas » ?
D'autre part, il suffit de revoir certaines des révélations du site WikiLeaks–récemment republiées par l’agence venezuelanews- pour comprendre la portée et l'obstination de l'ingérence nord-américaine et européenne dans les affaires intérieures du Venezuela et les intérêts qui ont motivé et continuent à motiver les tentatives de renversement des Gouvernements bolivariens.
Parmi les nombreux documents publiés par le site de Julian Assange- qui a payé de nombreuses années de prison son courage pour informer–le Venezuela est mentionné dans plus de 170 000 documents. Il y a des preuves de l'utilisation et du financement d'O.N.G. et de défenseurs des « droits de l'homme. » et les témoignages de ceux qui ont été achetés pour passer des informations aux États-Unis de l'intérieur de la compagnie pétrolière d'État PDVSA.
Après le coup d'Etat contre Chávez en 2002, seulement entre 2004 et 2006, les États-Unis ont fourni 15 000 000 de $ à plus de 300 O.N.G. vénézuéliennes par intermédiaire de leurs agences de sécurité.
Des fleuves de dollars qui servent à diffuser l'histoire des manifestants « pacifiques » injustement attaqués par une dictature « féroce. » Des mensonges astucieusement alimentés pour s'approprier les ressources du pays, chasser les classes populaires du pouvoir de décider et étendre la guerre impérialiste également en Amérique latine, le dernier continent jusqu'à présent à n’avoir pas été contaminé.
Mais, heureusement, le Venezuela n'est pas seul et possède un solide tissu d’institutions et une solide union civique et militaire qui ont empêché l'accession au pouvoir d'un « Pinochet » vénézuélien.
Pendant ce temps, le Parlement vénézuélien discute d'une loi particulière contre le fascisme et le néo-fascisme.
« Si vous n'avez pas d'expressions de haine similaires, vous ne devez pas vous inquiéter…, a dit le vice-président du PSUV, Diosdado Cabello–ceux qui doivent s'inquiéter, ce sont les fascistes, les néo-fascistes et les haineux de toujours. »
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