Honduras : Ingérence de membres du Congrès des États-Unis dans les élections
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le chef de la diplomatie du Honduras, Enrique Reina, a critiqué lundi une conférence de presse réalisée par deux membres du congrès des États-Unis, les républicains Maria Elvira Salazar et Carlos Gimenez, lors de laquelle ils ont exprimé le inquiétude concernant un éventuel triomphe du parti Liberté et Refondation (LIBRE) lors des prochaines élections présidentielles.
Ce que les deux membres du congrès ont exprimé « est non seulement un acte véritablement personnel et idéologique à fins politiques destiné à leurs électeurs les plus récalcitrants, mais c’est aussi une ingérence évidente dans le processus électoral d'un pays souverain (le Honduras), un processus qui a débuté officiellement au mois de septembre dernier, » a écrit Reina sur son compte X.
Aux États-Unis, ces commentaires constituent « un acte très grave considéré même comme un délit, », a signalé le chancelier du Honduras après avoir critiqué le soutien que ces membres du congrès ont apporté à la narco–dictature de Juan Orlando Hernandez lors des fraudes de 2013 et de 2017. »
« Au Honduras, nous ne permettront pas que des agents étrangers s'impliquent dans la décision libre et souveraine du peuple hondurien qui, en 2021, a déjà donné une victoire écrasante et historique à la président Xiomara Castro, » a déclaré le ministre des affaires étrangères.
Les relations entre le Honduras et les États-Unis se sont détériorées depuis 2021, époque à laquelle Xiomara Castro est arrivée à la présidence du Honduras et a pris des décisions contre l'ingérence de pays tiers. Dans ce contexte, le 28 août dernier, elle a décidé d'en finir avec un traité d'extradition avec le pays nord-américain en vigueur depuis 1912.
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