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Cuba : Le chargé d'affaires de l'ambassade des États-Unis et la contre-révolution

24 Janvier 2025, 17:39pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

 

Pour incroyable que cela semble, Michael Hammer, nouveau chargé d'affaires des États-Unis à Cuba nommé en novembre 2024 par le président Joe Biden, cherche à se transformer en fossoyeur pour exhumer de vieux cadavres de l’ « opposition interne, cubaines » discréditée, ratée et inefficace.

 

Il faut se souvenir que les diplomates à la tête de l'Ambassade de La Havane ne sont pas appelés ambassadeurs parce que Bob Menendez, en 2014, depuis son poste au Sénat, s'est opposé à ce qu'on leur donne cette catégorie, c'est pourquoi ils ne sont que « chargés d’affaires. »

 

En décembre dernier, Monsieur Hammer a rendu publique sa rencontre avec Berta Soler et Marta Béatriz Roque, des cadavres fées qui possèdent une histoire turbulente de mauvais usage de l'argent reçu des États-Unis pour exécuter des provocations contre le Gouvernement cubain afin de créer des désordres internes et de pouvoir justifier les campagnes de diffamation contre la révolution.

 

Maintenant, c'est le tour d'Oscar Elias Biscet, un contre-révolutionnaire qui, depuis des années, ne fait l'information dans aucun média payé par les États-Unis, d'être déterré par le nouveau diplomate.

 

Tout indique que Monsieur Hammer est en train d'essayer de faire plaisir à la mafia anti-cubaine pour que Marco Rubio, le prochain secrétaire d'État, le confirme dans sa charge à La Havane, car malgré tout ce qu'on dit sur l'île à Miami, tous ces diplomates aiment y résider le temps prévu, car il y jouissent d'excellentes résidences et d'une sécurité qu'ils n'ont pas dans d'autres pays où les Yankees sont hués.

 

Le 13 janvier 2025, la veille de l'annonce de l'exclusion de Cuba de la liste des pays qui soutiennent le terrorisme, Hammer a rendu visite à Oscar Elias Biscet et à sa femme Elsa Morejon dans leur domicile du quartier de Lawton  pour rappeler son passé contre-révolutionnaire et discuter des questions relatives aux droits de l'homme, une action que le diplomate a immédiatement diffusée sur les réseaux sociaux et qui a été reproduite dans la presse de Miami.

 

 

Ces activités, loin du comportement d'un diplomate, ont été menée à bien après le voyage que Hammer a fait récemment à Miami, où il a eu des réunions avec des groupes contre-révolutionnaires et des dirigeants d'organisation qui, depuis 65 ans, vivent en se racontant qu'ils obtiendront « un changement démocratique » à Cuba.

 

Face a la nomination de Marco Rubio comme secrétaire d'État, Hammer cherchera-t-il à devenir le substitut de James Cason, un personnage trouble connu à Cuba comme « le parrain Cason » qui, de 2002 à 2005, a occupé le poste de chef de ce qui était alors la Section des Intérêts des États-Unis à La Havane ?

 

Souvenons-nous que Cason a été envoyé à La Havane avec des instructions précises du département d'État pour provoquer le Gouvernement de Cuba pour être expulsé. En réponse à cette décision, les États-Unis ont fermé leur représentation à La Havane et exigé du Gouvernement de Cuba qu'il fasse la même chose avec sa section des intérêts à Washington.

 

Quelques années plus tard, Roger Noriega, sous-secrétaire d'État pour l'hémisphère occidental du Gouvernement de George Bush, l’a reconnu ouvertement devant les micro de l'émission de radio, « Ce que les autres ne disent pas » de radio WQBA 1140 AM, à Washington D.C.

 

Évidemment, Monsieur Hammer veut faire plaisir à Marco Rubio et la preuve en est ses visites aux vieux contre-révolutionnaires après son retour de Miami, parce que selon un journal de cette ville de Floride : « Le diplomate s’est montré intéressé à savoir comment son pays pourrait soutenir l’action des journalistes indépendants et des opposants sur l’île ».

 

Hammer devrait étudier l'histoire de ces éléments fabriqués et financés par les États-Unis, même de ceux dont ses prédécesseur ont informé le département d'État comme le câble secret envoyé le 15 mars 2007 par Mitchael E. Parmly, chef de la section des intérêts, dans lequel il affirmait :

 

« Dans une conversation, le 14 mars, avec Martha Béatriz Roque Cabello, elle a affirmé que l'opposition interne à Cuba n'a pas suffisamment de combustible pour obtenir un chargement de régime. »

 

Les pronostics pour Hammer sont ceux d’un autre échec, ce qui ne surprendra personne car c'est ce qui s'est passé avec tous ses prédécesseurs.

 

Souvenons-nous de José Marti qui écrivait :

 

« Rien de faux n'est durable ni utile. »

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2025/01/23/cuba-encargado-de-negocios-de-la-embajada-de-washington-en-la-habana-mike-hammer/

URL de cet article :

https://bolivarinfos.over-blog.com/2025/01/cuba-le-charge-d-affaires-de-l-ambassade-des-etats-unis-et-la-contre-revolution.html