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Amérique latine : Marco Rubio, un danger pour Cuba, l'Amérique latine et les États-Unis

31 Décembre 2024, 17:06pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Par Magencio

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

 

Étant donné les actions, les déclarations, les initiatives et les contacts du sénateur Marco Rubio, il est facile de prévoir un fort élément anti-cubain et anti-latino dans ses politiques à la tête du département d’État dans le prochain Gouvernement Trump. C’est quelque chose de très dangereux et de potentiellement destructif non seulement pour nos peuples, mais aussi pour les États-Unis eux-mêmes.

 

Queue, trafiquera Rubio contre tout ce qu'il hait à Cuba ? Sur l'île, on l'appelle « le monstre » et on dit même qu'il est pire que Luis Posada Carriles. Pourquoi ?

 

Un complexe anti-cubain

 

Pour commencer, ce fils d'immigrés cubains entrés aux États-Unis au triomphe de la révolution pour travailler dans les hôtels du mafieux juif Meyer Lansky à Las Vegas, a un sérieux complexe avec sa cubanité puisque celui-ci est en partie son billet d'entrée dans la politique des États-Unis, mais en même temps sa grande source de frustration qui empêche beaucoup de gens aux États-Unis, en particulier les partisans de Trump, de le voir comme un « véritable États-Unien. » C'est pourquoi dans le fond, il hait tous les Cubains et tout ce qui est cubain de part et d'autres du détroit de Floride.

 

Lors des élections internes pour choisir le candidat républicain la présidence,  trammps, Trump a attaqué Rubio sur le réseau social X en disant que celui-ci ne remplissait pas les conditions pour être président mais ensuite il a reconnu qu'il ne savait pas si c'était vrai ou non. En réalité il y a des précédents de présidents fils d'émigrés, mais en tout cas, Rubio n'est pas vu comme suffisamment yankee, même par beaucoup de ceux qui soutiennent Trump.

 

A l'extérieur, Rubio se présente comme un catholique exemplaire et un modèle de père de famille mais à l'intérieur, aux États-Unis, beaucoup connaissent sont passés dissolu dans la Miami des années 80 quand il fréquentait des clubs gays dans des orgies sexuelles et des piscines pleines de mousse. Un autre exemple est la relation de Rubio, qui n'est ni occasionnelle ni simplement filiale, avec son beau-frère trafiquant de drogue, Orlando Cicilia, dans la maison duquel il a vécu quelques mois lorsqu'elle était l'un des centres les plus importants du trafic de drogue à Miami, et qu'il a aidé à obtenir une licence immobilière au début des années 2000. À l'époque, Cicilia sortait de prison après n'avoir purgé qu'une fraction des 35 ans auxquels le juge l'avait condamné pour trafic de drogue au début des années 1990.

 

L'un des objectifs de Rubio était de réintégrer dans les sphères du pouvoir à Washington. Mauricio Claver–Carone, un individu qui, entre 2020 et 2022, a pratiquement dévalisé la banque américaine de développement dont il a été destitué après qu’une enquête externe ait révélé qu'il avait une relation intime avec sa chef de cabinet et ne respectait pas le code éthique de l’organisme. L'ambition de Rubio était que Carone - un ennemi fanatique de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua qui avait été directeur du conseil national de sécurité pour les affaires de l'hémisphère sous le Gouvernement précédent - soit nommé sous secrétaire d'État mais Trump a nommé à ce poste l'ancien ambassadeur au Mexique, Christopher Landau, et l’a nommé envoyé spécial du département d'État pour l'Amérique latine.

 

L'ascension de Rubio au poste de secrétaire d'État rappelle un peu la pièce de l'Allemand Bertol Brecht « La résistible ascension d'Arturo Ui », une parodie de l'accession au pouvoir de Hitler a Allemagne comparée avec l'ascension au pouvoir dans la ville de Chicago d'un mafieux qui contrôlait le trafic local de légumes et qui gravit les échelons grâce à ses contacts avec les élites politiques et bureaucratiques. Ui, bien qu'il soit un délinquant de bas étage, et grâce à son absence de scrupules à corrompus tout le monde et à la fin, finit par contrôler le pouvoir. On peut dire de plus que cette sorte d'ascension d'un individu comme Rubio pourrait être fatale aux intérêts des États-Unis.

 

Les politiques anti-cubaines de Rubio

 

Abolir les envois d'argent à travers WesternUnion et les canaux officiels

 

Un axe de la politique anti-cubaine de Rubio est les envois d'argent des émigrés à leur famille, vitaux non seulement pour Cuba, mais aussi pour la plupart des pays latino-américains. Cette attaque des envois d'argent, reprise constamment par le réseau d'influenceurs de la haine que Rubio contrôle dans le sud de la Floride et par des opérateurs comme la sénatrice, Maria Elvira Salazar, est justifiée par un gros mensonge: on affirme que ces envois d'argent s'arrêtent dans les mains du Gouvernement cubain alors qu’en réalité, ils parviennent totalement aux Cubains de l'intérieur de l'île, indépendamment de leur orientation politique ou idéologique. Depuis quelques temps, le marché des envois d'argent à Cuba a été aboli et 95 % de ceux-ci se font à travers des canaux privés.

 

Il faut souligner que la première entité affectée par cette mesure serait la Western Union elle-même, ce qui viole les propres lois des États-Unis puisqu'un membre du Gouvernement porterait atteinte à des entreprises locales des États-Unis.

 

Interdire toutes les catégories de voyages à Cuba

 

Cela affecterait de nombreux projets religieux, scientifiques et éducatifs qui existent encore, malgré toutes les restrictions, entre les deux pays.

 

Cette politique viole également les propres lois des États-Unis, parce qu'elles restreindre la liberté de mouvement de ses propres citoyens. « que fait un partisan de Batista de Miami quand il dit aux citoyens des États-Unis, ce qu'ils peuvent est ne peuvent pas faire en violation de la constitution, » pourrait se demander plus d'un partisan de Donald Trump.

 

Aussi bien les citoyens naturels des États-Unis que ceux qui ont été naturalisés ont le droit de se déplacer librement mais, de plus, cette interdiction violerait les droits de nombreuses institutions historiques aux États-Unis. Par exemple, la collaboration entre institutions scientifiques cubaines et institutions des États-Unis est très ancienne. Et aujourd'hui, elle comprend des institutions comme l’hôpital Roswell Park Comprehensive Cancer Center et le centre d'immunologie moléculaire de Cuba qui l'année dernière ont créé l'entreprise mixte Innovative Immunotherapy Alliance SA (IIA).

 

Par exemple, les droits des institutions religieuses comme l'église évangélique luthérienne d'Amérique et les ministères mondiaux de l'église chrétienne (disciples du christ) tu as des projets avec Cuba ils sont opposés au blocus sans violés. On peut dire ni plus ni moins la même chose de la conférence conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB).

 

Indirectement, cela affectait la confédération mondiale de baseball et de softball qui organise la WBSC Premier 12, le tournoi international de sélection masculine de baseball. Va-t-on refuser à la délégation des États-Unis d’y participer pour jouer contre Cuba, l'un des pays, les mieux classés du monde ?

 

Durcir (encore plus, si c'est possible) l'application clauses extra-territoriales du blocus

 

Souvenons-nous que Trump, lors de son mandat précédent, a appliqué à Cuba 243 mesures coercitives unilatérales que Biden n'a jamais levées. Seulement en 2020, ça a été 55 mesures.

 

Il va sans dire que cela constituerait une violation totale du droit international et ne ferait qu'isoler davantage les États-Unis eux-mêmes, ce qui soulèverait des questions sur le propre programme de l'administration Trump. Cependant, avec Rubio au département d'État, c'est possible.

 

Transformer en loi la présence de Cuba sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme de sorte qu'aucun Gouvernement futur ne puisse la modifier

 

Ce projet de loi a été rédigé et présentée par la sénatrice Maria Elvira Salazar en janvier 2021 et est entré dans le processus d'approbation. Ses implications pour la légitimité internationale des États-Unis seraient catastrophiques parce qu’un pays serait qualifié de terroriste pour toujours et qu'une position politique que les électeurs étasuniens eux-mêmes ne pourraient changer par leur vote serait prise.

 

A coups de mesures économiques, de chantages et de pressions, réussir à obtenir, à court terme, un autre 11 juillet

 

Le 11 juillet 2021, il y a eu eu à Cuba des protestations isolées qui ont été amplifiées à l'étranger dans une tentative ratée de « révolution de couleurs » sur l'île. L'idée est de créer une aggravation de l'économie à Cuba pour l'utiliser comme prétexte pour une opération de changement de régime.

 

Cette sorte de stratégie, dont font partie toutes les dispositions du blocus ainsi que le siège médiatique et le financement politique de la contre-révolution reste dans une logique que nous pourrions appeler hydraulique, selon laquelle « l'augmentation de la pression » (c'est-à-dire du terrorisme économique, des sabotages, de la propagande, etc.…) provoquerait à un moment donné une « explosion sociale » sur l’île.

 

Il faut dire que jusqu'à présent, cette explosion sociale ne s'est pas produite, et mieux encore, ce qu'on note, c'est une augmentation de l'union des Cubains autour de la défense de leur pays comme on a pu l'apprécier lors de la manifestation massive de vendredi dernier à La Havane.

 

Bloquer toute émigration à partir de Cuba

 

Un élément important de cette stratégie est la tentative de bloquer toute migration de l'île vers les États-Unis, pour soi-disant « augmenter la pression. »

 

Il faut souligner que la politique migratoire des États-Unis est en elle-même une contradiction dans ses termes puisque d'une part, avec le blocus et les politiques connexes, elle rend difficile la vie des habitants de Cuba et d'autre part, elle encourage l'émigration illégale tout en restreignant la migration légale. Et tout cela promet d'être bien pire à partir du 20 janvier prochain.

 

Les mesures prévisibles impliquent une attaque directe de tous les processus migratoires actuellement légaux aux États-Unis dans le but de détruire les liens entre les familles cubaines dans les deux pays, c'est-à-dire d'attaquer les programmes de regroupement familial, les visites familiales et tout ce qui existe actuellement en matière migratoire.

 

Avec ces mesures, il n'y aurait même plus l'ombre d'une feuille de vigne migratoire (regroupement familial, échanges sportifs ou scientifiques, etc.) avec laquelle les pays occidentaux cherchent à couvrir leurs misérables intentions politiques. Or, dans le cas de Cuba, il est clair qu'il s'agit d'une politique de harcèlement, de blocus et, à terme, de destruction du pays.

 

Il est important de souligner que cela affecterait toutes les familles cubaines indépendamment de leur foi, de leur idéologie ou de leur position politique. C'est véritablement une politique de génocide.

 

Malgré ce qui s’est discuté entre le Gouvernement de Cuba et celui des États-Unis début décembre, la vérité, c'est que l'EMBUSA a déjà réduit son personnel à La Havane et que l'accord de visas de toutes sortes a déjà été suspendu, selon des sources de l’île.

 

Déportation de centaines de milliers de Cubains vers destination incertaines

 

Mais si ce qui précède laissait un doute, le point suivant dans l'agenda de Marco Rubio envers Cuba le dissipe instantanément : la déportation massive de Cubains des États-Unis vers des pays tiers.

 

La déportation massive d’émigrés est quelque chose que le Gouvernement Trump a claironné au quatre vents et Marc Rubio lui-même, sans broncher, a dit aux médias : « Tu es venu d'Amérique latine, d'Afrique, de n'importe quelle autre partie du monde, peu importe : tu vas devoir t'en aller. Il ne s'agit pas d'émigrés, il s'agit d'immigration illégale. »

 

Le fait que Rubio ne tremblera pas en expulsant les Cubains des États-Unis vers toute autre destination est réaffirmé par la citation suivante, tirée de l'une de ses apparitions dans les médias : « En fin de compte, je suis un sénateur des États-Unis, j'ai une obligation envers ce pays où je vis, où ma famille vit, où mes petits-enfants vivront le jour où j’en aurai (...) il faut protéger ce pays ».

 

Selon les médias étasuniens, plus de 42 000 Cubains de Cuba refuse d'accepter le retour sont l'objet d’un mandat de déportation aux États-Unis et 300 000 autres courraient le risque d'être déportés et Rubio lui-même reconnaît qu'il serait impossible de les envoyer à Cuba.

 

Le problème est quels « pays-tiers », accepteraient de recevoir ces centaines de milliers de Cubains ? Des pays d'Amérique latine ? Probablement pas. Il est difficile d'imaginer, par exemple, un Milei expliquant à ses électeurs la « nécessité » de recevoir des milliers de Cubains quand il a fait sa campagne électorale en se plaignant des Boliviens en Argentine.

 

Il y a une possibilité réelle que Séba soit envoyé dans d'autres régions éloignée du monde, au Moyen-Orient ou en Afrique. Une bonne manière « de réunir la famille cubaine » - et Rubio, malgré son passé trouble, se présente comme un grand défenseur de la famille et un excellent chrétien.

 

Et les mégaphone du sénateur chauffe l'opinion publique dans le sud de la Floride pour la préparer psychologiquement à la déportation. Le proverbial Alex Otaola, sur sa chaîne youTube, dis au cubain sur l'île et à l'étranger : « il ne va rester personne [aux États-Unis].  Quiconque s'accroche [à la frontière] repart. »

 

En finir avec les envois d’argent

 

Otaola et d'autres opérateurs de la haine attaquent constamment sur les réseaux sociaux tous les Cubains aux États-Unis, qui se rendent à Cuba ou envoient des cadeaux ou de l'argent aux membres de leur famille sur l'île, etc.… Pour eux, tout cela, c'est « coopérer avec le régime. »

 

Un autre axe de l’attaque coordonnée à partir des réseaux de Marco Rubio et qui a été anticipé par ses opérateurs médiatiques dans le sud de la Floride, est d'éliminer les licences d'exportation de voitures des États-Unis, ainsi que les vol charters et envois de paquet vers l’île.

 

Nous le répétons, des mesures de cette sorte ne portent pas atteinte au Gouvernement mais à tous les Cubains indépendamment de leur filiation politique et idéologique.

 

En finir avec l'envoi de véhicules

 

Par exemple, des véhicules haut de gamme sont envoyés à Cuba par des particuliers et l'État cubain n’y a mis aucun obstacle . Ils proviennent de personnes aux États-Unis qui les envoient à des parents sur l'île, certains d'entre eux étant propriétaires de petites ou moyenne entreprises à Cuba.

 

Des personnalités anti-cubaines comme la sénatrice Maria Elvira, Salazar mentent quand elles affirment que ces articles sont destinés aux dirigeants politiques et aux cadres du parti communiste. En effet, la presque totalité de ces véhicules sont dans les mains de personnes qui ne sont pas membres du parti.

 

Dans le fond, le but de cette sorte de campagne est d'attaquer les petites et moyennes entreprises de Cuba et celles qui font du commerce avec Cuba aussi bien depuis les États-Unis que depuis d'autres pays grâce au caractère extra-territorial des sanctions étasuniennes.

 

L'objectif est de détruire l'économie cubaine et tout ce qui a à voir avec elle.

 

En finir avec le Venezuela, c'est en finir avec Cuba

 

sa haine envers le Venezuela est inséparable de la politique anti-cubaine de Rubio et ne s'arrête pas face à la commission d'actes de violence, puisque, dans sa logique aberrante, renverser le Gouvernement du Venezuela signifierait pousser Cuba dans les cordes.

 

 

Rubio est très perturbateur, même pour le trumpisme

 

Ce genre d’ascension d’un sujet comme Rubio peut être fatal pour les intérêts des États-Unis. On sent déjà à Washington les âpretés émerger entre Rubio et le grand favori pour succéder à Trump, le vice-président J. D. Vance, qui en plus de sa jeunesse, jouit d’une véritable popularité parmi les bases trumptistes et est considéré comme « plus américain » que Rubio.

 

Un autre qui pourrait avoir intérêt à enquêter sur les transactions financières de Rubio avec les fonds de politique étrangère de la Maison Blanche est Elon Musk, en charge du nouveau département d’efficacité de l’État, qui promet de mettre fin au gaspillage de l’argent public.

 

Rubio s'aliène tous les Cubains et les Latinos des États-Unis.

 

La politique anti-cubaine de Rubio est également une politique contre les Latinos aux États-Unis. Par exemple, Otaola lui-même a fait campagne pour la mairie de Miami-Dade en promettant de lancer un programme maccarthyste de persécution contre tous les Latino-Américains considérés comme des « amis du régime cubain ». Otaola reprenait des positions défendues depuis longtemps par la sénatrice María Elvira Salazar et Rubio lui-même.

 

Cette une sorte de campagnes ne gagne pas des sympathies aux opérateurs de la haine parmi les Cubains que ce soit ceux qui vivent sur l'île ou ceux qui vivent aux États-Unis, mais provoque bien plus leur rejet, tout en préparant le lit pour une diabolisation de tous les Cubains aux États-Unis.

 

Rubio, un risque géopolitique

 

Le risque qu'un hypothétique renversement du Gouvernement cubain déchaîne une déstabilisation en chaîne dans la région est encore plus inquiétant du point de vue des élites du pouvoir des États-Unis. Les stratège des États-Unis sont certains d'une chose, c'est qu'ils ne peuvent perdre l'Amérique latine à cause de ses énormes ressources et de sa signification géopolitique. Mais d'autres part, ils savent aussi que c'est une région ingérable et que des politiques comme celles que promeut Rubio non seulement contre Cuba mais contre les autres pays, la rendrait encore plus ingérable.

 

Un danger qui préoccupe ces élites est que le trafic de drogue, le crime organisé et les vagues de migrants vers les États-Unis deviennent totalement hors contrôle en inondant d'armes et de drogues le sud de ce pays. C'est pourquoi, il faut reconnaître que Cuba aujourd'hui, et malgré les politiques étasuniennes, est un élément de stabilité pour arrêter le trafic de drogue et la migration illégale dans une région hautement sensible comme les Caraïbes et le golfe du Mexique.

 

Beaucoup de choses indiquent que le séjour de Rubio à la tête du département d'État pourrait ne pas durer longtemps, étant donné les risques qu'il présente pour de nombreuses parties intéressées, bien que, comme dans le cas d'Hitler/Arturo Ui, la chance et les vicissitudes de la vie puissent aboutir à ce qu’un véritable mafieux tire les ficelles du pouvoir à Washington, un scénario auquel nous sommes sûrs que le peuple cubain et les autres peuples d'Amérique latine sauront réagir, surtout s'ils se rendent compte de ce qui se prépare.

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2024/12/27/estados-unidos-marco-rubio-un-peligro-para-cuba-america-latina-y-los-estados-unidos/

URL de cet article :

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