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Médias : Un réseau mondial d'intoxication financé par les États-Unis

14 Février 2025, 16:57pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

 

On a justifié l'interdiction de RT et de Spoutnik dans les pays européens parce que c'étaient des médias publics qui recevaient des fonds du Gouvernement russe. Par conséquent, ils n'étaient pas « indépendants » comme si c'était une exclusivité des médias russes, et pas d'autres comme la BBC qui reçoivent aussi des fonds de l’État.

 

C'est une chose que partagent beaucoup de médias dans le monde, de même que les agences de presse. Par exemple, les chasseurs de rumeurs disent qu'il n'est pas certain que la BBC n'ait pas touché de l'argent de l’USAID. En réalité, ce n'est pas si faux que ça : l'argent n'est pas allé directement à la BBC mais à son émission « humanitaire », intitulée «  BBC Média Action ».

 

Selon WikiLeaks, l’USAID a injecté presque 500 000 000 de dollars d'argent public dans une O.N.G. intitulée, « internews network » qui a tissé un réseau mondial d'intoxication. Elle collabore avec plus de 4200 médias dans le monde entier, atteint une audience de 778 000 000 de personnes et entraîne plus de 9000 journalistes pour qu'ils se soumettent aux dictats de l’impérialisme.

 

Le budget d’ « internews network » a doublé depuis 2016 et 87 % de ses fonds proviennent du Gouvernement des États-Unis par l'intermédiaire de l’USAID ainsi que de Gouvernements européens. Elle reçoit aussi de l'argent de la Fondation Ford, de Bill Gates et de l'Open Society de George Soros, entre autres, et elle a des relations très étroites avec la Fondation Clinton.

 

En 1994, durant le siège de Sarajevo, « internews network » c'est associée avec Soros pour créer la Balkan Média Network encourageant certains médias d'intoxication de l’ex-Yougoslavie.

 

L'un des projets du réseau en Amérique latin en Espagne(“One Health”) est né de la pandémie et visait à « former » des journalistes capable de diffuser un message uniforme sur les problèmes de santé, de désastres environnementaux et toute sorte de calamités semblables.

 

C’est Jeanne Bourgault, une ancienne fonctionnaire de l'ambassade des États-Unis à Moscou, qui dirige ce réseau. Son CV a disparu du site de l’organisation.

 

WikiLeaks dévoile aussi le nombre de personnalités clés liées à ce réseau, comme RICHARD J. Kessler et Simone Otus Coxe, femme du directeur de la multi nationale technologique NVIDIA Trench Coxe.

 

Elle a des bureaux à Londres, Paris, Kiev, Bangkok et Nairobi. Le réseau mafieux possède six succursales dont une dans les îles Caïman, un important paradis fiscal, et sa direction de facturation principale est un immeuble abandonné en Californie.

 

Le réseau organise la censure et le contrôle des médias du monde entier. Au forum de Davos, Bourgault a avoué qu'elle était partisan des « liste d'exclusion » de la publicité comme moyen de pression pour faire taire ce qu'elle considère comme de la « désinformation ». Elle a dit: « La désinformation génère de l'argent et nous devons suivre cet argent. »  En suivant son conseil, la cette piste nous a conduit… jusqu'à son bureau!

 

Source en espagnol :

http://www.cubadebate.cu/especiales/2025/02/12/wikileaks-destapa-una-red-mundial-de-intoxicacion-financiada-por-estados-unidos/

URL de cet article :

https://bolivarinfos.over-blog.com/2025/02/medias-un-reseau-mondial-d-intoxication-finance-par-les-etats-unis.html