Cuba : Pas de répression, mais une énorme manipulation à Miami

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

Dans un acte de dialogue et de transparence, les plus hautes autorités de la province de Granma, avec leur tête Yudelkis Ortiz, première secrétaire du parti communiste de Cuba (PCC) sur le territoire et Yanetsy Terry Gutiérrez, gouverneur, ont rencontré Mayelín Carrasco Álvarez, la voisine qui, quelques jours auparavant, avaient dirigé une protestation dans la municipalité de de Río Cauto à cause de la difficile, situation économique qui affecte la population.

L'échange, qui s'est déroulé dans une ambiance de respect et  de compréhension, a permis aux dirigeants d'entendre les préoccupations de Carrasco Alvarez, qui est déjà rentrée chez elle après les incidents. Pendant la conversation, Mayelin a reconnu qu'elle était « très désolée de la façon dont elle a agi » et que cela « affecte plus ceux qu'elle aime, en particulier, ses fils. »

Les autorités, dans un geste d'empathie, ont partagé avec elle le 8 mars, le jour de la femme, en soulignant que « nous sommes tant de femmes comme elle et nous échangeons à partir de cet amour. » Ortiz a souligné qu’exiger des droits est légitime, mais toujours dans le cadre de la Constitution, sans provoquer de manque de respect, ni de désordre.

La vérité derrière les faits

Selon des informations fournies par le Gouvernement municipal de Rio Cauto, Mayelín Carrasco Álvarez est quelqu'un qui, comme tant de citoyens à Cuba, « souffre des conséquences du blocus économique », imposé à l’île par le Gouvernement des États-Unis, une politique criminelle de laquelle sont complices de nombreuses organisations et de nombreux médias, aussi bien dans l'état de Floride que sur l'île elle-même. Mais sa situation personnelle a été l'objet de manipulation de la part de secteurs qui ont intérêt à déstabiliser le pays de l'étranger, en particulier depuis Miami.

Le Gouvernement municipal a fait savoir que ni Mayelín ni son mari n’ont un emploi, que le logement qu'ils occupent leur a été fourni par le Gouvernement révolutionnaire et que, en outre, on leur a attribué 1 ha de terre bien qu'ils n'aient jamais fait les démarches pour l’utiliser.

Mayelín, signale la note, s'est trouvée précédemment à plusieurs occasions dans des troubles de l'ordre public dans sa localité de Guamo Viejo, ceux qui a provoqué le rejet de ses voisins. À cette occasion, elle a décidé de se déplacer jusqu'à la place principale de la municipalité pour exprimer son mécontentement, au milieu des pannes prolongées et du mal-être généralisé provoqué par la situation économique, conséquence de la politique d'asphyxie du pays par Washington.

Y a-t-il eu répression ?

Contrairement aux versions diffusées par les médias anti-cubains financés par les agences pro-gouvernementales des États-Unis : l'USAID et la NED qui ont intérêt à étendre la désinformation pour créer des espaces de déstabilisation à Cuba, il n'y a eu aucune répression dans les rues de Rio Cauto. La concentration de personnes qui demandait des explications aux autorités s'est déroulée sur la promenade de la ville, où elle a exprimé librement ses préoccupations sur des problèmes comme le retard de la distribution du panier de la ménagère, les prix, la bancarisation, la fourniture de l'eau et le déficit d’électricité.

Les autorités provinciales ont écouté attentivement les plaintes du peuple, et ont réaffirmé leur engagement à travailler, dans une situation d'absence de ressources, pour améliorer les conditions de vie, malgré les difficultés imposées par le blocus économique des États-Unis. Yudelkis Ortiz elle-même, première secrétaire du PCC, a discuté dans les rues avec les dizaines de personnes qui s'y était massées, sans le moindre signe de répression.

Appel à l’unité

La rencontre avec Mayelín Carrasco Álvarez reflète la volonté des autorités cubaines, nationales et locales, de maintenir un dialogue ouvert avec le peuple, même dans des moments de tension. Les autorités ont réaffirmé que, bien que la situation soit complexe, « personne ne reste les bras croisés et on continue à travailler pour garantir le bien-être de tous les Cubains. »

Le PCC a convoqué pour ce lundi, un acte de Grace à lever deux drapeaux sur la place de la Culture Ángel Frías, sous le slogan « ensemble pour la patrie et la révolution ! La patrie ou la mort ! Nous vaincrons ! »

Pendant ce temps, à Miami, cherchant à profiter des difficultés économiques pour déstabiliser le pays, les tentatives de manipulation et de désinformation, continuent. Mais, à Rio Cauto et dans toute Cuba, la vérité prévaut : il n'y a pas eu de répression, mais un dialogue, oui.

Selon un porte-parole du mouvement de solidarité avec Cuba en Europe, nous sommes en présence d'une tentative ratée de plus « depuis les cloaques de Miami, pour provoquer sur l'île une explosion sociale qui serait le produit de l'asphyxie économique absolue du pays, cause essentielle de protestations légitimes comme celle-là. »

Source en espagnol :

https://www.resumenlatinoamericano.org/2025/03/11/cuba-represion-cero-en-rio-cauto-manipulacion-maxima-en-miami-tras-dialogar-con-el-pueblo-dirigencia-se-reune-con-vecina-que-encabezo-protesta-por-situacion-economica/

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