Venezuela: Le monde ne doit pas savoir que c'est le peuple qui décide
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
La députée vénézuélienne Blanca Eekhout a déclaré que le pouvoir populaire est la bonne voie pour renforcer la démocratie agissante et participative et a affirmé que la guerre économique, médiatique et cognitive systématique que déchaîne l'impérialisme est destinées à empêcher que d'autres peuples du monde aient connaissance de cet exemple.
La présidente de la commission de développement des communes de l'Assemblée nationale a déclaré en exclusivité à Telesur que, au Venezuela, le peuple décide non seulement à quels projets il donne la priorité, mais il les planifie, les exécutes, les supervise et garantis qu'il répondent à ses besoins.
Elle a ajouté que Chávez a insisté sur le fait que chaque besoin doit être transformé en un mouvement pour parvenir au gouvernement des districts, le gouvernement du peuple, du peuple sur place.
Elle a souligné que la guerre impérialiste contre le Venezuela est organisée pour empêcher que d'autres peuples aient connaissance de cet exemple : que le peuple peut gouverner, à la conscience pour le faire et le droit de devenir acteur de son histoire.
À propos de la seconde consultation nationale du peuple qui s'est déroulée ce dimanche, elle a affirmé que les gens sont allés voter en paix pour leurs projets et elle a rappelé qu'il s'agit de plus de 30 000 projets qui ont été choisis lors d'assemblées dans tous les toutes les circonscriptions communales.
Pour elle, les gens identifient les besoins, font les assemblées pour choisir les sept projets principaux et continuent ensuite à se déployer sur le territoire pour garantir l’élection et que l’un de ces projets soit reconnu comme prioritaire par les urnes.
C'est pourquoi elle a qualifié de privilège du peuple l'élection de ce dimanche et a signalé que, malgré les pluies persistantes dans certains états, les gens se sont mobilisés et ont défendu ce droit souverain.
Elle a évoqué le fait que dans d'autres parties du monde, les processus démocratiques se limitent à des élections tous les 5 ou 6 ans et que la souveraineté est déléguée à d'autres personnes qui n'expriment presque jamais les besoins, les intérêts et les luttes de leur communauté.
Le président Nicolás Maduro a parié sur le peuple. C‘est 'un héritage du Comandante Hugo Chávez et d'une partie de ce que signifie le projet de Simón Bolívar, à savoir l'exercice par le peuple de sa volonté absolue. Dans les moments les plus difficiles, pour obtenir la paix, Chávez et Maduro convoquaient le peuple. Maduro a également eu confiance dans les communautés pour conjurer les pénuries et la pandémie de COVID–19.
Eekhout a rappelé qu'après la première consultation nationale du peuple (21 avril), il y a eu des communautés qui ont dépassé les objectifs. Elle a souligné que certains gouverneurs ont décidé de donner plus de ressources pour financer les projets que les communautés considéraient comme prioritaires.
Elle a souligné le niveau de conscience et d'organisation du peuple vénézuélien, une clé pour le renforcement de ce modèle démocratique. « C'est un exemple pour le monde : il confirme qu'on peut vivre debout et non à genoux, qu'on peut avoir des présidents ouvriers et non banquiers qui répondent aux intérêts du peuple. »
Et elle a ajouté que l'Assemblée nationale continuera à travailler pour réformer les lois du pouvoir populaire. Nous réformerons rapidement la loi sur les communes pour l’adapter aux nouvelles réalité avec l'affrontement des difficultés de la guerre hybride impérialiste et l'expérience acquise en construisant de nouvelles entités de gouvernement destinées à transformer la vieille démocratie bourgeoise en démocratie directe, véritable, agissante, une démocratie de justice et de dignité.
Nous aurons la seconde discussion sur la loi du circuit économique communal pour que la production réalisée par le peuple entre dans un circuit vertueux, soit investie dans la dignité de leur vie et ne s'échappe pas vers le marché, a-t-il informé.
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