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Venezuela : Mettre un frein à la dictature digitale de WhatsApp et de X

19 Août 2024, 17:01pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Traduction Françoise Lopez, pour Amérique latine-Bolivar infos

 

Partout dans le monde, les idéologues et les terroristes du libéralisme des médias de masse, armés des calomnies et de la rhétorique les plus confuses, se préparent à attaquer de toutes parts la décision du Gouvernement de supprimer provisoirement WhatsApp et « X ». Les bombardements de calomnies, les accusations, les barrages de crachats hypocrites qui se réclameront de la « liberté d'expression » pour justifier la liberté d'agression contre un peuple en lutte se prépare déjà. Les prophètes de malheur de l'agression contre-révolutionnaire annoncent déjà que nous ne pouvons plus attendre.

 

Il ne suffit pas d'annuler les concessions, la distribution et la commercialisation des « réseaux sociaux » avec leurs charges putschistes. Les dénonciations du Gouvernement vénézuélien doivent pas être réduites à un épisode anecdotique, qu'on  fait passer pour une colère légaliste, pour un caprice régionaliste ou pour la proie de meutes de manipulateurs salariés. Cette décision nous implique tous, nous appartient, nous concerne nous oblige à l’étudier, à l'élargir, à la contextualiser et à l'accompagner. Jusqu'à ses ultimes conséquences.  C'est une opportunité et. un exemple pour le monde entier et nous devrions inclure sa portée dans les ordres du jour et les programmes les plus immédiats. On n'y arrive pas avec l'annulation des concessions.

 

Depuis les dictatures digitales de WhatsApp, et de X (et avec beaucoup d'autres opérateurs putschistes),  non seulement ils ont engagé une offensive pour leur « liberté d'expression » bourgeoise, mais ils ont donné leur aval au projet de pillage des ressources naturelles que la droite vénézuélienne a offert aux meutes  transnationales de droite et d’extrême-droite avec les “guarimbas”  et avec des campagnes de violence hybride brutale contre les institutions de la révolution… enfin, les « réseaux sociaux » ont perfectionner des tactiques quotidiennes martèlement, de calomnies, de suspicion, de discrédit et de terrorisme émotionnel de tendance néofasciste contre le processus révolutionnaire vénézuélien. La Révolution vénézuélienne, qui est un gouvernement démocratique, est obligée de ne pas céder un pouce de terrain à la contre-révolution médiatique qui se dispose à détruire le meilleur de ce que le peuple a construit et le meilleur de son développement. Ne pas lui accorder de privilège, ne pas lui accorder l'impunité, ne lui laisser aucune marge de manœuvre pour la trahison. Sans concessions.

 

La décision de fermer la voie aux opérations aliénantes et/ou contre-révolutionnaires, entreprises par les propriétaires des "réseaux", n’obtient pas ses meilleures réussites en faisant simplement annuler, provisoirement, les agressions dont elles ont bénéficié pendant des années, parce qu’il est nécessaire de soulever un débat et un jugement internationaliste, un mouvement d’organisations sociales et ouvrières qui laisse voir le cas vénézuélien, et pas seulement comme un cas qui appartient au monde et qui, jour après jour, devient un problème plus aigu avec des séquelles plus graves. Un mouvement scientifique, politique, communicationnel, internationaliste est nécessaire nécessaire pour exercer un contrôle démocratique direct et minutieux sur le travail de tous les médias, mais plus particulièrement sur les « réseaux sociaux », non comme un « contrôle », unilatéral de bureaucratie ou de groupe, mais comme un contrôle direct des peuples, des utilisateurs, des travailleurs même des chaînes de communication organisées avec une méthode révolutionnaire pour construire un projet de communication par l'intervention technique, théorique, créative, ludique, poétique, de la meilleure qualité possible, selon le développement qu'on obtient, avec un consensus dans les formes et les idées. Il n'est pas suffisant d'annuler les concession alors qu'une révolution socialiste de la communication n'existe pas.

 

Il n'y aura de « liberté d'expression » que quand on ce qu'on appelle les « médias » cesseront d'être la propriété privée de monopoles multinationaux camouflés sous des déguisements « démocratiques. », Il y aura « la liberté d'expression » quand les travailleurs interviendront en tout, indépendance politique dans la direction des médias. Il y aura « liberté d'expression » quand, avec l'aide de toutes les connaissances et de tous les outils scientifiques, éthiques et politiques possibles, on libérera objectivement le potentiel de la pensée et la dextérité humaines dans tous les domaines de la vie sociale. Quelque chose va très mal si un média n'obéit pas au développement des peuples, à leurs ordres du jour de lutte à partir de la base avec une intervention pleine de toutes les voix, quelque chose va très mal s'il n'y a pas d'ordre du jour et de direction des travailleurs et cela doit être corrigé. Sans concessions.

 

La pratique bourgeoise de dompter les consciences pour qu'elles acceptent sans discernement l'interprétation marchande d'un monde contrôlé et dégénéré par les puissants, n'est pas de la « liberté d'expression ».

 

Ce n’est pas "la liberté d’expression" peindre un monde beau pour les riches alors que les masses avalent le silence amer et obligatoire face au pillage, à la misère, aux prédations et à la violence contre les peuples. Ce n’est pas "la liberté d’expression" le mélodrame de ces "réseaux sociaux" de très mauvaise qualité qui exploite les travailleurs des médias et vend à prix d’or les déjections cyniques des publicistes et journalistes bourgeois. Ce n’est pas "liberté d’expression" de disposer de réseaux de médias pour exposer les bouffonneries de la bourgeoisie, sa pornographie, la pédophilie, le sadomasochisme... de fonctionnaires, de policiers et d’ ecclésiastiques célèbres.

Ce n’est pas « la liberté d’expression » deux jours, payer les médias pour exhiber ce que  les oligarchies ont négocié avec les bureaucratie et de les publier comme si c'étaient des réussites morales.

 

Ce n'est pas la "liberté d'expression" l'exhibitionnisme des spectacles pathétiques, ses bains de sympathie morale pour 'le peuple' ou ses dons messianiques. Ce n'est pas la "liberté d'expression" d'enseigner aux étudiants dans les écoles, publiques ou privées, à servir docilement à l'aliénation des utilisateurs, de leur apprendre à être corrompus, à se prostituer pour quelques pesos et à enterrer les morts de la barbarie capitaliste sous le fumier de leur syntaxe de presse. La liberté d'expression n'est pas la liberté du marché.

 

Depuis les dictatures numériques de WhatsApp et "X", la bourgeoisie se prépare à défendre becs et ongles, l'une de ses chaires les plus chères au Venezuela. Les lièvres de la "communication" capitaliste se préparent à entamer une autre bordée d'agressions contre le Venezuela, cette fois en utilisant la saloperie d'accuser la Révolution d’être autoritaire, c'est-à-dire d'accuser l'autre d’être ce qu'ils sont. C’est leur plan et ils ont déjà des tactiques, des stratégies et des budgets pour cela... nous approfondirons nos campagnes, prêtes, aux côtés de nombreuses autres actions, à contribuer à la tâche de qualifier, dénoncer, démonter et surmonter toute agression contre la Révolution vénézuélienne. S'ils étudient déjà, dans toutes les centrales du renseignement , les façons d'espionner et de saboter pour arrêter la décision de soumettre les "réseaux" à la critique, après un coup d'effet qui détruit le prestige démocratique mondial du Venezuela, s'ils font de leur mieux, il faut prévoir mille et une stratégies révolutionnaires partant de la base pour défendre et élargir les réalisations de la belle révolution. Peu de choses sont plus importantes à cette heure.



Source en espagnol:

https://www.telesurtv.net/blogs/frenar-a-las-dictaduras-digitales-de-whatsapp-y-x/

URL de cet article:
http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/08/venezuela-mettre-un-frein-a-la-dictature-digitale-de-whatsapp-et-de-x.html
 

 



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