Bolivie : Les blocages de routes augmentent après l'attentat contre Evo Morales
Par Daniel Zenteno,
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Dimanche, avant l'attentat, on enregistrait 16 points de blocage pendant la matinée, selon l'administration Bolivienne des routes (ABC). Selon le dernier rapport de celle-ci, on enregistre maintenant jusqu'à 22 points de blocage dans le cadre des manifestations organisées par les secteurs favorables à l'ancien président Evo Morales.
Ces manifestations ont débuté après que Morales ait dénoncé le tentative d'assassinat, alléguant qu'il avait été attaqué par des civils armés à partir de véhicules non identifiés, alors qu'il se déplaçait dans la région du Chapare, Cochabamba.
Sur plusieurs vidéos, on peut voir comment la camionnette dans laquelle se trouvait l'ancien président a reçu 14 coups de feu, blessant le chauffeur, bien que Morales en soit sorti sain et sauf.
Rapidement, le Mouvement Vers le Socialisme (MAS) a dénoncé le fait devant la communauté internationale et prévenu qu'il s'agissait d'une « tentative d'assassinat. » alors, les points de blocage ont augmenté graduellement.
Les partisans de Morales ont pris la piste de l'aéroport de Chimore, à Cochabamba, en alléguant que leur intervention était destinée à « protéger », la vie de l'ancien président. De même, d'autres fédérations ont radicalisé les mesures de pression qu'elles mettent en œuvre depuis deux semaines.
Sur les 22 blocages, 18 sont concentrés dans le département de Cochabamba, le principal touché par le siège. Ainsi, le transit entre l’est et l'ouest de la Bolivie est coupé pour le pas pour le 13e jour consécutif.
Santa Cruz enregistre un blocage dans sa zone limitrophe avec Cochabamba, Oruro conserve deux blocages et à Potosi, on en observe un.
C'est attentat s’est produit alors que les demandent de militariser Cochabamba à cause des troubles que causaient les blocages augmentaient.
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