Amérique latine : Produire des aliments ensemble est la véritable indépendance face à l'empire
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Du 24 au 27 avril, Caracas hébergera l'exposition Agro Alba, destinée à stimuler la souveraineté nationale. « Nous n'attendons rien du colonisateur, » à déclarer le président Maduro.
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a annoncé samedi la réalisation de l’exo Agro Alba 2025, du 24 au 27 avril à Caracas, une rencontre stratégique destinée à renforcer la production conjointe d'aliments et à affronter ce qu'il a qualifié d’ « héritage esclavagiste de l'empire. »
Le président a insisté sur le fait que l'alliance doit s'ériger comme une « réponse multidimensionnelle » à la dépendance au néocolonialisme en reprenant l'héritage de Bolivar, de Marti et d’Artigas, qui a prévenu : « Nous n’attendons rien sinon de nous-mêmes. »
L’exo Agro Alba 2025 réunir à des ministres de l'économie, de l'agriculture, de la pêche et du commerce des pays membres pour concevoir un « schéma économique de développement conjoint. » Maduro a admis les difficultés : « Certains bureaucrates diront « ce n'est pas possible », mais nous devons nous y atteler et avancer. Si il y a des doutes, consultons les chefs d'État et continuons. »
Le projet de production agricole est destiné non seulement garantir les aliments pour la région, mais aussi sur les bases d'une « gouvernance anti impérialiste. »
« Nous parlons d'une union pour produire, fournir de la qualité et cesser de mendier à ceux qui nous voient comme des esclaves, », a-t-il souligné, en faisant allusion aux puissances historiques, qui, selon lui, conservent une vision colonialiste de l'Amérique latine et des Caraïbes.
«Pouvons-nous attendre quelque chose de l'empire ? Non ! La véritable indépendance se construit avec la sueur, et les semences, pas avec des discours, » a-t-il déclaré en citant les commandants Fidel Castro et Hugo Chavez, phares de l’intégration rebelle.
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