Venezuela : Álvaro Uribe demande une intervention étrangère
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a répondu aux menaces de l'ancien président colombien Álvaro Uribe Velez qui, ce jour-là à Cucuta, sur la frontière entre le Venezuela et la Colombie, a demandé une intervention militaire au Venezuela.
« Montre-toi, ne demande pas aux autres », a été la réponse de Maduro. C'est ce qu'il a dit à la clôture du festival mondial international antifasciste « pour un monde nouveau.»
Samedi, Uribe Velez, dont les liens avec le trafic de drogue et le para militarisme ont été prouvés, a convoqué des opposants colombiens et vénézuéliens. Face à la faible assistance provoquée par son appel, il a demandé une intervention militaire internationale au Venezuela.
Le peuple colombien a répondu à la convocation de l'ancien président par des huées et lui a lancé des œufs parce qu'il suit fidèlement les plans de déstabilisation conçus par Washington et les pays impérialistes d'Occident pour envahir les nations indépendantes et s’approprier tout ce qu’ils peuvent de leurs ressources.
Il n’a pas réussi à réunir 100 personnes, ce qui prouve que les Vénézuéliens et les Colombiens ne se laissent pas convaincre par des criminels notoires comme Uribe, qui a été derrière les plans des opposants en fuite María Corina Machado et Edmundo González Urrutia.
Uribe a été condamné par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme pour des crimes et des violations commis tout au long de sa carrière politique.
Cucuta est connue pour être un bastion de l’uribisme mets la révélation des crimes de l'ancien président a provoqué un changement d'opinion chez beaucoup de Colombiens. Les violations de l'ancien président comprennent l'assassinat de civils non armés –pour la plupart des paysans et des indigènes– qui ont été présentés comme des guerriers ou des collaborateurs.
Le président actuel de la Colombie, Gustavo Petro, a fait circuler sur les réseaux sociaux un message en faveur des expressions de rejet des habitants de Cucuta face aux déclarations d’Uribe : « A ce niveau, Cucuta sait déjà qu'il est plus important de préserver les relations familiales, sociales, économiques et culturelles sur la frontière. »
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