Vénézuela: Edmundo González ne s’est pas présenté devant le TSJ
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar Infos
La Cour Electorale du Tribunal Suprême de Justice (TSJ) rend compte du fait qu’Edmundo González Urrutia, l’ancien candidat à la présidence de l’opposition extrémiste ne s’est pas présenté après avoir refusé de comparaître devant le plus haut tribunal du pays bien qu’il ait été appelé à témoigner à propos des élections du 28 juillet dernier: « On prend note du fait que le citoyen Edmundo González Urrutia n’a pas répondu à la convocation de la Cour Electorale du Tribunal Suprême de Justice, » a déclaré la magistrate Caryslia Rodríguez, présidente du TSJ.
Et elle a précisé que l’ancien candidat devait aussi « consigner ce qui a été réclamé dans la sentence de cet organe juridictionnel et n’a pas répondu à la convocation qui lui avait été signifiée pour qu’il soit présent aujourd’hui devant cette Cour Electorale. »
Le candidat de l’extrême-droite était absent à une autre séance du Tribunal Suprême à laquelle il avait été convoqué.
La semaine dernière, le président Nicolás Maduro a déposé un recours contentieux devant la Cour Electorale du TSJ pour connaître la légalité et la constitutionnalité de tous les faits, actes, actions omission, abstention, de toute personne juridique, privée ou publique ou de personnes naturelles aux élections du 28 juillet.
A la demande de l’Exécutif, le TSJ a c convoqué les 10 candidats et les dirigeants des diverses organisations politiques, conformément à ce qui est stipulé dans l’article 85 de l Loi Organique du. TSJ, les articles 12 et 14 du Code Civil pour qu’ils remettent tous les documents électoraux qu’ils ont en mains, en présence du Procureur Général de la République,Tarek William Saab.
La Table de l’Unité Démocratique (MUD) et certains partis de la Plateforme Unitaire (PUD) qui ont soutenu la candidature de González Urrutia ont hurlé à la fraude en disant avoir les preuves de la victoire mais ils ne les ont apportées à la Cour Electorale, seule instance compétente pour résoudre une controverse électorale. Ils n’ont as reconnu le CNE avant les élections et ont refusé de signer l’accord de reconnaissance des résultats. Maintenant, ils exigent qu’on publie les procès-verbaux. Dans le cadre du coup d’Etat, le site du CNE subit une attaque informatique mais ils gardent un silence de mort.
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