Venezuela: Le train d’Aragua n’a aucun lien avec le Gouvernement

Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos

Un rapport des services de renseignements des États-Unis daté et du 26 février a conclu que le train d’Aragua n’est pas contrôlé par le Gouvernement du Venezuela et n'agit pas sous ses ordres. Malgré cela, Trump a utilisé cette accusation infondée pour justifier la déportation massive de Vénézuéliens sous la protection de la loi sur les ennemis étrangers de 1798.

Cette décision, sans preuves solides, a déchaîné une crise constitutionnelle et a été critiquée parce qu'elle viole les droits de l'homme et le processus correct.

Des agences de renseignements comme l'Agence Centrale du Renseignement (CIA) et l'Agence de Sécurité Nationale (NSA) disent toutes deux que le train d’Aragua agit de manière indépendante, sans avoir de liens avec le Gouvernement vénézuélien. Seul le Bureau Fédéral d’Enquêtes (FBI) est partiellement en désaccord en se basant sur des informations considérées comme peu fiables par les autres agences.

Malgré ces conclusions, Trump a continué à relier le Venezuela à la bande criminels et a utilisé cet argument pour mettre en place une politique migratoire répressive sans fondement légal.

L'application de la loi sur les ennemis étrangers, utilisée pour la dernière fois pendant la seconde guerre mondiale, a été dénoncée comme abus de pouvoir par des experts judiciaires et des défenseurs des droits de l’homme.

Un tribunal fédéral a suspendu temporairement les déportations en considérant qu'elles violaient les procédures légales. Pendant ce temps, Trump a recours à une cour d'appel où on décidera si ses actions, basées sur des accusations sans fondement, ont été conformes à la Constitution.

Source en espagnol :

https://www.telesurtv.net/inteligencia-de-ee-uu-desmiente-a-trump-tren-de-aragua-no-tiene-vinculos-con-venezuela/

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