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Cuba : Que cherche le nouveau chef de mission de l'ambassade des États-Unis ?

1 Janvier 2025, 18:10pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

 

Traduction Françoise, Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

 

Contre la révolution cubaine, les Yankees ne font rien par plaisir, leur action répond toujours à un plan destiné à la renverser ou au moins à déstabiliser l'ordre intérieur. C'est ce que l'histoire rapporte dans de multiples documents et de multiples faits.

 

C'est pour cette raison que ce qui a été publié sur la plate-forme X par la représentation diplomatique des États-Unis à La Havane le 10 décembre 2024, fais penser que Mike Hammer,  récemment nommé chef de cette mission, pourrait attraper quelque chose puisqu’il affirme avoir tenu une réunion avec Berta Soler Fernández et Martha Beatriz Roque Cabello, deux figures usées de la contre-révolution cubaine, soi-disant pour célébrer la Journée des droits de l'homme.

 

Cette information a été démentie par Bertha Soler en personne qui a expliqué sur ses réseaux sociaux que cette réunion n'avait pas eu lieu ce jour-là mais peu après l'arrivée de Hammer à La Havane qui a envoyé une voiture de l'ambassade pour les prendre chez elle et les conduire à la rencontre lors de laquelle plusieurs sujets ont été abordés dont: la libération des prisonniers, la répression inventée contre les contre-révolutionnaires, la situation générale à Cuba, la réouverture souhaitée du bureau pour les réfugiés politique sur l'île, ainsi que l'importance de mettre comme conditions aux relations entre les États-Unis et le Gouvernement cubain les avancées en matière de droits de l’homme.

 

Ces aspects découvrent les exigences éventuelles de la nouvelle administration de Donald Trump et de son secrétaire d'État Marco Rubio pour maintenir les relations diplomatiques et leur ambassade sur l'île, peut-être avec l'idée de reprendre la ligne de stimulation, de préparation et de financement plus important des groupuscules contre-révolutionnaires, une politique qui a largement échoué.

 

Il faudrait demander au diplomate s'il a lu les antécédents des deux « opposantes », ainsi que les câbles secrets mis au point par les diplomates qui l'ont précédé et les mensonges qu'elles ont dit aux Yankees pendant toutes ces années parmi lesquels la célèbre grève de la faim connue sous le nom de « mollassonne » organisée par Marta Béatriz et d'autres importants échecs, parmi lesquels celui des membres du congrès d'origine cubaine dirigé par Ilena Ros-Lehtinen,, qui a fabriqué le groupe de travail de la dissidence interne pour essayer d'obtenir l'unité tant souhaité de la contre révolution.

 

En plus d'elle, ce petit groupe était composé par Vladimiro Roca, Félix Bonne Carcasés et René Gómez Manzano. Il a obtenu un large financement et une campagne de reconnaissance internationale. son objectif était d'analyser, la situation socio-économiques à Cuba, en se basant sur les documents intitulé « la patrie et à tous » et « plate-forme pour la transition. » Ne pas avoir de véritables buts idéologiques a été aussi un échec fracassant.

 

Désespérés de ne pas arriver à renverser la révolution et face à la division interne des « opposants », les Yankees ont décidé, en 1994, de créer à Miami le groupe de soutien à la dissidence dirigé par l'agent de la CIA Frank Hernández Trujillo qui  a servi d'intermédiaire pour la remise du financement et du matériel par l'USAID à la contre-révolution interne, comme des radios, des enregistreurs, des agendas électroniques, de la littérature subversive, des médicaments et des aliments, tous  envoyés dans les valises diplomatique de la SINA. Les principaux destinataires en étaient Martha Beatriz Roque Cabello, Víctor Rondo Arroyo Carmona, Raúl Rivero Castañeda et Osvaldo Alonso Valdés, qui se sont remplis les poches, et ça a été un autre échec.

 

L'histoire illustre les actions de cette « opposition. » En 2002, les idéologues étasuniens ont organisé avec Martha Beatriz Roque ce qu'on appelle « l'assemblée pour promouvoir la société civile à Cuba », dirigée et soutenue par le chef de la SINA et par un groupe de pays européens qui y ont envoyé leurs représentants. La presse étrangère accréditée à La Havane a reçu des ordres pour lui donner un soutien médiatique.

 

Tout a été un festin pour Martha Beatriz et, avec l'argent envoyer des États-Unis, elle a même changé le WC et le réfrigérateur de son logement et rempli son garde-manger d'aliments achetés avec les dollars destinés à l'assemblée. Le résultat a été nul pour les plans yankees mais comme des chiens courants, ils suivent toujours le même chemin.

 

Les moqueries de Martha Beatriz Roque envers Mitchael E. Parmly, alors, chef de la section des intérêts des États-Unis à Cuba, la SINA, de 2005 à 2008, ont été vues par le peuple dans des enregistrement qui sont passés sur la télévision cubaine.

 

Berta Soler également un dossier d'action similaire. Elle  s’est approprié l'argent que la fondation nationale cubano-américaine lui envoie, et a même acheté une résidence à trois étages dans une banlieue de La Havane, une situation qui l’empêche d’ajouter des adeptes au groupuscule des Dames en Blanc puisqu'elle a empoché la plus grande partie du financement assigné par le Gouvernement des États-Unis.

 

Le 15 avril 2009, le chef de la SINA de 2008 à 2011, Jonathan D. Farrar, a envoyé un câble secret au département d'État et à la CIA publié sur le site de WikiLeaks intitulé : « Les États-Unis et le rôle de l'opposition à Cuba », dans lequel il affirme entre autres choses :

 

« Il faut se demander ce que fait l'opposition politique cubaine et quel rôle elle peut jouer dans l'avenir » […] « Sans un véritable miracle parmi les dirigeants de l'opposition, il n'est pas probable que le mouvement dissident traditionnel puisse remplacer le Gouvernement cubain. » […] « Nous ne voyons pas les plates-formes conçues pour atteindre de larges secteurs de la société cubaine, il fait bien plus ses plus gros effort  pour obtenir des ressources suffisantes pour subvenir aux besoins au jour le jour des principaux organisateurs et de leurs partisans clés. »

 

Rien n'a changé pendant les 15 dernières années, au contraire, sest partisans sont de moins en moins nombreux et « l'opposition » comme ses moyens de vie s'effondrent sans que personne puisse la façonner comme les Yankees l’ont fait dans les années 80, quand le président Ronald Reagan, enivré par son projet « démocratie pour renverser le socialisme en Europe de l’est » a reçu en 1988 Ricardo Bofill Pagés, qui avait créé en 1976 le comité cubain pour les droits de l'homme et que Berta Soler était reçue à la Maison-Blanche, le 25 octobre 2013, par Joe Biden, alors vice-président des États-Unis.

 

De l'eau est passée sous les ponts, depuis mai, en ne pouvant pas fabriquer de nouveaux « opposant » parmi la jeunesse cubaine, malgré les coordonnées aux États-Unis, ils n'ont pas d'autres possibilités que de ressusciter ces deux femmes très discréditées sur l'île et à l'étranger, à cause de leurs mensonges constants, des aménagements réalisés avec une partie de l'argent alloué par le Gouvernement yankee et de l'absence de résultats.

 

Mets l'initiative de Mike Hammer de les convoquer pour une réunion de travail donne un indice clair sur ce qui pourrait arriver après le 20 janvier 2025, jour de l'investiture de Trump, en tenant compte de ses sanctions contre Cuba, dont la fermeture du consulat et la réduction considérable du personnel diplomatique de l'ambassade et des officiers des agences de renseignement.

 

Le nouveau représentant des États-Unis est sur la mauvaise voie, car il n'y a rien de bon à attendre de cette racaille.  Si vous en doutez, vous n'avez qu'à consulter ses antécédents pour vous en convaincre.

 

Les échecs de ceux qui,  à Washington et en Europe, parient sur la contre révolution interne, sont nombreux malgré les plus de 20 000 000 par an assignés par les présidents de service et les pressions du parlement européen qui remet des prix et fabrique des campagnes médiatiques contre la révolution.

 

Mais les Cubains connaissent bien ces plans et son prêts parce que, comme l'affirmait José Marti : « prévoir, c'est vaincre. »

 

Source en espagnol:

http://www.cubadebate.cu/especiales/2024/12/30/que-pretende-el-nuevo-jefe-de-mision-en-la-embajada-de-estados-unidos-en-cuba/

URL de cet article:

http://bolivarinfos.over-blog.com/2025/01/cuba-que-cherche-le-nouveau-chef-de-mission-de-l-ambassade-des-etats-unis.html