Colombie : Gustavo Petro dément les 5 principes par les accusations contre lui
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Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le président de la Colombie, Gustavo Pétro, dans une allocution, mardi, a demandé au monde de prêter attention à la Colombie pour défendre la démocratie face au coup d'Etat contre lui.
À propos de la déclaration du Conseil National Electoral (CNE), le président a insisté sur le fait qu'elle met en danger les institutions qu'il représente et constitue la principale menace contre la démocratie dans son pays.
« Le CNE a formulé des charges contre moi, en violant la Constitution, » a dit le président, et il a démenti les 5 principales accusations que le CNE porte contre lui.
« Les soi-disant apports de l'Union Syndicale Ouvrière de l'Industrie du Pétrole et de la Fédération Colombienne des Travailleurs de l'Education n'ont pas été destinés à ma campagne mais au parti Colombie Humaine, c'est la même chose que ce qui a été fait pour le parti Centre Démocratique lors de la campagne d'Ivan Duque en 2018 et le CNE l’a absout, le 28 octobre 2021. »
« Le soi-disant paiement de témoin électoraux ne correspond pas à des dépenses de campagne. La campagne du premier tour s'est déroulée jusqu'à l'ouverture des urnes le 29 mai 2022, et celle du second tour jusqu'à l'ouverture des urnes, le 19 juin 2022. Le décompte des voix s'est fait après, » a déclaré le président.
Toutes les dépenses de campagne pour la propagande électorale ont été rapportés de la bonne façon et sous les règles établies : « Ainsi, j'ai certifié l'audit externe engagé par le CNE, qui a certifié 30 jours après la campagne, la véracité de tous les comptes que nous avons présentés, » a indiqué le président.
« Par conséquent, les magistrats confondent les autorisations de vol qui n'ont pas nécessairement été utilisées pour la campagne avec les vols réalisés. Toutes les factures présentées devant la direction des impôts et des douanes nationales correspondent aux services de l'entreprise de transport SADI mais ils n'en tiennent pas compte. »
La fête de la victoire électorale réalisée le 19 juin dans le Movistar après des élections a eu un coût mais elle ne faisait pas partie de la période de campagne et c'est ce que stipule la loi.
Les charges présentées par le CNE sont fondées, a déclaré le président, et il a ajouté que son action a été totalement honnête : « J'affronte une autorité administrative capturée par l'opposition, qui cherche à tout prix à mettre en doute mon intégrité. »
Il a annoncé qu'il demandait à la commission d'investigation et d'accusation de la chambre de rendre public le dossier pour que les citoyens connaissent les plus de 25 preuves testimoniales, les 34 preuves documentaires et les 3 inscriptions judiciaires qui ont été faites. C'est à travers des preuves que je réclame et dénonce l'action illégales et anticonstitutionnelle du CNE. »
D'autre part, le président a évoqué les contes qui ont été dument expliqués par l'équipe de campagne et l'appel à la mobilisation générale. Il a insisté sur le fait que toutes les organisations populaires de Colombie doivent être en assemblée permanente et a demandé à la force publique de ne pas diriger une arme contre le peuple.
Le 19 septembre, la véracité des comptes présidentiels a été déterminés par l'audit de Nexa international : « La décision d'aujourd'hui est un coup d'Etat contre les 11 millions millions de personnes qui ont voté en faveur de ce Gouvernement progressiste. »
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