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Cuba : Les médias anti-cubains financés par les États-Unis réclament de l'argent à cor et à cris

19 Mars 2025, 18:32pm

Publié par Bolivar Infos

Médias anti-cubains financés par les Etats-Unis

Médias anti-cubains financés par les Etats-Unis

 

 

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar Infos

 

D'abord, ça a été les médias financés par l'USAID, ensuite ceux qui recevaient de l'argent de la NED, maintenant, Radio et TV Marti elles-mêmes, un appareil médiatique contre-révolutionnaire au service des États-Unis, désespéré face aux mesures du gouvernement Trump, sont tombées sur la liste de coupes.

 

Une espèce de profiteurs

 

L'industrie anti-cubaine ou « industrie du mal », comme l'appelait Francisco Aruca, est un espace dans lequel des centaines d'individus et d’organisations se sont développés pendant presque 70 ans.

 

Depuis les batistiens et les masferristes en passant par Mas Canosa et la Fondation Nationale Cubano-américaine, Gutiérrez Boronat et son Directoire Démocratique Cubain et d'autres spécimens de la pire espèce jusqu'à aux bandes de youtubeurs qui aujourd'hui répandent leur haine sur les réseaux sociaux, l'argent du contribuable des États-Unis a été dilapidé à Miami et au-delà –même à Madrid, à Prague, ou à Saint-Just José– sous la bannière de la « lutte pour la liberté de Cuba.

 

A cette mamelle se sont rattachées, au cours de toutes ces années, des dizaines de projets médiatiques nés au sein des organisations de Miami même ( pour avoir une autre source de revenus payés par le budgets Etats-Unis), créés expressément pour rendre plus abondante la campagne de communication anti-cubaine. Certains, nés pendant la première vague de la présidence de Bill Clinton, d’autres, dans le réseau plus abondant et numérique forgé et financé par le Gouvernement Obama, celui qui a identifié l’espace numérique comme le théâtre de la querelle symbolique par excellence entre nos systèmes politiques : « ...le web fait partie d’une bataille politique de plus grandes dimensions. » (Ted Henken, 2011).

 

Ce nouveau consensus de Washington pour Cuba, qui a redirigé pendant les 10 dernières années une bonne partie du financement de la subversion vers des programmes dans l'espace public digital a trouvé une continuité dans le premier Gouvernement Trump et la période de Joe Biden.

 

Changements dans les règles du jeu ?

 

L'empire étant submergé sous les dettes, son pouvoir économique, technologique et militaire étant en baisse avec de sérieuses fractures internes et de nombreux défis externes, la ploutocratie aujourd'hui au pouvoir a envisagé sérieusement un démantèlement de l'appareil d'État d'une portée incalculable et avec des effets peu souhaités par l'élite des États-Unis et par des secteurs qui se sont nourris pendant des années du budget national.

 

Avec Elon Musk maniant la faux, la Maison-Blanche s'est proposé de supprimer des centaines de milliers de postes de travail et de couper des milliers de millions de dépenses du budget public déficitaire. L’USAID, la NED et des structures du département d'État nord-américain qui ont donné de l’argent étasunien à des milliers de programme ratés dans différents pays ont été décapitées.

 

Peut-être les plus vieux ratés et pourris de ces programmes sont-ils se destinés à Cuba, un pays contre lequel on a dépensé des milliers de millions de dollars sans réussir à renverser la révolution, mais en remplissant la bourse de quelques vociférants à Miami.

 

En présentant devant le Congrès ses actions de gouvernement accomplies en un mois et demi de mandat, Donald Trump a intégré parmi les projets ridicules qui devaient être éliminés celui d'un million et demi de dollars destiné à reconstruire le monstre de médias anti-cubains.

 

Le sens du message était clair, mais le montant indiqué par Trump est un pur mensonge. On ne sait pas si les conseillers du président ne voulaient pas mettre en perspective la taille du ridicule avec Cuba ou s’ils ne veulent pas que la presse des États-Unis rappelle les centaines de millions qui ont été gaspillés pendant les quatre années précédentes de Trump.

 

Entre 1990 et 2018, les Gouvernements des États-Unis ont destinés 45 030 183 $ à des projets de « médias et de libre flux de l'information à Cuba. Cela n'inclut pas les centaines de millions dépensés pour les mal nommées Radio et TV Marti.

 

Sous le premier mandat de Trump, ces fonds ont été concentrés sur le financement d'un groupe de publications numériques créé à l'époque de son prédécesseur, qui reproduisent comme des spores les matrices fixées par des médias tels que CiberCuba et le spectacle pathétique d'Otaola avec son site Web Les Cubains dans le monde. En outre, pour soutenir une armée de haineux dans les réseaux sociaux, qui gagnent des miettes collés toute la journée à des ordinateurs distribuant des récompenses, des punitions et des infractions, comme une machine à boue numérique.

 

Selon le journaliste et chercheur étasunien Tracey Eaton, en octobre 2020, l'USAID a attribué 410 710 $ à l'Association d'Informations Digitales (ADN Cuba) pour promouvoir les droits de l'homme à Cuba. Pendant ces quatre ans (2016–2020), d'autres engrenages de la machinerie médiatique anti-cubaine ont reçu directement de grosses sommes des fonds fédéraux. Ainsi, le Journal de de Cuba a empoché 1 320 000 $ et l'infâme Cabanet 1 350 796 $ pour distribuer ses « informations », et soutenir la troupe de censeurs  et d'accusateurs virtuels qui les accompagnent.

 

À pleines mains

 

Sous le Gouvernement Biden, l’ abondant flux financier vers les médias anti-cubains a continué sans égards.

 

Avant le gel des fonds, la Fondation panaméricaine de développement (FUPAD) disposait d'une subvention active approuvée en 2023 et valable jusqu'en septembre 2025, d'un montant de 2 millions de dollars, pour des « programmes de démocratie à Cuba en faveur de médias indépendants et de la libre circulation de l'information ».

 

Selon les statistiques de l’USAID elle-même, en 2023, l'agence a consacré à des programmes concernant Cuba un budget de 9 500 000 $ alors qu'en 2024, l'USAID a remis gracieusement seulement à ces médias dépendants, un total de 2 900 000 $.

 

Par exemple, le 30 septembre 2024, l'UA D a approuvé un budget d'un million 85 895 $ pour ADN Cuba, l’échoppe médiatique créée pour promouvoir une information manipulée contre Cuba. Ce programme a renouvelé un fonds de 1 500 000 $ que l'USAID avait assigné à ADN Cuba pendant la période 2022–2024.

 

Depuis 2020, ADN Cuba a reçu de l’USAID un total de 3 072 123 $ dont elle a dépensé moins de la moitié, selon ses reporters. On ne connaît pas la destination du reste des fonds, jusqu'à présent.

 

La trentenaire Cubanet, seulement en 2024 a reçu 500 000 $ de l'USAID. À partir de là, ils ont déclaré que la disparition de ces fonds « a affecté notre capacité à soutenir le travail de nos collaborateurs sur l'île. Sans le soutien d'organisations comme Cubanet, ces journalistes ne pourront pas continuer à faire leur travail… »

 

On comprend le pourquoi des pleurs et les réclamations des éditeurs et les salariés de ces sites par la coupure imprévue des fonds.

 

Quand la NED arrête de te passer la main

 

Parmi ce qui pleurniche le plus sur les réseaux, il y a ceux de l'équipe éditoriale d'El Toque, une publication née à Cuba en 2014, avec des paiements américains externalisés via Radio Nedeerland International et qui a ensuite déménagé à Miami  pour téter directement la mamelle.

 

Là, son directeur principal, José Jasán Nieves, a créé la société Media Plus Experience Inc, qui a été engagée par l'ambassade des États-Unis à La Havane pour la surveillance des médias, de sorte que le 31 janvier 2023, elle a reçu 24 000 dollars en paiement de ses services, selon une enquête documentée de Cubainformación.

 

La même année, en septembre, elle recevrait un autre versement de 27 000 dollars (pour financer El Toque) pour le prétendu développement des réseaux sociaux.


L'enquête du média espagnol indique également que le 11 août 2023, le département d'État a accordé à cette entreprise 50 000 dollars pour faire la promotion de développeurs professionnels et les talents artistiques.

 

En novembre 2022, le patron d'El Toque se vantait sur les réseaux pour avoir commencé à diriger le programme Martí Vérifie de la plate-forme numérique de Radio et TV Martí ; un excellent exemple des services que cette individu qui est le propriétaire direct de ces médias de propagande contre Cuba fournit au Gouvernement des États-Unis.

 

L'un des bailleurs de fonds les plus fréquents d'El Toque est le National Endowment for Democracy (NED), une couverture de la CIA créée à l'époque de Reagan.


On sait que le Département d'État, par l'intermédiaire de son Bureau de la démocratie, des droits de l'homme et de l'emploi (DRL), a attribué à la NED une subvention de 6 172 839 dollars, à utiliser entre le 27 septembre 2022 et le 30 septembre 2025, pour « des programmes de promotion de la démocratie, du pluralisme politique, des médias indépendants et de l'activisme politique à Cuba. »

 

El Toque, tout en manipulant à sa guise les taux de change à Cuba comme son principal objectif de communication, a reçu plusieurs parts allant jusqu'à 292 369 dollars depuis septembre 2024, par l'intermédiaire des sociétés Mas Voces Foundation et Media Plus Experience.

 

À son tour, l'Agence mondiale des médias des États-Unis (USAGM) - qui vient également d'être réduite - a attribué un contrat à Poynter Institute for Media Studies Inc, qui débute est le 8 novembre 2024 et s’achève le 11 novembre 2025, visant à former et à fournir un soutien financier aux « artistes, militants, journalistes et écrivains indépendants de Cuba ».

 

Poynter a travaillé avec El Toque sur le développement de chatbots conçus spécifiquement pour le public cubain pour des plateformes telles que Whatsapp, Telegram et Messenger.

 

Le fonds de l'International Fact-checking Network, du Poynter Institute, sur son site web, désigne parmi ses bailleurs de fonds la Fondation Nationale pour la Démocratie (NED) et les Open Society Foundations, et par cette voie El Toque reçoit plus de 50 000 $, pour soutenir soi-disant son programme de vérification des données.

 

Après le gel des fonds par le Gouvernement des Etats-Unis, El Toque a lancé un appel désespéré à ses lecteurs pour qu'ils contribuent financièrement à son soutien, tout en annonçant qu'il licenciera la moitié de son personnel (15 personnes) et annulera « des dizaines de contrats occasionnels » avec des indépendants. On ne sait pas si parmi les licenciés se trouve l'équipe qui monte et baisse les taux de change à sa guise.

 

Eloy Viera, qui fait partie de l'équipe de "El Toque", est allé sur les réseaux pour se plaindre de la décapitation que Trump et Musk lui ont faite, avec une lettre de Marco Rubio. Selon lui, le public principal de ces médias se trouve à Cuba, un pays où la population fait face à des difficultés économiques extrêmes. "Les modèles de soutien de la presse qui sont appliqués dans le monde entier ne sont pas applicables à Cuba. Cela inclut la publicité et les abonnements", a déclaré Viera, qui a également chuchoté le risque de Miami : « Le coût de la vie en exil est beaucoup plus élevé. »

 

Mal nommées....

 

La nouvelle information qui secoue les égouts médiatiques de Miami est que le projet de communication le plus coûteux, le plus raté et le plus corrompu de l'histoire des États-Unis est tombé dans une impasse. Depuis le lundi 17 mars dernier, les bureaux de Radio et TV Martí sont fermés à leurs employés.

 

La mal nommée Radio Martí était née en pleine guerre froide, en 1985, comme une imitation de Radio Free Europe / Radio Libertad, pour essayer de subvertir l'ordre à Cuba depuis les ondes hertziennes. L'administration Reagan a doublé le pari en fondant TV Martí cinq ans plus tard.

 

Vendredi soir, Trump a donné des instructions à son administration pour réduire les fonctions de plusieurs agences au minimum requis par la loi sur le Service fédéral de médiation et de conciliation : parmi elles, l'Agence des États-Unis pour les médias mondiaux, le Woodrow Wilson International Center pour les universitaires de l'Institut Smithsonian, l'Institut des services de musées et de bibliothèques, le Conseil inter-institutionnel des États-Unis pour les sans-abri ; le Fonds des institutions financières pour le développement communautaire et l'Agence pour le développement des entreprises minoritaires.

 

La décision de la Maison Blanche affecte Radio et TV Martí, mais aussi la Voix de l'Amérique, Radio Free Europe/Radio Liberty et Radio Free Asia, entre autres entités, toutes sous la supervision de l'Agence des États-Unis pour les médias mondiaux (USAGM).

 

En tant que groupe, USAGM emploie environ 3 500 travailleurs avec un budget de 886 000 000 de dollars en 2024, selon son dernier rapport au Congrès.

 

Samedi matin, l'ancienne présentatrice Kari Lake, que Trump a nommée conseillère principale de cette agence, a écrit sur le réseau social X que les employés devaient consulter leurs e-mails en raison des coupes de Trump.

À l'appui de l'ordre émis par le président des Etats-Unis, l'USAGM a publié un communiqué affirmant que « cette agence ne peut pas être sauvée » et qu'elle est « irrémédiablement brisée », ce qui peut constituer une mort annoncée.

 

« De haut en bas, cette agence est une gigantesque pourriture et une charge pour le contribuable étasunien- un risque pour la sécurité nationale de ce pays  et elle est irrémédiablement brisée. Bien qu'il y ait des points brillants au sein de l'agence avec de nombreux fonctionnaires talentueux et dévoués, c'est l'exception et non la règle », indique la déclaration.

 

...Et bien corrompues

 

Radio et TV Martí ont coûté environ 800 000 000 de dollars au Trésor public des
Etats-Unis. Elles employaient environ 100 travailleurs dont des employés fédéraux et des entrepreneurs. Sur les 46 employés professionnels inscrits sur la liste salariale fédérale, tous reçoivent des salaires supérieurs à 100 000 dollars par an, malgré la mauvaise qualité évidente de leurs contenus.

 

Le mauvais journalisme et la manipulation rampante qui ont prévalu dans la machine de propagande anti-cubaine se sont reflétés dans un rapport d'audit de contenu d'un panel d'experts qui a déterminé, en 2019, que le Bureau des transmissions à Cuba produit à la fois du « mauvais journalisme » et de la « propagande inefficace » et [...] qu’ « il y a peu ou pas de tentatives pour obtenir une réponse ou de fournir des informations d'équilibre ».

 

« Les règles d'objectivité bien établies sont régulièrement ignorées au profit des tactiques de communication de propagande, »  a déclaré le panel.


Un autre rapport du Gouvernement des Etats-Unis, en juillet 2014, a révélé que Radio et TV Martí souffraient d’un «moral bas», de « manque de transparence, de rigueur administrative », de « failles de sécurité » et d'un « cas de vol de biens. » Le rapport contient 34 pages de critiques sur ce projet et est signé par John M. Jones, du Bureau de l'inspecteur général, qui a effectué un audit à l'Office of Cuba Broadcasting (OCB) du Gouvernement des Etats-Unis.

 

La commission des inspecteurs a examiné les comptes de Radio TV Martí, a recommandé de faire attention aux vendeurs et d'éliminer des transactions « secrètes. » Elle a également détecté des irrégularités dans les frais de voyage (indemnités journalières, "nourritures" ou allocations), qui sont essentiellement empochés par leurs dirigeants. Le rapport s'inquiète également du manque de contrôle sur la dotation technologique et fait référence à certains incidents spécifiques comme la perte d'un équipement de plus de 25 000 dollars.

 

En janvier 2015, on. a appris que l'OCB avait payé du 1er juin 2010 à cette date un total de 4 087 706 dollars à Phoenix Air Group, l’entreprise sous-traitante propriétaire d'Aero Martí, pour un avion qui ne volait nulle part car il était bloqué dans un entrepôt depuis plus d'un an.

Le gaspillage a également atteint le réseau, l'espace dans lequel Radio et TV Martí ont parié qu'ils auraient une influence à Cuba. Pour ce faire, ils ont créé Piramideo, un réseau social destiné à envoyer des millions de messages texte à Cuba. Bien que le projet ait été un échec, son créateur, Washington Software, a reçu 4 321 173 dollars de juin 2011 à juillet 2014.

 

D'autres projets ultérieurs continuent de parier sur l'utilisation des nouvelles technologies pour la subversion et la propagande face à l'échec des transmissions de radio et de télévision. L'hebdomadaire de Floride Miami New Times a documenté les opérations sur Facebook pour créer de faux profils et des fermes de trolls financés par le Broadcasting Board of Gouvernorn (BBG), qui gère et dirige les émissions des États-Unis vers Cuba.

 

Dans le rapport des experts de l'année 2019, on souligne que les transmissions et les publications de Radio et TV Martí, « stimulent ouvertement l'opposition et l'hostilité à la révolution cubaine dans tous ses aspects sociaux, politiques, culturels et économiques. Presque toutes les critiques sont autorisées et elles le font avec une approche rhétorique et idéologique inchangée depuis les jours les plus chauds de la guerre froide. Cela a échoué alors, et  échoue maintenant. »

 

En fondant les mal nommées Radio et TV Martí, les idéologues au service de l'impérialisme pensaient que ces transmissions seraient aussi efficaces que celles de Radio Europa Libre et Radio Libertad dans les pays d'Europe de l'Est, pour favoriser la subversion politico-idéologique destinée à détruire la Révolution cubaine, mais le tir s'est retourné contre eux : on ne les voit pas, on ne les entend pas et on ne les lit pas à Cuba ; ils n'ont servi qu'à drainer des millions vers une bande de voyous et de mercenaires de l’expression « à la solde. »

 

Et alors ?

 

Au fil des ans, les stations Martí ont été confrontées à des réductions budgétaires, à des controverses autour de leurs directeurs, à des plans de fusion avec la Voix de l'Amérique et à des critiques de leur qualité journalistique. À tout moment, les membres cubano-américains du Congrès résidant au sud de la Floride ont réussi à les maintenir en activité.

 

Ces émissions de télévision ont continué à fonctionner pendant des décennies, bien qu'elles ne puisse pas être vues sur l'île en raison des interférences créées par le Gouvernement cubain dans son signal. Ces dernières années, les émissions de télévision, qui étaient principalement vues à Miami, ont été progressivement supprimées, le Bureau se concentrant sur la promotion du site d'information en ligne Martí News et du contenu vidéo pour les médias sociaux.

 

En 2021, dix législateurs américains ont demandé au Gouvernement de Joe Biden d'augmenter le budget de Radio et TV Martí et des programmes créés dans le but de « promouvoir la démocratie à Cuba. »

 

Selon le document de l'époque, ce média « brise le blocus de l'information du régime pour diffuser des informations nécessaires et fiables au peuple cubain », ont déclaré Mario Díaz-Balart, Marco Rubio, Rick Scott, Albio Sires, Debbie Wasserman-Schultz, Alex Mooney, Anthony González, María Elvira Salazar, Nicole Malliotakis et Carlos Giménez.

 

« Nous craignons que de nouvelles coupes n'entraînent des réductions du personnel fédéral et des dommages aux opérations de l'OCB à un moment où le peuple cubain a besoin d'informations du monde extérieur et de ses concitoyens sur l’île," ont déclaré les députés et les sénateurs.

 

La lettre  souligne que « les États-Unis ont soutenu les programmes de démocratie à Cuba depuis 1996, et l'exercice 2008 (fin du mandat de W. Bush) a eu le plus haut niveau de financement du programme de démocratie à Cuba, avec 45 700 000  dollars. »

 

Il y a une semaine, le département des coupes dirigé par Elon Musk a inclus le contrat de location du siège de Radio et TV Martí à Miami parmi les objectifs à « résilier. » L'annulation du bail du bâtiment Jorge Mas Canosa représenterait une économie de 5 320 000 de dollars, selon le portail numérique DODGE.

 

Marco Rubio va-t-il maintenant penser à ouvrir le bec ?

 

Temps et profondeur

 

Certains républicains ont accusé la Voix de l'Amérique (VOA) et d'autres médias financés par des fonds publics d'être biaisés contre les conservateurs, et ont appelé à leur fermeture dans le cadre des efforts du milliardaire technologique Elon Musk et de son département de l'efficacité gouvernementale pour réduire le Gouvernement.

 

Jusqu'à présent, le DOGE de Musk a supprimé plus de 100 000 emplois dans la main-d'œuvre civile fédérale de 2 300 000 membres, gelé l'aide extérieure et annulé des milliers de programmes et de contrats.

 

Samedi, Musk a minimisé l’importance des coupes dans l’USAGM: « Alors que cette agence de propagande du Gouvernement mondial ferme, elle a été temporairement rebaptisée Département de la propagande universelle (DOPE), »  a-t-il écrit sur X.

 

On ne peut pas prédire combien de temps durera le gel des fonds pour la machine médiatique anti-cubaine. Comme dans tout monstre malthusien, les plus forts survivront sûrement et les faibles disparaîtront. Mais l’attitude de Musk a servi à montrer le degré de servilité et de dépendance de ces médias vis-à-vis des fonds fédéraux de Washington, et l'inefficacité et la corruption qui accompagnent leurs actions.

 

Source en espagnol:

http://www.cubadebate.cu/especiales/2025/03/19/cuando-los-siervos-lloran-medios-anticubanos-financiados-por-ee-uu-piden-dinero-a-gritos/

URL de cet article:

 

https://bolivarinfos.over-blog.com/2025/03/cuba-les-medias-anti-cubains-finances-par-les-etats-unis-reclament-de-l-argent-a-cor-et-a-cris.html