Venezuela : L'extrême droite a demandé la déportation des migrants vénézuéliens
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
L'envoi de Venezuela Salvador n'est pas une décision des États-Unis, mais une demande de l'extrême droite vénézuélienne, selon Freddy Ñáñez, vice président du secteur de la communication et de la culture. Dans son programme radio “Cable a Tierra”, Ñáñez a expliqué que l'opposition dirigée par des individus comme Maria Corina Machado a convaincu le Gouvernement des États-Unis que l'envoi de migrants renforcerait le Gouvernement de Nicolas Maduro et lui donnerait une légitimité en montrant un contraste avec la soi-disant crise au Venezuela.
Ñáñez a dénoncé le fait que la stratégie de l'opposition ne cherche pas seulement à provoquer la discorde diplomatique mais aussi à exacerber les tensions et l'opposition des classes dans la société vénézuélienne. Il a mentionné le rôle de Marco Rubio, un allié notoire des États-Unis dans cette croisade qui a comme objectif de démanteler le processus bolivarien et il a souligné que, si c'est nécessaire, ils le feraient au prix de la souffrance du peuple vénézuélien.
Le ministre de la communication a également alerté sur l'existence d'un groupe de Vénézuéliens qui conseille directement le président du Salvador, Nayib Bukele. C'est 10 individus, liés à l'opposition et en particulier au partie Volonté Populaire, jouent un rôle dans des ministères de divers domaines du Gouvernement de Bukele et sont en train de concevoir des stratégies destinées à « faire du trafic » avec les migrants vénézuéliens.
Ces personnages, qui jouent en rôle et ont des responsabilités d'un des ministères sont les suivants : Miguel Sabal est le commandant en second en logistique, Miguel Arévalo en santé, Tomas Hernández en économie, Rudy Rodriguez supervise l’éducation et la chancellerie, Santiago Rosas et Ernesto Herrera dirigent la sécurité et le plan de contrôle territorial, Juancarlos Gutiérrez - transparence et Lester Toledo est chargé de faire la publicité et le marketing d’un homme bon.
Enfin, Ñáñez a critiqué la création du centre de confinement du terrorisme (CECOT) au Salvador. Il l'a décrit comme le premier camp de concentration du XXIe siècle. Il a souligné que les actions du Gouvernement salvadorien envers les Venezuela ont révélé la véritable nature du régime de Bukele et il a affirmé que le traitement injuste que reçoivent les Vénézuéliens reflète le traitement qui est également accordé aux Salvadoriens, ce qui montre l'absence d'efficacité et de justice du Gouvernement du Salvador.
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