Nicaragua: Le pays se retire du Conseil des Droits de l’Homme

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar Infos

Le Gouvernement du Nicaragua a annoncé jeudi son retrait du Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDH) en rejetant toutes les faussetés et les calomnies dont le pays fait l'objet.

Les autorités nicaraguayennes ont assuré que l'organisation est devenue une caisse de résonance pour ceux qui ont attenté à la paix et à la tranquillité et qui sont les auteurs des multiples meurtres, enlèvements et violations contre le peuple nicaraguayen.

Elles ont également souligné que le rapport du groupe d'experts autoproclamé est une preuve du double standard et de la politisation de chacun de ces mécanismes qui instrumentalisent quotidiennement les droits de l'homme.

suite à ces événements, le Gouvernement nicaraguayen a fait part de sa décision souveraine de se retirer du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.

La coprésidente nicaraguayenne, Rosario Murillo, a déclaré : « Pour le Nicaragua, ces mécanismes irrespectueux ont perdu leur nature et leur essence. Nous ne les reconnaissons pas et nous ne nous considérons pas comme partie prenante ou complice d'abus contre la souveraineté, l'égalité des États et la dignité des peuples »,

« Pour cette raison, le Nicaragua transmet sa décision souveraine et irrévocable de se retirer du Conseil des droits de l'homme et de toutes les activités liées à ce Conseil et à tous ses mécanismes satellites », a-t-elle ajouté.

Murillo a également rejeté les falsifications diffusées par les organisations internationales à l'encontre du pays.

« Le Nicaragua rejette aujourd’hui, dans un acte de décence élémentaire et en accomplissant ce devoir sacré de préserver la bienséance et la fierté de préserver notre histoire de courage et de lutte honorable pour notre identité et notre indépendance toutes les faussetés, falsifications, calomnies, mensonges (…) nous répudions toutes les insultes, toutes les offenses, toutes les falsifications, toutes les agressions, tout ce qui constitue la politique colonialiste qui gouverne les actions des organisations qui devraient servir le bien de tous », a déclaré la co-présidente.

Le ministère nicaraguayen des affaires étrangères a publié un communiqué à l'intention du Conseil des droits de l'homme dans lequel il souligne que « le rapport du groupe d'experts autoproclamé, que le Nicaragua ne reconnaît pas, ainsi que les rapports, déclarations, communiqués et mises à jour antérieurs du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme témoignent de la politique de deux poids, deux mesures et de la politisation de ces mécanismes qui instrumentalisent les droits de l'homme en les utilisant comme prétexte à l'ingérence dans les États et à l'irrespect de la souveraineté ».

Il a également souligné que ces mécanismes ne sont pas seulement de véritables méthodes et plateformes politiques destinées à discréditer le travail du Gouvernement de réconciliation et d'unité nationale de la République du Nicaragua dans la consolidation de la paix et de la sécurité, mais qu'ils constituent également un obstacle au développement économique et social du peuple nicaraguayen qui vise à empêcher les progrès en matière d'éducation, de santé, de logement, d'infrastructures, de sécurité alimentaire, d'énergie, d'eau et d'assainissement, entre autres.

source en espagnol:

https://www.telesurtv.net/nicaragua-se-retira-del-consejo-de-dd-hh-de-la-onu-alegando-calumnias/

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