Équateur : Les États-Unis jouent un rôle clé dans la politique de l'Équateur
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Selon Toscano, les États-Unis ont jouaient un rôle clé dans la politique équatorienne à partir du Gouvernement de Lenin Moreno et de Guillermo Lasso est actuellement sous le gouvernement de Daniel Noboa. « Laura Richardson, chef du Commandement Sud, s'est rendue à plusieurs occasions dans le pays pour décider quelle serait la politique de sécurité des États-Unis pour l'Équateur, » a-t-il affirmé.
Pour l'analyste, l'influence des États-Unis ne se limite pas au domaine militaire, mais comprend aussi l'économie et la politique : « Ce n'est pas seulement une politique de sécurité, cela à avoir avec d'autres éléments qui sont de caractère économique, de caractères politique et qu'un candidat qui satisfait les demandes qui viennent de la Maison-Blanche gagne est très favorable aux intérêts des États-Unis.
L'analyste évoque aussi le rôle du « sionisme israélien » dans la politique équatorienne et souligne son influence sur les décisions du Gouvernement : « Ce ne sont pas seulement les États-Unis, il y a aussi la main du sionisme Israélien qui influe sur la politique de notre pays, surtout en décidant quelles mesures prendre concernant certaines affaires politiques avec ce Gouvernement pro–sioniste. »
Inégalité entre les candidats
Toscano critique l'absence d'égalité dans la bataille électorale et explique que certains candidats ont des avantages importants : «Il y a un candidat qui n'a même pas renoncé à sa condition de président de la république, et qui participe à une campagne politique avec les ressources de l'État. »
Par contre, la candidate Luisa Gonzalez affronte des attaques des médias et une persécution judiciaire.
L'analyste remet également en question certaines des propositions présentées pendant la campagne : « Les candidats arrivent avec des propositions réellement insultantes pour la population, » a-t-il affirmé un évoquant des initiatives comme la construction d'un train à grande vitesse entre Quito et Guayaquil, alors que « les problèmes fondamentaux du pays n'ont pas pu être résolus. »
Inquiétudes à propos du processus électoral
Ces dernières heures, la candidate Luisa Gonzalez a exprimé son inquiétude à propos de la possibilité que les forces armées mettent en place un système parallèle de décompte des voix. Toscano est d'accord avec ses inquiétudes et se demande : « Pourquoi les forces armées se livrent-elles à ces activités ? »
Il dénonce aussi des violation des droits de l'homme commises par les militaires pendant l'état d'exception et affirme: « On a permis que les forces armées descendent dans la rue 9 fois pendant cette dernière année, ce qui a provoqué la stigmatisation et la violence contre des secteurs vulnérables. »
Il a également qualifié le système institutionnel équatorien de « défaillant » et imprégné par le trafic de drogue. « Nous avons un appareil judiciaire kidnappé par l'ambassade américaine, qui persécute les opposants tandis que les grands mafiosi restent libres », a-t-il déclaré.
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