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Venezuela : Les organisations qui financent le centre Carter

15 Août 2024, 16:48pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Traduction Françoise Lopez, pour Amérique latine-Bolivar infos

 

Le centre Carter a joué un rôle important dans l'échafaudage de récits déployé contre le Venezuela pour mettre en doute la transparence du système et les résultats des élections. Cette organisation a présenté le 13 juillet un rapport biaisé aligné sur l'agenda putschistes dirigé par Edmundo González et María Corina Machado.

 

L'accompagnement des élections par cette O.N.G. fondée en 1982, par l'ancien président démocrate Jimmy Carter était basé sur l'idée qu'elle respectera son engagement de respecter la Constitution et les lois vénézuéliennes comme lors des élections précédentes.

 

La preuve qu'elle s'est jointe à un scénario de changement de régime après le 28 juillet a été faite quand, deux jours après les élections, et avant le délai fixé dans le calendrier électoral, ses représentants ont quitté le pays et déclaré que cette élection présidentielle « n'avait pas satisfait aux paramètres et aux standards internationaux d'intégrité électorale et ne pouvait être considérée comme démocratique », sans présenter de preuves de cette accusation.

 

De même, dans le rapport suspect qui a été publié et ne fait même pas deux pages, le Centre émet des opinions politiques contre le Gouvernement vénézuélien en employant même des codes discursif propre à la Plateforme Unitaire Démocratique : « Ces dernières années, des partis d'opposition ont subi des interventions judiciaires au détriment des dirigeants socialement et politiquement les plus reconnus pour que cela profite à des personnes proches du Gouvernement en influent sur la formation de leur candidature, » dit le texte.

 

Sans respecter le calendrier et sans donner de détails techniques, le centre Carter c'est pressé de présenter une déclaration partielle. Le président Nicolas Maduro a signalé que ce rapport était écrit depuis plusieurs mois et qu'il constituait un élément qui s'ajoutait au climat d'instabilité qui s'était installé.

 

Le président a aussi déclaré que le centre Carter n'a ni la rigueur ni l'éthique qu'il avait dans le passé et que ses nouveaux dirigeants sont des salariés du département d'État et d'autres organisations qui ont stimulé des changements de régime.

 

Celui qui paie impose sa logique

 

Il suffit de revoir la liste de ceux qui patronnes le centre Carter, pour comprendre que ça déclaration partial et sans fondement technique n'est pas un fait isolé, mais un élément

mais un élément de bruit et d'ignorance qui fait désormais partie de l'agenda de déstabilisation de l'après 28 juillet.

 

Le média Naked Capitalism, après avoir analysé les informations publiquement disponibles, a rapporté que le principal groupe de donateurs du Centre Carter comprend le Département d'État, l'USAID, la Belgique, le Bureau de développement du Royaume-Uni, Pfizer, Open Society, Coca Cola, la Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation Turner, la Fondation Rockefeller et la Fondation Walton, parmi d'autres.

 

Des organisations comme l’Open Society Foundations, la USAID et la Fondation Rockefeller, largement connu pour financer et encourager des révolutions de couleur contre les Gouvernements non alignés sur Washington dans diverses parties du monde, se cache sous la façade de la promotion de la démocratie » comme moyen démagogique pour masquer leur implication dans des opérations de coup d’État.

 

Dans de nombreux cas, ces entités, qui font partie de l'industrie complexe du changement de régime, se fondent dans la population en déployant des réseaux d'ONG qui exploitent, de manière intéressée, la question des droits de l'homme.

 

Au Venezuela, une O.N.G., comme Provea, Contrôle Citoyen, Observatoire Vénézuélien des Conflits Sociaux sont affiliées à ces stratégies en partageant des donateurs et des voies de financement avec le centre Carter.

 

Mets le tournant du centre, Carter s'explique par rapport aux Venezuela s'explique aussi par le fait que, depuis 2020, cet O.G est dirigé par  Paige Alexander, qui a à son actif 20 ans de formation dans des bureaux et des organisations étasuniennes à caractère interventionniste.

 

Un coup d'œil sur la formation de la direction exécutive actuelle pourrait nous donner une idée de la raison pour laquelle le rapport du Centre s'intègre dans l'agenda de changement de régime mis en place par Washington au Venezuela.

 

Brève histoire de l'actuelle direction exécutive du centre Carter

 

  • Avant de devenir  directeur du centre Carter en 2020, Alexander est passé par plusieurs agences 'et O.N.G. internationales qui « promeuvent  » la démocratie et l’éducation d'un point de vue qui privilégie les intérêts politiques des États-Unis.
  • Entre 1993 et 2001, Alexander a été l'adjointe de l'agence des États-Unis pour le développement international (USAID) pour l'Europe et s’est concentrée sur la reconstruction immédiate après le conflit dans les Balkans. Rappelons que cet agence a participé activement à l'agenda de changement de régime au Venezuela pendant l'étape de Guaido, pour prendre seul exemple.
  • En 2015, elle fut à nouveau choisie par le Sénat, pour diriger le bureau du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, et est arrivée à avoir sous ses ordres 1000 employés, des programmes dans 12 pays et plus 1 400 000 $ de financement annuel.
  • De 2017, à sa nomination au centre Carter, elle a été directrice exécutive de la coopérative Européenne pour le développement rural (EUCORD, à Bruxelles et Amsterdam.
  • Auparavant, Alex avait été directrice associée du projet, liberté à l'école de gouvernement John F. Kennedy de l'université de Harvard et consultante d'institution comme la fondation CS Mott, la Rockefeller Brothers Fund et l’Open Society Institute à Prague.
  • Actuellement, elle est membre de la direction de la fondation Roumano–américaine, du conseil des affaires mondiales d'Atlanta et de la fondation Russie libre, toutes des institutions visant à promouvoir les intérêts géopolitiques des États-Unis.

 

Sur la base de ces éléments, il n'est pas surprenant que le Centre Carter ait été poussé par les intérêts économiques qui le soutiennent dans une direction contraire à son rôle de de contrôleur électoral au Venezuela.

 

Source en espagnol:

https://www.resumenlatinoamericano.org/2024/08/14/venezuela-los-intereses-economicos-que-gobiernan-el-centro-carter/

URL de cet article:

http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/08/venezuela-les-organisations-qui-financent-le-centre-carter.html