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Venezuela : Le Festival Mondial Antifasciste s'achève au son de l’Internationale

17 Janvier 2025, 16:19pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Par Geraldina Colotti

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

 

À Caracas, le Festival Mondial Antifasciste s'est achevé sur les notes de l'Internationale.

 

Le président Maduro a terminé son discours dans lequel il a réaffirmé la nécessité de « nous armer » face à l'avancée de ceux qui veulent faire reculer l'horloge de l’histoire.

 

La salle vibre à l'unisson sur les vers de l'hymne ouvrier qui unit encore les sentiments et les intentions du monde entier : le monde de ceux qui produisent la richesse mais n'en profitent pas, le monde des opprimés qui ont décidé de se libérer de leurs oppresseurs.

 

C'est simplement comme cela, comme l'a expliqué Marx: il suffit de recommencer à la chanter pour nous reconnaître et être reconnus comme une classe chargée d’enterrer le vieux monde. Et ainsi, sans artifice, et malgré la sophistication des « tièdes », il arrive que l'histoire mette 25 ans à apparaître à nouveau ici, dans les rues du Venezuela, et qu’elle se soit fait une place malgré l’indifférence de ceux qui vieillissent en laissant passer tous les trains.

 

Il arrive que ceux qui interprètent l’histoire (« L'Histoire m’acquittera », a dit Fidel Castro, l'Histoire, « m'absorbera », a dit en écho ou Hugo Chávez) soit un groupe de dirigeants « plébéiens », dirigés par un gentil géant, un ancien travailleur du métro, comme Nicolas Maduro. Un homme qui, en interprétant le mandat du peuple, a su émerger et être à la hauteur des très nombreux défis qu’imposait l'impérialisme et en sortir victorieux, fidèle au slogan de Robinson, « nous inventons ou nous échouons. »

 

C'est pourquoi, pour son troisième mandat, obtenu avec la majorité des voix, le 28 juillet dernier, il est allé prêter serment devant le parlement, comme le stipule la Constitution Bolivarienne, mais accompagné du peuple, de tous les secteurs qui, depuis 25 ans, sont au commandement de la Révolution Bolivarienne et depuis des années ont visé à affaiblir l'État bourgeois de l'intérieur dans une dialectique permanente entre conflit et consensus.

 

Celle qui écrit, avec d'autres journalistes internationaux, était présente lors de cette étape historique de la Révolution Bolivarienne, parmi le groupe d'ouvriers, de pêcheurs et de paysans qui, avec une écharpe présidentielle cousue dans une toile aux couleurs nationales, criaient en chœur, « je jure avec Maduro » et « ils ne reviendront pas. » : l'oligarchie à la solde l'impérialisme ne reviendra pas, ses laquais ne reviendront pas.

 

Le soutien large et concret à la lutte de libération de la Palestine démontre une fois de plus que le fétichisme de la démocratie bourgeoise, avec ses règles impuissantes et sa complicité avec le génocide perpétré par le régime sioniste, n'a pas sa place ici.

 

Les actions agressives des États-Unis, de l'Union européenne et de leurs alliés, n'ont pas empêché 2 000 représentants des mouvements sociaux, des partis politiques, des organisations culturelles et populaires, intellectuelles, des peuples indigènes, des jeunes, des étudiants, des travailleurs, des femmes, des parlementaires, des communicants et des personnalités de plus de 125 pays d'être présents au Festival Mondial Antifasciste.

 

Tous ont exprimé leur « ferme reconnaissance et leur ferme soutien au président constitutionnel de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro Moros, à l'occasion de sa prestation de serment en tant que dirigeant légitime pour la période 2025–2031. »

 

Tous ont reconnu que le Gouvernement bolivarien, sous la direction du président Maduro, a toujours eu « une position ferme en défense des principes d'autodétermination, d'unité, de souveraineté, de justice et de félicité sociale », et que le Venezuela a été « un phare dans la lutte mondiale contre le fascisme, l'impérialisme, le colonialisme, le sionisme et toutes les formes d'exploitation et de domination humaines en jouant un rôle central dans la coordination d'initiatives destinées à construire un nouveau monde basé sur la justice, l'unité, la paix, la solidarité et le respect mutuel entre les pays. »

 

Comme le dit la résolution finale, les délégués internationaux se sont engagés à signer un plan d'action anti-fasciste international pour 2025 en renforçant un ordre du jour commun pour aborder les défis de la situation mondiale. Dans ce cadre, on a décidé d'actions concrètes, réparties en 12 points pour « transformer l'année 2025 en une étape vers un monde de paix, d'équité et d'émancipation. »

 

Parmi ces actions, l’engagement de multiplier les initiatives au niveau communautaire pour élargir le mouvement anti-fasciste dans la base populaire, le lancement de l'Internationale Féministe Antifasciste le 8 mars, l'organisation du Congrès Mondial Anti-fasciste des Peuples Indigènes et la commémoration à grand échelle du 80e anniversaire de la défaite du nazisme par l'Armée Rouge, une occasion de célébrer l'importance de la révolution bolchevique de 1917. De plus, on a décidé d'organiser une rencontre mondiale de juristes contre le fascisme, car les juristes sont capables d'établir des stratégie normatives efficaces contre l'impuissance des règles bourgeoises et leur utilisation contre le peuple.

 

Les conclusions du troisième Congrès International de la Communication qui a eu lieu au siège de l'Université Internationale des Communications (LAUICOM) dirigée par la rectrice Tania Diaz sont allés dans le même sens.

 

Plus de 400 délégué internationaux de 100 pays ont discuté, autour de huit tables de travail, de sujets en relation avec le développement du capitalisme dans l'ère de l'intelligence artificielle et du techno-féodalisme digital et ont comparé des propositions visant à construire une souveraineté culturelle et technologique face à l'hégémonie des médias et au fascisme sur internet.

 

En combinant les expériences territoriales les plus avancées au niveau mondial, LAUICOM a établi :

–Un ordre du jour de lutte commune et un calendrier pour les prochaines rencontres

–L'organisation d'un réseau de réseaux capable de coordonner des campagnes communes au niveau international

–Le renforcement d'un fonds éditorial universitaire qui a déjà produit certains volumes comme « Les visages du fascisme au troisième millénaire », et maintenant, "Communication libératrice. »

 

Le travail de l’Alba–TCP, destinée à renforcer l'organisation des peuples d'Amérique latine et leur relation avec les autres continents, s'est également développé dans le cadre du Festival Mondial Antifasciste. Pour un nouvel espoir, au son de l’Internationale.

 

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2025/01/16/venezuela-finalizo-en-caracas-el-festival-mundial-antifascista-al-son-de-la-internacional/

URL de cet article :

http://bolivarinfos.over-blog.com/2025/01/venezuela-le-festival-mondial-antifasciste-s-acheve-au-son-de-l-internationale.html