Venezuela : Marco Rubio se mêle du différend pour l’Esequibo
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le secrétaire d'État des États-Unis, Marco Rubio et le président du Guyana Irfaan Ali ont discuté de stratégies destinées à ne pas reconnaître les droits historiques du Venezuela sur l’Esequibo et à saper son intégrité territoriale.
Le ministre des relations extérieures, du Venezuela, Yvan Gil, a condamné mardi l'ingérence du secrétaire d'État des États-Unis Marco Rubio dans la controverse territoriale pour la région de l’Esequibo après qu'il ait soutenu la position du Guyana dans ce différend.
Toute résolution sur l’Esequibo doit être gérée par l'accord de Genève de 1966 qui fixe les bases d'une résolution pacifique de ce désaccord, a écrit Gil sur son compte X.
De l'avis du diplomate, Rubio a montré une fois de plus son obsession maladives à causer des dommages au Venezuela.
Le Guyana, avec le soutien d'acteurs étrangers, cherche à dépouiller le Venezuela de sa souveraineté sur la région, mais cette stratégie manque de fondement juridique.
C'est pourquoi Gil a appelé instamment le Guyana à ne pas chercher la solution du conflit avec l'aide de tiers mais dans l'histoire et dans le droit international.
Il l’a aussi exhorté à s'asseoir à la table de négociation sur la base de la course de Genève.
Pour Gil, les déclarations de Rubio font partie d'un plan destiné à déstabiliser le Venezuela et à promouvoir des intérêts étrangers dans la région.
Le Venezuela ne cèdera pas, continuera à défendre sa souveraineté et ne permettra pas d'ingérence mal intentionnée, a noté le ministre bolivarien.
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